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LA PATRIE

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Lecture - Les regrets du pays natal.

(Un Français, Jean Peyral, vit à l'étranger et pense à son village natal.)

Quand Jean était assis, à la tombée de la nuit, devant sa porte, sa pensée s'en allait au loin.

Ce trajet à vol d'oiseau, que ses yeux faisaient chaque jour sur les grandes cartes géographiques pendues au mur, il le parcourait souvent en esprit, le soir surtout.

Traverser d'abord ce grand désert sombre qui commençait là...

Et puis franchir la Méditerranée, arriver aux côtes de France, remonter la vallée du Rhône et parvenir enfin à ce point que la carte marquait de petites hachures noires, et que lui se représentait en hautes cimes bleuâtres dans les nuages : les Cévennes.

Des montagnes ! Il y avait si longtemps que ses yeux étaient faits aux solitudes plates !

Et des forêts ! Les grands bois de châtaigniers de son pays, humides et pleins d'ombre — où couraient de vrais ruisseaux d'eau vive, entre des tapis de fraîche mousse et d'herbe fine !... Il lui semblait qu'il aurait éprouvé un soulagement rien qu'en voyant un peu de terre humide et moussue, au lieu de toujours ce sable aride, promené par le vent du désert.

Et son cher village, dont il imaginait d'abord de haut — comme en planant — la vieille église, la cloche sonnant l'angélus, et sa chaumière auprès ! Tout cela bleuâtre et dans la vapeur, par un soir de décembre bien froid, avec un pâle rayon de lune glissant dessus...

Que faisaient-ils, ses pauvres vieux parents, à cette heure où il pensait à eux ? Assis au coin du feu, sans doute, devant la grande cheminée où flambaient gaiement des branches ramassées dans la forêt.

Il revoyait là tous les objets familiers de son enfance, la petite lampe des veillées d'hiver, les vieux meubles, le chat endormi sur un escabeau. Et, au milieu de toutes ces choses amies, il cherchait à placer les hôtes bien-aimés de la chaumière.

D'après Pierre LOTI - Le Roman d'un Spahi. Calmann-Lévy

 

« 5. quitté? Lorsqu'on y a été malheureux. 6. Qu'est-ce que la patrie ? Le grand pays où nous sommes nés et où nous avons vécu, c'est-à-dire sa terre, ses habitants, ses lois, sa langue et son histoire.

Quelle est votre patrie ? Et celle d'un Espagnol, d'un Anglais ? 7. Qu'est-ce que la petite patrie ? Le village natal ou la région qui l'entoure.

Qu'est-ce que l' « esprit de clocher » ? 8. 4.

Actions et problèmes. Vos parents ont changé de ville.

Tout vous est étranger : l'école, les camarades, les manières de travailler.Qu'éprouvez-vous ? A quels moments ? 1. Un nouvel élève, venant d'un village éloigné de 200 km, vient d'arriver à l'école.

Il est triste.

Pourquoi ? Quefaites-vous pour lui ? 2. Vos parents vous ont envoyé passer un mois en Angleterre ou en Espagne avec votre grande soeur.

Qu'avez-vous éprouvé ? 3. Un petit étranger qui ne parle pas français vient d'arriver dans votre école.

Pourquoi est-il triste ? Que pouvez-vous faire pour lui ? 4. Vous connaissez votre village, ses rues, ses monuments.

Que pourriez-vous étudier de plus près encore ? Sonhistoire. 5. Des groupes de touristes étrangers visitent votre village.

Francis les accueille par des coups de sifflet.

Que luidites-vous ? 6. En voyage à l'étranger, vous avez rencontré des Français.

Qu'avez-vous ressenti ? 7. 5.

Résolution. Notre petite patrie, c'est le village où nous sommes nés et la région qui l'entoure.

Elle a été le cadre denotre enfance.

Je penserai souvent à mon pays natal.. »

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