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Mythe et raison

Publié le 10/02/2019

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Bibliographie : Les mythes platoniciens, Geneviève Droz, éd. Points Seuil « Saquenes » La mythologie, Edith Hamilton, coll. Marabout D’emblé la position entre mythe et raison n’est pas franche : - Les mythes se présente dans toute civilisation comme des récits qui donnent une explication, donc une forme de raison du monde, de l’homme, et dans l’ensemble ils parlent des origines du monde. Le mythe apparait comme un discours concurrencé sur l’aspect des origines le discours scientifiques. - Les philosophes se servent et utilise, crée des mythes. Or, la philosophie est un discours basé uniquement sur la raison, des concepts et non sur l’imaginaire. Il y a donc une certaine proximité entre le discours du mythe et le discours de la raison, de la science. Le mythe :  Il se présente toujours sous l’aspect d’un récit qu distingue par son caractère impersonnel, c’est abstrait. « L’homme est naturellement doué de raison » Aristote.  Cette définition de l’Homme est donnée comme une caractéristique spécifique à l’homme par rapport aux autres êtres. Cependant on peut douter du fait que l’on utilise toujours notre raison dans nos actions, parfois rentre en compte la passion, l’instinct. L’homme semble aussi possédé comme les animaux des passions qui le font agir au lieu d’être gouverner par sa raison. Aristote, dit que l’homme est naturellement doué de raison mis n’agit pas forcément en fonction de celle-ci, c’est donc une faculté, une capacité que l’on n’est pas forcé d’utiliser.  Cela désigne que l’homme peut se conduire lui-même, agir de lui-même et non agir de manière impulsive mais par une cause étrangère. Dire que l’homme est naturellement doué de raison cela suppose de dire qu’il est aussi naturellement doué de libre-arbitre. Cela signifie que l’on a la possibilité de juger librement sans être influencer par des causes étrangères. On pourra définir la raison comme la capacité de penser par soi-même. La raison suppose en l’Homme de l’autonomie, se donner à soi-même sa propre loi. Le fait de se donner à soit même sa propre cause, la capacité à être l’auteur de ses actes ou de ses pensées. A la différence du mythe la raison à un auteur, c’est ce qu’on appel en philosophie un sujet. Les concepts de mythe et de raison sont liés à notre culture qui a pour point de départ principalement l’antiquité grec. Basée sur le miracle grec, l’idée qu’a une certaine époque de l’humanité (Vème siècle av. J-C) dans un certain lieu du monde (la Grèce) va naître un discours qui ne sera plus le discours du mythe mais un discours de la raison, c’est la naissance de la science. De ces premiers philosophes « présocratiques » : Pythagore, Thalès ou Héraclite (avant Socrate) émerge un discours de raison qui remplace les mythes, ils étudient la nature telle qu’elle est. On met en scène des concepts, l’origine de l’univers est décrite à travers des éléments, des premiers principes. Ils créent un discours abstrait. Ce qu’on appel le miracle grec c’est la naissance du discours de la raison au détriment du discours mythologique. En quoi y a-t-il un discours plus vrai que le discours du mythe ? Pourquoi le mythe n’ont-ils pas disparus ? Y a-t-il une ou plusieurs fonctions du mythe que le discours de la raison ne peut pas combler ? Le discours de la raison n’est-il pas lui aussi un mythe ? I- La raison contre les mythes Historiquement et logiquement la raison c’est constitué en opposition avec les discours traditionnels comme les mythes. Les premiers penseurs du miracle Grecs, les présocratiques sont polyvalents (ex : Pythagore = astrologue, physicien, médecin, mathématicien, …), ils font partie d’une secte (association liée à une philosophie, forme de communauté religieuse), ils étudient tous la nature ou ce qu’ils appellent les éléments (ils rentrent donc en concurrence avec les mythes notamment sur les questions d’origines de la nature, ce sont des physiologues). Comment étudient-ils cette nature ? 1) Passage du mythe à la raison dans la Grèce antique a. Deux discours sur l’origine : cosmogonie et cosmologie  La théogonie, Hésiode, VII av. J-C (Document 1) 2 CULTURE G – PHILOSOPHIE - CHAPITRE 2 Comment se met en forme l’origine de l’univers dans la mythologie : il y a deux versions différentes présenté dans le même ouvrage. 1. Quelle différence majeure établir dans ces deux versions au niveau des protagoniste de cette mise en ordre du monde ? Dans la première version, il est question de personnages divins, les Dieux tel qu’on les connait. Le monde naît d’une lutte de pouvoir entre Zeus et Typhon. C’est une lutte pour la souveraineté du monde. Typhon est une puissance de désordre et de confusion, comme Chaos dans la deuxième version. Une fois vaincu le monstre, de son cadavre né le feu, l’air et la forme de terre. Dans le discours du mythe ce sont des être surnaturelle qui sont à l’origine du monde. Cette origine est issue d’une lutte primordiale, tout part d’une opposition (c’est le point commun entre tous les mythes). Héraclite dit que « la guerre est mère de toutes chose ». Le mythe exprime en image ce que les premiers savants vont exprimer en concepts. Dans la deuxième version, il n’est plus question de dieux exactement. Chaos, Gaïa, Ouranos, … sont des éléments naturels. Ce qui change c’est que les protagonistes par leurs noms relèvent le caractère naturel du processus de mise en ordre de l’univers. Tout est confondu, tout est mêlé, rien ne se distingue au départ. Gais et Ouranos se distingue comme les deux entités d’origine, le pôle male et femelle, suit un ensemble de naissance successive qui séparent les domaines de l’univers progressivement. 2. Sur quels principes d’engendrement naît l’univers ? Les principes d’engendrement de l’univers c’est d’abord l’idée que tout ne se créait pas par union mais par opposition, ségrégation. On retrouve dans la deuxième version du mythe, la structure de pensé du premier discours que l’on fait sur la nature. Au départ les premiers savant empreinte la structure de pensée qu’il existe déjà dans les mythes. Cette structure est faite de 3 éléments : - Dans toutes physique il y aura au départ un état d’indistinction ou de chaos où rien n’apparait clairement, l’ordre nait du désordre. - L’univers se crai par séparation, ségrégation des éléments opposés. - Les opposés vont s’unir et interagir ensemble. Le cycle de la vie s’explique par une interaction des éléments entre eux. La pensée rationnelle au départ historiquement, empreinte sont modèle de pensée aux mythes. b. Les éléments nouveaux apportés par la pensée rationnelle  Les premiers physiologue font de l’origine de l’univers un problème. On rejoint l’idée d’Aristote (au début de la Métaphysique) « c’est l’étonnement qui poussa les premiers penseurs aux spéculations philosophique ». Philosophie de recherche du savoir absente dans le mythe. On s’interroge et on cherche à comprendre.  Les puissances à l’œuvre dans la nature n’ont plus cette forme anthropomorphique présente dans les mythes.  La nature c’est ce qui engendre, de qui donne la vie, dans le discours nouveaux la nature n’est plus une puissance d’engendrement mais sur le modèle de la machine c’est elle qui va produire. Le concept de l’être née. L’être désigne un concept qui permet de considérer l’univers comme un concept stable, permanent, identique. Il y a deux grandes transformations mentales dans le passage du mythe a la raison. Le discours de la raison est un discours abstrait, les premiers penseurs dépouille les mythes de leur aspect


