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LA RÉVOLUTION INDUSTRIELLE (CRPE)

Publié le 17/01/2022

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L'historiographie de la « révolution industrielle » révèle un débat sur l'utilisation du concept de « révolution », qui implique une rupture des modes de production et des technologies dans la vie quotidienne. Certains historiens préfèrent le terme « d'industrialisation », selon une thèse plus évolutionniste qui témoigne de transformations progressives plutôt que de discontinuités brutales. L'industrialisation se définit par la fabrication moderne de produits manufacturés, avec des techniques qui permettent une plus grande productivité du travail et une organisation du travail nouvelle, par le regroupement de travailleurs dans un même local, la manufacture.

« Le XIX ème siècle 1769), qui permettent de produire plus vite, moins cher, la mécanisation d’abord de la production textile, puis utilisé dans la fabrication de l’acie r (grâce au convertisseur Bessener, dès 1855, qui transforme la fonte en acier, indispensable à la si dérurgie pour la création des rails de chemin de fe r).

Pour autant, les techniques de production ne sont p as toutes modernisées vers 1850, même en Grande- Bretagne où le processus d’industrialisation est le plus avancé.

Tout au long du 19 ème , les techniques anciennes restent encore présentes.

Si l’usage de la machine à vapeur est généralisé ve rs 1850 en Grande-Bretagne dans la filature du coton et dans la sidérurgie, ailleurs on continue d ’utiliser l’énergie traditionnelle (moulin à eau, énergie animale et humaine).

La concentration des travailleurs en usine est une conséquence de la mécanisation.

Mais, à nouveau, le processus est lent et ne signifie pas la disparition des ateliers artisanaux.

Le travail artisanal, rural, à domicile se maintient dans de n ombreuses régions tout au long du 19 ème .

Ateliers et usines ont longtemps cohabités et se dé veloppent dans la complémentarité.

Ce qui différencie l’atelier de l’usine, c’est essentielle ment le mode de production : l’usine se caractérise par une production massive et en série (machinisme, tra vail à la chaîne).

Les industries textiles et métallurgiques se concen trent surtout sur les gisements de charbon et de minerai de fer, donnant naissance aux Pays Noirs (p rès des grandes villes où se situent la main- d’œuvre, les consommateurs et les ports).

Les ville s industrielles deviennent alors la trame d’une société ouvrière qui forme un monde en marge de la République.

3.

En revanche, la proto-industrialisation ne résis te pas à la « Grande Dépression », à laquelle succède une « deuxième révolution industrielle » La 2 nde révolution industrielle se caractérise par de mult iples inventions, qui utilisent 2 nouvelles sources d’énergie : le pétrole et l’électricité.

Aristide Bergès est, entre autres, l’inventeur du p rocédé d’utilisation des chutes d’eau pour produire de l’électricité (la « houille blanche », en référence à la houille noire ou charbon de la 1 ère « révolution industrielle »), tandis que l’Américain Thomas Edis on fabrique la 1 ère ampoule électrique.

L’électricité transforme la production industrielle , moins dépendante des mines de charbon, améliore l’éclairage des rues puis des foyers, facilite les transports urbains, améliore les possibilités de communication, permet la naissance du cinéma (frère s Lumière).

Le moteur à explosion révolutionne les transports.

Il associe l’électricité à une nouvelle source : le pétrole.

Quelques étapes de la 2 ème révolution industrielle 1869 : mise au point de la dynamo 1876 : invention du téléphone par Bell 1879 : lampe à filament (Edison) 1885 : Daimler et Benz mettent au point l’automobil e à essence 1890 : Branly et Marconi créent la TSF 1890 : cinématographe (frères Lumière) Suite à la « Grande Dépression », l’industrie rural e décline, ce qui fragilise davantage les campagnes.

Exode vers les villes pour trouver du travail.

Un nouvel artisanat urbain se développe ; sont emba uchés dans ces usines un personnel qualifié et des journaliers selon les besoin, donc soumis aux aléas de la conjoncture.

4.

La « révolution » des transports : la constructi on des chemins de fer est l’aboutissement de la 1 ère industrialisation, et l’apparition de l’automobile, le symbole de la 2 ème Le chemin de fer, association de la vapeur et de l’ acier, est une conséquence de l’industrialisation.. »

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