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LES JOIES ET LES PEINES DE LA FAMILLE

Publié le 11/10/2010

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famille

Lecture - Soirée en famille.

(Une famille vient de s'installer dans un nouvel appartement.)

Notre nouvelle salle à manger fut transformée comme l'ancienne en atelier de couture, et maman commença de rêver sur des patrons de papier gris. De gros ciseaux en main, elle, si vive, réfléchissait longuement avant de tailler à même l'étoffe. Parfois, elle nous criait : « Taisez-vous une minute, mes enfants, que je voie clair. « Nous faisions silence, frappés par la gravité de son accent, de son geste. Et soudain, avec un bruit crissant et glouton, les ciseaux mordaient le drap.

Joseph devait recevoir un complet de jeune homme avec, pour la première fois, un pantalon long. Il se montrait plein d'exigence... et maman disait : « Sois tranquille, ce sera comme chez le tailleur. «

Elle savait tout faire : couper les vêtements d'homme, faufiler, piquer, broder, tricoter, passer à la teinture, laver, repasser. Joseph, rassuré, s'asseyait sur un petit banc et surveillait mère. Ferdinand, dans un coin, dévorait quelque lecture. Cécile et moi, nous organisions notre royaume sous la table...

Mère se reprenait à chanter. Parfois elle faisait quelque confidence pensive touchant son travail. Elle disait : « Je vais bâtir. « Je savais bien qu'elle allait prendre une aiguillée de fil et coudre à grands points. J'avais toutefois le temps d'imaginer qu'elle pouvait, par magie, faire surgir de la table des murailles, des palais, des tours...

Papa, le plus souvent, rentrait pour dîner, une serviette bourrée de livres sous le bras. Nous lui disions : « Tu as l'air d'un écolier. « Cette remarque le faisait sourire et il posait sa serviette...

Ferdinand murmurait alors : « Qu'est-ce que ça veut dire : apicole ? « Papa répondait d'une voix nette, précise. Il savait tout et l'expliquait clairement... Parfois, l'explication donnée, père disait : « Vérifions. « II ouvrait sur la table un pesant dictionnaire. Tous ceux qui savaient lire venaient se grouper autour de lui. Maman s'affolait : « Attention aux épingles ! Attention à mes bâtis ! «

Alors, père commençait à lire. Maman cessait de se plaindre, et toute la famille écoutait religieusement.

G. DUHAMEL - Le Notaire du Havre. Mercure de France

 

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« a Fa Chez l'homme, la famille est une unité biologique liant plusieurs générations qui descendent d'ancêtres communs.

En cela, elle ressemble à d'autres «familles» du règne animal.

Toutefois, la famille humaine diffère en ce qu'elle constitue une cellule psychologique, sociale, culturelle et économique.

L a famille constitue depuis toujours la cellule de base de la société.

C'est en son sein que se forment, pendant les premières années de l'existence ses futurs citoyens.

Aussi l'État aide-t-il les parents dans leur tâche, par une politique fami­ liale appropriée (défense et protection de la mère et de l'enfant, allocations familiales, éducation, etc.).l..a famille procure un environnement stable et propice à la sexualité et à la reproduction.

Elle est un agent de socialisation.

Les institutions sociales et culturelles la reflètent et la renforcent.

En ce sens, elle n'agit pas seulement en. »

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