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pragmatique

Publié le 14/01/2013

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Résumé de Pragmatics Pragmatics écrit par linguiste américain Jean Stilwell Peccei est un manuel rudimentaire qui nous initie aux éléments principaux de cette discipline, dite la pragmatique. La pragmatique est une branche d'étude linguistique qui se concentre plutôt sur l'homme et sa relation avec un contexte particulier en analysant des énoncés linguistiques, contrairement à d'autres disciplines linguistiques qui visent seulement à étudier des éléments purement linguistique, tel que la phonétique, le lexique, la syntaxe et la sémantique, etc. En plus, avec le développement des contacts de plus en plus fréquents entre la linguistique et d'autres disciplines venant des sciences humaines, y compris la sociologie, l'anthropologie, la psychologie, etc., nous constatons une apparition des études interdisciplinaires, comme la sociolinguistique, la linguistique anthropologique, la psycholinguistique. Cependant, la pragmatique appartient-elle à cette catégorie ? D'après linguiste Jef Verschueren, en tant que recherche interdisciplinaire qui se base sur d'autres disciplines linguistiques, il nous semble que la pragmatique ouvre une nouvelle perspective et vise à faire une théorie des inférences que l'on tire des énoncés linguistiques sur la base de nos connaissances générales vis-à-vis du monde et d'hypothèses sur les intentions des locuteurs pour interpréter les vrais sens d'un locuteur, cachés sous une série de signes linguistiques dans la communication sociale. Après avoir lu le livre, intitulé Pragmatics, ce qui se fait écho dans notre mémoire, c'est le mot-clé tout au long du cheminement de l'auteur : « interpréter «. Dès le début, l'autre s'attarde en particulier sur la distinction introduite par le philosophe américain Paul Grice entre le sens pour le locuteur et le sens proprement linguistique des énoncés, à savoir le sens sémantique, ce qui nous donne une vision plus claire sur le centre d'intérêt dans l'étude pragmatique dont l'objectif est de tenter de répondre à la question : « Qu'est-ce que le locuteur veut dire ? « au lieu de « Que signifient les mots et les phrases ? « Ainsi, il s'agit d'une spéculation intelligente (an intelligent guesswork en anglais) pour analyser un certain énoncé. Qu'est-ce que c'est la spéculation intelligente ? Supposons un dialogue entre A et B. Après l'intervention de A, pour B, il y a un processus intermédiaire parfaitement personnel et intérieur entre la réception et la réponse au cours de la communication. C'est ce que Peccei appelle « établir des inférences «. Dans les chapitres suivant, l'auteur essaie de nous montrer ce qui constitue cette spéculation intelligente et comment elle fonctionne dans l'interprétation tout en introduisant trois types de références : l'implication sémantique (entailment), la présupposition et l'implicature. Ensuite, après avoir pu interpréter l'intention du locuteur et saisi les résultats provoqués par les inférences, nous nous intéressons à analyser l'énoncé du locuteur au trois niveau : locution (les mots et les phrases que le locuteur utilise), illocution (l'intention et la motivation du locuteur) et prélocution (les effets des énoncés sur l'allocutaire). C'est dans les deux chapitres suivants que l'auteur met l'accent sur l'acte de langage (speech acts) en divisant les énoncés dans six catégories selon l'intention du locuteur, la relation entre « les mots « et le « monde «, le responsable pour cette relation. Ici, nous empruntons ce tableau pour voir clair les six catégories : catégorie relation entre « mots&...

« types de références : l’implication sémantique (entailment), la présupposition et l’implicature. Ensuite, après avoir pu interpréter l’intention du locuteur et saisi les résultats provoqués par les inférences, nous nous intéressons à analyser l’énoncé du locuteur au trois niveau : locution (les mots et les phrases que le locuteur utilise), illocution (l’intention et la motivation du locuteur) et prélocution (les effets des énoncés sur l’allocutaire).

C’est dans les deux chapitres suivants que l’auteur met l’accent sur l’acte de langage (speech acts) en divisant les énoncés dans six catégories selon l’intention du locuteur, la relation entre « les mots » et le « monde », le responsable pour cette relation.

Ici, nous empruntons ce tableau pour voir clair les six catégories : catégorie relation entre « mots » et « monde » reponsable expositifs ( affirmer, nier, postuler, remarquer… ) mots représentent monde locuteur promissifs ( promettre, faire vœu de, garantir… ) mots vont représenter monde locuteur exercitifs ( commander, ordonner, pardonner… ) monde va adapter aux mots allocutaire comportatifs ( s’excuser, remercier, déplorer… ) mots représente monde psychologique locuteur verdictifs ( condamner, nommer, décréter… ) mots vont changer les monde locuteur interrogatifs mots représentent monde allocutaire Cependant dans la pratique, en analysant un contexte particulier, un énoncé dans une certaine catégorie selon la théorie de l’acte de langage peut assumer la fonction dans l’autre catégorie : Ex : « J’ai beaucoup de travail à faire ». Apparemment, c’est un expositif, mais si quelqu’un te dérange sans cesse en demandant « tu vas à la soirée ? Que penses-tu du film de Luke Besson ?...».

Cette phrase est tombée dans la catégorie « exercitif » pour dire : « Laisse-moi tranquille.

» Donc, l’acte de langage s’est divisé en deux parties : acte de langage direct et acte de langage indirect.

Donc, dévéloppé par John L.

Austin, de nombreux actes illcutoires ne peuvent être valablement accomplis que par des personnes qualifiées et placées dans une situation bien déterminée et pas par n’importe qui, ni dans n’importe quelle circonstance.

Ils sont alors, en pragmatique, soumis à des conditions de réussite (en anglais : felicity). Ex : A : locuteur, B : allocutaire conditions de réussite pour « exercitif » : a.

A demande à B à faire qch.

;. »

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