Un plaisir peut il etre mauvais?
Publié le 01/11/2013
Extrait du document
«
Mais alors, pourquoi nous cédons à certains désirs qui nous procurent du plaisir sachant qu’ils
vont à l’encontre de notre bien être ?
Ne dépondons nous pas alors du plaisir en étant à sa recherche constante ? « L’homme est
esclave de la délectation ; ce qui le délecte l’attire infailliblement : on fait toujours ce qui plaît le
mieux, c’est-à-dire que l’on veut toujours ce qui plaît.
» dit Pascal.
Et Freud va encore plus loin en
disant que « l’ensemble de notre activité psychique a pour but de nous procurer du plaisir et de nous
faire éviter le déplaisir.
» il affirme ainsi que tout notre état psychique (conscient et inconscient) en
dépend.
Notre état devient alors esclave du plaisir.
Est donc pour cela que nous avons du mal à
renoncer à certains désirs qui nous procurait du plaisir mauvais ?
Ainsi si c’est notre quête du plaisir qui guide nos décisions, alors notre désir ne dépend plus de
nous.
Comme c’est le cas des passions ou des plaisirs non maîtrisés qui peuvent au fur et à mesure du
temps nous porté plus de souffrances que de plaisirs.
Par exemple une jeune fille qui à son premier
amour, peut être qualifié de passion.
Or, ce garçon se joue d’elle mais alors elle ne s’en rend pas
compte, au final avec le temps cela la fera souffrir car elle aura consacré tout son amour et donné de
son énergie sans rien en retour ce qui provoque la souffrance sentimentale.
Ne faudrait-il pas alors
pouvoir se contrôler ? C’est l’art du vouloir qu’exaltent les stoïciens en pensant qu’il vaut mieux ne
pas désirer ce qui ne dépend pas de soi.
Car cela peut donc nous pousser sans le vouloir à prendre des
décisions qui irait à l’encontre de notre bien-être.
Ce mal peut –il se résulter par différent plaisir ? On
pourrait citer en premier lieu, l’égoïsme : le fait de prendre avantage d’une situation mais qui en
contrepartie ferait défaut à une autre personne.
Et ainsi je recevrai la sensation agréable de l’action
mais l’autre personne ne prendrait pas partie à mon plaisir.
Puis la dépendance, ne privilégie-t-elle pas
d’avantage le plaisir sachant qu’il est mauvais ? Cette raison met en avant le plaisir qui est procuré et
nous en fait oublier le méfait apporté.
Tel que fumer, c’est un plaisir mais c’est mauvais pour la santé,
ou bien la dépendance à l’alcool, à la drogue.
Mais si nous avons cette dépendance c’est que nous en
avons envie ? Ou bien que notre corps réclame sa dose quotidienne et s’il y a réclamation c’est qu’il y
a un manque à combler ? Et ce mal que nous comblons, nous le faisons avec enthousiasme vu que
chaque dose nous procure du plaisir.
Par conséquent, comme nous sommes en constante recherche du plaisir, nous sommes privé de
liberté et ainsi des esclaves face aux décisions à prendre.
Donc nous dépondons du plaisir qu’il soit
bon ou mauvais pour nous.
Mais est-ce les méfaits que nous devrions juger comme mauvais ? Ou bien
leurs excès ? Descartes juge que les passions « sont toutes bonnes de leur nature, et que nous n’avons
rien à éviter que leur mauvais usage ou leur excès.
» Donc à petite dose, une dépendance ou une
action, ne peut-elle pas être bonne ?
Jusqu’à présent, nous avons envisagé que le plaisir peut m’apporter que du bien car c’est
l’opposer de la douleur.
Nous sommes à une recherche constante de ce plaisir et donc nous en
dépondons.
C’est une sensation agréable qui me donne une satisfaction.
Or est-ce si sûr ?
De plus, nous avons abordé le mal comme une sensation nécessairement désagréable.
Le
contraire du bien, le mal représente la souffrance.
Or là encore, est-ce si sûr ?.
»
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- Seuls les croyants qui demandent à la science de leur remplacer le catéchisme auquel ils ont renoncé, verront d'un mauvais oeil qu'un savant poursuive et développe ou même qu'il modifie ses idées. Essais de psychanalyse (1927), Au-delà du principe du plaisir, 1920 Freud, Sigmund. Commentez cette citation.
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