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RESUME DE COURS: La conscience ?

Publié le 04/10/2009

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conscience

 

Conscience vient du latin cum-scientia qui signifie littéralement : avec le savoir, avec la connaissance. Cette définition contient l'idée d'un savoir rassemblé (cum) autour d'un centre : l'homme. La conscience serait la connaissance immédiate que le sujet prend de lui-même, telle une lumière qui fait retour sur elle-même.

• C'est donc une activité de synthèse que l'homme éprouve intuitivement et qui lui révèle sa propre vie intérieure.

On distingue conscience psychologique et conscience morale.

• La conscience psychologique :

—> Descartes : « Je pense donc je suis. « Le cogito est la première certitude.

Pensée = conscience = je suis = naissance de la philosophie du sujet. Avant de savoir ce qu'est le monde, nous savons que nous sommes conscience. « L'âme est plus aisée à connaître que le corps. « —> Kant : La conscience est unité et synthèse mais la conscience de soi n'est pas la connaissance de soi. Penser, c'est avant tout lier. Moi = unicité, principe de liaison.

—> Husserl : toute conscience est avant tout intentionnalité. « Toute conscience est conscience de quelque chose. « La conscience donne sens au monde. Conscience = projet = sens (cf. Merleau-Ponty, Sartre).

• La conscience morale :

—> Capacité de porter des jugements de valeur sur ses actes, pouvoir de distinguer le mal et le bien.

La conscience morale découle de la conscience psychologique. Sans la connaissance de soi, la conscience de soi, sans la réflexion sur soi (conscience réfléchie et réflexive), pas de conscience morale.

• L'ère du soupçon :

—> Spinoza : les hommes ignorent les causes par lesquelles ils sont déterminés. La conscience n'est pas l'essence de l'homme. Le désir (persévérer dans son être) est l'essence de l'homme.

—> Marx : la conscience est un produit social, historique, qui se modifie avec l'histoire.

—> Nietzsche : la conscience est mutilation. Il inaugure, sans le savoir, la naissance de l'inconscient freudien.

—> Freud : la conscience n'est pas toute la vie psychique : elle n'est que la partie visible de l'appareil psychique (2e topique = le ça, le moi, le sur-moi).

conscience

« e Nature de la · conscience ..

' ~·"' ~ • ' •)1: , Conscience et réflexivité a.

Définition psychologique la conscience est un phénomène psychique qui consiste à se représenter menta­ lement son existence propre en même temps que celle des choses extérieures.

Quand on perd conscience, ou quand on dort profondément, c'est cette double représentation qui disparaît.

l'élément déterminant pour qu'il y ait conscience est la réflexivité : en même temps que l'on agit, que l'on perçoit, on se représente par la pensée ce que l'on est en train de faire.

la conscience donne une sorte de per­ ception tournée vers le « dedans »,que l'on appelle aussi « l'aperception », selon le terme formulé par leibniz.

b.

Existence dédoublée la réflexivité est complète.

Autant on peut supposer qu'un animal arrive à se repré­ senter ce qu'il fait et dans quelle situation : un chien «sait» qu'il aboie pour gar­ der la maison par exemple ; autant ce chien ne « sait » pas qu'il est méchant, ou brave.

les êtres humains dotés de conscience se représentent ce qu'ils font, mais aussi ce qu'ils sont, leurs traits de caractère, leurs qualités, leurs défauts.

Ils exis­ tent, d'après l'expression de Hegel, selon le mode du« pour soi», c'est-à-dire avec la capacité de se donner un portrait d'eux-mêmes.

Mais ils cherchent toujours à avoir de leur être une représentation adéquate et solide, une confirmation objec­ tive de ce que leur conscience leur livre.

On comprend ainsi l'adage grec : « Connais-toi toi-même » !. »

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