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Montrer le parti que l'on peut tirer des questions et de la curiosité des enfants, dans leur éducation et leur instruction.

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Comme les enfants ignorent beaucoup de choses, ils ont beaucoup de questions à faire; aussi en font-ils beaucoup. Il suffit de leur répondre précisément, et d'ajouter quelquefois certaines petites comparaisons pour rendre plus sensibles les éclaircissements qu'on doit leur donner. S'ils jugent de quelque chose sans le ....

« l l ~ t l 1 l 2.

La l)ut•iosité va comme au devant de l'instruction.

3.

Il faut profiter de leurs questions pour leur donner d11s notione sur tout •:e qui frappe leurs regards.

4.

Exemples pris à la campagne et à la ville.

Dez•elopptment.

Comme les enfants ignorent beaucoup de choses, ils nnt beaucoup de questions à faire; aussi en font-ils beaucoup.

Il suffit de leur répondre précisément, et d'ajoute•· quelquefois certaines petites comparaisons pour rendre pins sensibles les éclait·cissements qu'on doit leur donner.

S'ils jugent de quelque chose sans le bien savoir, il faut les embarrasser par quelque ques­ tion nouvelle, pour leur faire sentir leur faute, sans les confondre rudement.

En même temps, il faut leur faire apercevoir, non pm· des louanges vagues, mais par quel­ que marque effective d'estil!le, qu'on les approuve bien plus quand ils doutent et qu'ils demandent ce qu'ils ne sawnt pas, que quand ils décident le mieux.

C'est le wai moyen de mettre dans leur esprit, avec beaucoup de politesse , une modestie véritable, et un grand mépris pour les contestations qui sont si ordinaires aux jeunes gens peu éclairi~s.

Dès quïl paraît que leur raison a fait quelque progrt•s, il faut sc servir de cette expérience pour les prémunir contre la présomption.

Vous voyez, leur dira-t-on, que vous ôtrs plus raisonnables maintenant que vous ne l'étiez l'mm{•e passée; dans un an, vous verrez encore des choses qur vous n'êtes pas capables de voir aujourd'hui.

Si, l'année passée, vous aviez voulu juger des choses que vous savez maintenant, et que vous ignoriez alors, vous rn amiez mal jug{~.

Vous aUI'iez eu grand tort de pré­ trndre savoir ce qui était au delit de votre portée.

Il en ''"1 dr mt~mr aujomd'hui 1 s t•ho~rs qui vous restent ;. »

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