Aristote: Syllogisme et sophisme
Publié le 17/04/2009
Extrait du document

- thèse exposée dans le texte
Les arguments sophistiques sont des parasyllogismes (syllogismes apparents) fondés sur l'ambiguïté des mots.
- argumentation
► Les mots sont des signes (symboles). ► Il ne peut y avoir adéquation parfaite du langage au réel. ► Les faux raisonnements reposent sur la polysémie ou l'homonymie des mots. (En fait selon Aristote, les sophistes usent de l'homonymie, de l'amphibologie, de la prosodie, de la combinaison, de la division et de la forme même des mots.) Ex. : Tout ce qui est rare est cher, un cheval bon marché est rare, donc un cheval bon marché est cher. Pour d'autres exemples de sophismes, cf. YEuthydème de Platon.
- enjeu du texte
• Problèmes : — de la définition des lois permettant le bon usage du langage (cf. la Logique d'Aristote) ; — de la création d'une « langue rigoureuse « susceptible d'éliminer les faux raisonnements. (Remarque : Aristote ne s'est-il pas fait prendre lui-même au piège du langage, en prenant par exemple les catégories propres au grec pour des genres de l'être ?) • Problème de la sophistique comme instrument politique.
1) Par nécessité, nous usons de mots, qui sont des symboles des choses (= des signes). 2) Il ne peut y avoir adéquation parfaite du langage au réel (car ces symboles sont en nombre limités, non les choses). 3) Il y aura donc une polysémie ou une homonymie des mots. 4) Cette polysémie et cette homonymie peuvent conduire à de faux raisonnements (parasyllogismes) volontaires (emploi sophistique du langage) ou involontaires.
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