« distingue par son caractère impersonnel, c’est abstrait.

« L’homme est naturellement doué de raison » Aristote.

 Cette définition de l’Homme est donnée comme une caractéristique spécifique à l’homme par rapport aux autres êtres.

Cependant on peut douter du fait que l’on utilise toujours notre raison dans nos actions, parfois rentre en compte la passion, l’instinct.

L’homme semble aussi possédé comme les animaux des passions qui le font agir au lieu d’être gouverner par sa raison.

Aristote, dit que l’homme est naturellement doué de raison mis n’agit pas forcément en fonction de celle-ci, c’est donc une faculté, une capacité que l’on n’est pas forcé d’utiliser.  Cela désigne que l’homme peut se conduire lui-même, agir de lui-même et non agir de manière impulsive mais par une cause étrangère.

Dire que l’homme est naturellement doué de raison cela suppose de dire qu’il est aussi naturellement doué de libre-arbitre.

Cela signifie que l’on a la possibilité de juger librement sans être influencer par des causes étrangères.

On pourra définir la raison comme la capacité de penser par soi-même.

La raison suppose en l’Homme de l’autonomie, se donner à soi-même sa propre loi.

Le fait de se donner à soit même sa propre cause, la capacité à être l’auteur de ses actes ou de ses pensées.

A la différence du mythe la raison à un auteur, c’est ce qu’on appel en philosophie un sujet.

Les concepts de mythe et de raison sont liés à notre culture qui a pour point de départ principalement l’antiquité grec.

Basée sur le miracle grec , l’idée qu’a une certaine époque de l’humanité (Vème siècle av.

J-C) dans un certain lieu du monde (la Grèce) va naître un discours qui ne sera plus le discours du mythe mais un discours de la raison, c’est la naissance de la science. De ces premiers philosophes « présocratiques » : Pythagore, Thalès ou Héraclite (avant Socrate) émerge un discours de raison qui remplace les mythes, ils étudient la nature telle qu’elle est.

On met en scène des concepts, l’origine de l’univers est décrite à travers des éléments, des premiers principes.

Ils créent un discours abstrait.

Ce qu’on appel le miracle grec c’est la naissance du discours de la raison au détriment du discours mythologique.

En quoi y a-t-il un discours plus vrai que le discours du mythe ? Pourquoi le mythe n’ont-ils pas disparus ? Y a-t-il une ou plusieurs fonctions du mythe que le discours de la raison ne peut pas combler ? Le discours de la raison n’est-il pas lui aussi un mythe ? I- La raison contre les mythes Historiquement et logiquement la raison c’est constitué en opposition avec les discours traditionnels comme les mythes.

Les premiers penseurs du miracle Grecs, les présocratiques sont polyvalents (ex : Pythagore = astrologue, physicien, médecin, mathématicien, …), ils font partie d’une secte (association liée à une philosophie, forme de communauté religieuse), ils étudient tous la nature ou ce qu’ils appellent les éléments (ils rentrent donc en concurrence avec les mythes notamment sur les questions d’origines de la nature, ce sont des physiologues).

Comment étudient-ils cette nature ? 1) Passage du mythe à la raison dans la Grèce antique a.

Deux discours sur l’origine : cosmogonie et cosmologie  La théogonie , Hésiode, VII av.

J-C (Document 1) 2 CULTURE G – PHILOSOPHIE - CHAPITRE 2. »

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