Une connaissance peut-elle ne servir à rien ?
Publié le 17/02/2016
Extrait du document
On imagine mal que le désir de connaissance soit motivé par des choses inutiles.
Comme le fait remarquer Bergson, c'est bien parce qu'elle y trouve un intérêt que l'intelligence humaine se tourne vers certains objets. Certes, de nombreuses connaissances sont purement spéculatives et n'ont aucune utilité pratique. Peut-on vraiment parler de connaissances, dans ce cas? Après tout, on peut, dans l'absolu, se passer des spéculations d'Aristote
ou de Spinoza, et leurs systèmes ne sont pas universellement reconnus.
Mais n'accorder une utilité qu'aux seules connaissances scientifiques, c'est disqualifier toute la philosophie comme non nécessaire. Or, si les hommes ont éprouvé le besoin de réfléchir sur des questions qui ne sont pas seulement pratiques, c'est pour tenter de donner un sens au monde et à l'existence. Et tout ce qui contribue à expliquer, à donner un sens, est utile.
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