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ARISTOTE ET LE POLITIQUE

Publié le 13/09/2018

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aristote

Oligarchie=prône répartition proportionnelle des charges selon la richesse

Démocratie= prône une répartition proportionnelle selon la liberté

On a donc ici des critères de distribution qui arrangent les intérêts de classe.

Ici, nous avons soit la masse qui gouverne avec comme principe absolue la liberté soit les oligarques qui veulent que seuls les riches gouvernent et érigent alors comme critère absolu la richesse.

Donc, on a une confusion des intérêts individuels et de la cité. On vit donc avec les autres par soucis d’utilité. Or, pour Aristote la cité doit être le plus grand bien pour tous et non pas une nécessité.

 

La défense de la souveraineté populaire

C’est le plus stable des régimes, le plus socialement équilibré et également le moins aventureux car il est difficile de corrompre le peuple entier.

C’est également le seul qui permet l’alternance réelle des charges entre les citoyens.

« La masse, prise en corps, est supérieure aux individus, même les meilleurs » et cette souveraineté s’exerce en accord avec les lois.

La souveraineté populaire permet de mieux délibérer et juger de la multiplicité des points de vue.

Pour Aristote l’alchimie qui se crée entre les citoyens les mène à un niveau surhumain de vertu.Cependant lorsque le peuple manque d’hommes, de biens pour enrichir les décisions collectives ; la royauté peut s’avérer préférable.

aristote

« Donc « la cité a pour fin le souverain bien », elle est l’instance la plus élevée mais elle englobe également le tout; forme hiérarchique et extensive. L’homme pour atteindre sa plénitude va avoir cette tendance naturelle à vivre dans une cité.

Aristote affirme alors que « L’homme est par nature un animal politique ».

Pour atteindre son essence, il ne peut s’épanouir que dans une cité qui a les fins les plus élevées.

Donc même si la cité n’est pas une organisation originelle, elle demeure naturelle ; à l’image de l’homme qui est un être parlant par nature même si il ne parle pas à sa naissance. Le but encouru est donc la réalisation du bonheur. B) Les notions autour de la cité : Notion de citoyen : Le citoyen est défini comme « celui qui participe à un des pouvoirs de la cité » . Aussi, la cité repose sur des relations de pouvoirs et d’autorité, mais l’autorité politique se distingue des autres autorités en ce qu’elle est une relation entre égaux. De plus, Aristote ajoute que les conditions d’accés à la citoyenneté diffèrent selon le régime considéré. Mais quelque soit celui-ci: « On est citoyen que si on est au moins investi du pouvoir délibératif et judiciaire » .

Il est donc acteur de la vie politique.

Les citoyens se définissent ainsi par le pouvoir qu’ils disposent les uns sur les autres.

Seuls les hommes peuvent être citoyen. . La vertu politique : elle s’apparente à la capacité de commander pour le bien de tous c’est la notion d’intérêt général.

La pratique du politique est dissociée de la morale dans le sens où elle n’est plus subordonnée à la philosophie mais est affaire de prudence et d’expérience.

Elle ne dépend donc pas d’une connaissance de l’universelle mais plutôt de l’intuition ; la prudence est vertu propre de celui qui pratique la politique alors que la sagesse est nécessaire pour celui qui dirige un monde divin.

Ainsi la prudence est celle qui permet l’adaptabilité au monde humain.

C’est l’autonomie du politique par rapport à l’éthique alors qu’elles étaient indissociable pour Platon. II) Approche à la fois analytique mais et normative : A) La classification des différents régimes : La définition d’un régime ou d’une constitution (polyteia) est pour Aristote une « organisation des différentes magistratures et surtout de celle qui est souveraine entre toutes, le gouvernement de la cité ».

Un régime est déterminé par les rapports entre les différents organes de décision politique et les rapports entre les différents pouvoirs et le pouvoir central : le gouvernement. La question de qui gouverne définit en partie également le régime. Il y a deux critères de classification: -le nombre de gouvernants. »

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