Analyse texte Berkeley
Publié le 07/10/2013
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sensibles.
(Pour le non-philosophe, la connaissance comprend 3 termes : 1) au dehors, l'objet R éel,
existant en soi, R ce R m'envoie la signification de son existence, c'est 2) la P erception P ; cette
perception, je la reçois en moi, 3) S ujet S.
Par exemple : cette table (R), la perception que de cette table
(P) j'ai, moi (S).
R→ P→ S.
Pour le philosophe Berkeley, R n'existe pas indépendamment de P.
La
connaissance s'explique par un schéma à deux termes seulement P→ S.
Exemple : quelle est la réalité
de cette table ? Seulement l'ensemble des représentations que je groupe autour de ce nom : la table.
Hors de ces représentations, il n'y a pas de substance de la table - substance ce qui se tient – stare –
dessous - sub).
Berkeley rejette la substance matérielle qui prétend se tenir derrière les choses.
Il
procède à sa démonstration par une analyse de la perception sensible - la perception d'une cerise - du
début du texte jusqu'à l'avant-dernière phrase, ce que nous considérons comme le premier moment du
texte.
Il formule sa thèse dans la toute dernière phrase, le second moment du texte : les choses
sensibles ne sont que des idées, c'est-à-dire des perceptions, ce qui n'enlève rien à leur réalité (la
cerise est donc réelle, je suis sûr que la cerise existe, qu'elle est réelle, répète-t-il) mais cette réalité
n'est pas une matière indépendante de la perception.
Dans la recherche de l'intérêt philosophique de
ce texte nous nous demanderons comment une réalité dont la nature est ou serait fondamentalement
hétérogène à celle de la pensée pourrait être comprise par celle-ci.
Il y a en effet comme un abîme
infranchissable entre les deux mondes, celui des choses (y compris notre propre corps) et celui de
l'esprit (notre âme).
(Comment, par exemple, passer du mouvement vibratoire dont parlent les
physiciens (le réel - quel réel ? - décrit ou construit ?) au son "réel" que nous entendons.
Cf.
le vrai
cube, en soi, indépendant de nous et le cube, pour nous hommes, avec au plus 3 faces et 9 arêtes, Cf.
le vrai soleil, les étoiles déjà éteintes dont nous continuons à voir l'éclat ; le vrai Dieu et "mon Dieu !" ; la
mort et ma mort ; l'origine et mon origine : ma naissance ou ma conception : toute origine a une origine ;
la vérité et la vérité comme « suite d'erreurs rectifiées » (les lois scientifiques vraies mais provisoires) ;
la justice et les changements du droit ( nos lois juridiques et morales).
Présentation du texte de Berkeley extrait de Principes de la connaissance humaine , 1710
Dans cet extrait des Principes de la connaissance humaine , le philosophe anglais Berkeley interroge le
sens de ce que nous appelons l'existence d'une chose.
Prenons, nous dit-il, une cerise.
Qu'est-ce qui
nous permet de dire qu'elle existe, qu'elle est réelle ? La réponse tient en ces mots : ce sont nos cinq
sens qui, en étant affectés par des sensations, nous informent de la réalité et de la présence actuelle de
cette cerise.
« Je vois cette cerise, je la touche, je la goûte [ ...] la cerise est donc réelle ».
En dehors de
ces sensations, la cerise n'existe pas : « Enlevez les sensations de sou plesse, d'humidité, de rougeur,.
»
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