Analyse de texte, l'inconscient de Freud

« d'autre part elle est légitime.   I)                    Il faut prendre conscience de l'inconscience : une nécessité    Dans un premier moment, Freud affirme la nécessité de l'hypothèse, pour lui il y a des actes psychologiques conscients qui ne peuvent être expliqués que par des actes psychiques qui, eux, échappent au témoignage de la conscience qui n'a pas de valeur explicative totale, mais seulement partielle.

Malgré ce fait, beaucoup de personnes conteste l'existence de l'inconscient, Freud, lui veut dire qu'il ne faut pas s'obstiner à penser que seule la conscience nous donne accès au psychisme, on peut aussi y accéder de manière indirecte, par l'inconscient et c'est ce qu'il va essayer de démonter malgré le peu d'auditeurs qui prennent le temps de l'écouter et de se remettre en question, beaucoup d'avis divergent à ce propos.

Il existe de nombreux phénomènes cachés, inaccessibles, dont il est pourtant nécessaire d'admettre l'existence, car ces phénomènes, cet inconscient explique des actes manifestes.

Freud fournit des preuves contre ceux qui disent que l'inconscience ne pourrait habiter que les malades et non les hommes sains contre cet argument il part sur le principe du “aussi bien” : aussi bien le patient  que l'homme bien portant.

Pour le malade, Freud parle des symptômes psychiques et des phénomènes compulsionnels et pour « l'homme sain » il utilise des exemples connus de tous et constamment présent dans notre vie quotidienne comme les rêves et les actes manqués, ces derniers sont sont des blessures qu'on pense accidentelles et qui même si elles sont faites inconsciemment traduisent un résultat conscient d'une blessure qu'on a voulu s'infliger pour se punir, d'ailleurs Freud dit que « les accidents ne sont pas toujours accidentels ».

Malgré les preuves qu'il tente d'apporter pour démontrer l'existence de l'inconscience, les cartésiens s'entêtent à contester un quelconque libre arbitre qui rentrerait en contradiction avec la conscience, cependant, Freud nous explique que ce n'est pas rentré en contradiction mais plutôt compléter « les données de la conscience qui sont extrêmement lacunaires », une fois les lacunes comblées, l' "accumulation", s'ordonne, un “ensemble” cohérent se dessine.

C'est l'inconscient qui prend sens. C'est pour ça que Freud recommande d'aller au-delà de l'expérience immédiate, d'aller au-delà du conscient, jusqu'à forger l'hypothèse de l'inconscient, pour lui il y a une pensée en dehors de la conscience.

Pour. »