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Avons nous besoin d'amis ?

Publié le 22/02/2012

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L'homme heureux a-t-il besoin d'amis ? Cette question peut sembler inutile: qui, se découvrant heureux, déciderait de rompre avec ses amis ? Ms elle en cache une autre : être heureux, est-ce se suffire à soi-même ? Il est logique de le penser, puisque le bonheur est pleine réalisation de soi-même. Ms dès lors, l'amitié devient superflue. Est-ce à dire que les ho ne vivent ensemble et ne s'apprécient que parce que les échanges st nécessaires, voire pour supporter leurs malheurs ? C'est contre cette représentation pessimiste des rapports humains, et pour redonner à l'amitié un sens pleinement positif, qu'Aristote élabore sa démonstration. L'homme a t il besoin d'avoir des amis pour être heureux ? ou bien ne peut-on pas être heureux dans la solitude ? Le mot grec philia, que ns traduisons par amitié, avait deux sens: l'affection qui unit deux personnes qui se sont choisies l'une l'autre et l'attachement qui unit entre eux les habitants d'une cité. Le premier sentiment est l'amitié privée, le second l'amitié civique.

« un plaisir indispensable.

Elle est nettement valorisée par rapp à l'amour car elle est + stable et + intellectuelle.

SelonÉpicure en effet, l'amour, issu de la passion, serait dangereux car instable et source de souffrances.

La vie del'épicurien est dc à la fois une vie d'ascétisme (vie sans rien de superflu) et une vie de jouissance des bons plaisirs :l'amitié, la philosophie; une vie ancrée ds le présent.

« Parmi les choses dt la sagesse se munit en vue du bonheur,de bcp la plus importante est la possession de l'amitié.

» Cet homme, en définitive, n'a d'autre quête que le bonheur.Ainsi Épicure pose question de la sincérité de l'amitié.

Qu'est-ce qu'un véritable ami ? Ct définir l'amitié vraie ? prÉpicure, le véritable ami est avant tt celui qui prévient les besoins de l'autre, lui évitant ainsi troubles de l'âme et luipermettant d'accéder à ataraxie.

L'amitié est finalement un des plaisirs du sage, de très loin supérieur à la passionamoureuse source de malheurs.

D'ailleurs dans sa lettre à Ménécé, Epicure conçoit le bonheur dans le repos ; oùl'homme sage serait retiré du monde, mais vivrait dans la quiétude, entouré d'amis.

L'amitié serait par csqut unbesoin nécessaire pour vivre pleinement et vivre heureux. TRANSITION II) NON ON A PAS FORCEMENT BESOIN D'AMIS a) Le sage n'a pas forcement besoin d'amisPlaton affirmait ds La République, "le sage est l'ami de lui même".

Autrement dit, le sage réconcilierait certainestendances de son être en soumettant ses passions et ses impulsions à l'arbitrage et à la direction de sa raison.

Ainsile sage serait finalement celui qui réussissait à s'unifier lui même par la raison.

Dc, si le sage est l'ami de lui mm, il nedevrait pas, à proprement parler, avoir besoin d'autres "amis", extérieurs à lui même.

Ainsi s'il est vrai que le sageest autosuffisant, ce n'est pas forcement qu'il ne veuille point d'ami – co l'affirme Séneque dans sa Lettre àLucilius – mais « c'est qu'il peut s'en passer ».

En ce sens, possédant ttes les vertus, le sage n'est attaché àrien d'extérieur à lui, il cultive sa propre sagesse pr elle même.b) Certains ho ne ressentent pas le besoin véritable d'avoir des amisLa négation de ressentir le « besoin d'amis » peut également résulter d'un choix personnel ou d'un caractère qui nsest propre.

Même si le + svt l'être hum a besoin d'être reconnu, compris, et aimé, il recherche parfois consciemmentet volontairement l'isolement.

Mais sa solitude intérieure ne compromet en rien son équilibre.

Ce choix de vie, dictépar un besoin d'autonomie, lié à sa propre personnalité, son ressenti, n'exige pas le partage et la communicationchoisie ac des amis.

Il accepte alors les échanges plus ou moins imposés de son quotidien, car l'isolement total n'apas sa place le plus svt ds son cadre de vie.

Ainsi le non-besoin d'amitié peut être une démarche intérieure voulueet choisie qui pourrait éventuellement être bénéfique et source de bonheur pr le sujet dès lors qu'elle est acceptéeet non subie.

Parmis les ho qui pourraient se complaire ds une forme d'isolement à l'égard de tte forme éventuelled'amitié, on pourrait citer certains ermites ou anachorète visent le bonheur ds la solitude face à dieu, dans uneunique quête de spiritualité et non de sociabilité amicale.

Ou bien, co l'affirme KIERKEGAARD, philosophe danois, onpourrait affirmer que le chrétien n'a pas besoin d'amis puisqu'il ne peut être sélectif en raison de l'amour qu'il se doitde porter envers son prochain (& dc envers ts).

Il ne peut dc pas veritablement rechercher l'amitié ds sonexclusivité car il ne peut être exclusif. c) REJETFinalement, l'amitié est une communion qui - par définition - exige une volonté forte d'ouverture à l'autre.

Or si àtravers la personne d'autrui, l'ho recherche seulement sa propre satisfaction, l'assouvissement de ses propres désirs,alors il ne recherche pas l'amitié en tant que telle.

En ce sens, nous pvons dire qu'il se trouve ds une formepermanente de rejet de l'amitié.

Ainsi ds l'Etique à Nicomaque, Aristote s'interroge sur le fait que, si l'on considèreles relations amicales ds lesquelles chacun poursuit un but différent, ct ces formes d'amitié pourrait-elles prétendreêtre stables ? En effet si l'on considère que l'amitié consiste – co Aristote l'affirme - à aimer un autre soi-même, on constate que les hommes pervers sont déchirés entre leurs inclinations et leur raison et, et par csqt,étant incapables de s'aimer soi-même, il st incapables d'amitié. TRANSITION III) SYNTHESEa) Quels st pbs que pose l'amitié ?Tout d'abord, n peut se demander ct faire tenir le lien de l'amitié surtout qd le nombre d'amis devient trop important.A partir de quand avons-nous trop d'amis ?C'est à dire, à partir de quand le nombre excessif se fait au détriment de l'amitié ? C'est le concept grec depoluphilia qu'on peut traduire par la multitude d'amitié.

Ainsi si l'on possede trop d'amis, il semblerait que les devoirsque mes amis vont m'imposer, vont se contredire, je ne pourrais pas être servant, aimable envers ts mes amis.

Celapourrait entrainer d'autre questionnement :est-ce que d'autres amis peuvent aussi s'aimer entre eux ? Toutsimplement est-ce qu'on forme une communauté d'amis ? Faudrait-il une circulation de liens amicales entre tous.L'amitié serait donc une sélection entre tous.

Pas de contradiction entre les amis.

La limite de l'amitié repose sur lavertu des Hommes.

Vivre ensemble avec tous ses amis, est malheureusement impossible.

Ainsi selon Arisote, il seraitbon de ne pas chercher à avoir le plus grand nombre d'amis possible, mais une quantité suffisante pour la vie encommun.. »

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