Devoir de Philosophie

Avons-nous des devoirs envers la vérité?

Publié le 09/02/2016

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Nous avons des devoirs envers la vérité dès lors que celle-ci concerne directement nos relations avec les autres.

 

En dernier lieu, respecter la vérité, c'est respecter autrui. Dire la vérité à un ami, c'est lui prouver toute la confiance que j'ai en lui. Faire preuve de probité et de rigueur intellectuelle, c'est, pour le savant, contribuer au progrès de l'humanité. Vouloir la vérité et rien que la vérité en matière pénale, c'est garantir le respect de la justice. Concernant cette vérité

qui renvoie aux phénomènes naturels, il n'est guère à propos de parler de devoirs. Les principes qui régissent l'organisation du système solaire sont immuables. Chacun de nous constate qu'un jour dure vingt-quatre heures, que le soleil se lève chaque matin, etc. Nous n'avons aucun devoir envers les lois naturelles. Elles ne dépendent pas de notre volonté. Elles gouvernent de manière immuable la nature. L'homme doit se contenter de les comprendre.

« Nous n'avons pas de devoirs envers la vérité Nous n'avons pas plus de devoirs envers la vérité qu'envers une loi physique.

L'esprit ne crée pas la vérité, ilia découvre.

Préexistante à la pensée, nous l'admettons comme l'on admet un phénomène naturel.

La vérité a tou­ jours triomphé Q ue l'on respecte la vérité ou qu'in­ tentionnellement on l'ignore, le résultat demeure le même .

Je «La vérité subsiste éternel- leme nt.» Blaise Pascal, Pensées peux toujours prétendre que la terre est plate.

Si je parcours sa surface en ligne droite , arrivera un moment où je retour­ nerai au point de départ .

A moins d'avoir perdu la raison , je serai forcé de reconnaître que je me suis trompé.

je ne suts pas cré teur de vérité 'homme est créateur de valeurs morales .

Il a, effectivement, par rapport à ces valeurs des devoirs.

Mais quels devoirs puis-je avoir par rapport à ce que je ne crée pas et qui s'impose à moi avec la force de la nécessité ? 2 et 2 font 4.

Il ne relève pas de la morale d'admettre cette vérité indubi­ table.

C'est naturelle­ ment que l'e nfant conçoit les règles de calcul, et non parce qu'il obéit à un quelconque impéra­ t if éthique.

Il y a une grande différence entre admettre et avoir de •oirs voir des devoirs signifie qu e je m'im­ pose volontairement d'agir en conscience en contrôlant mes pen­ chants .

Voilà qui n 'a pas lieu d 'être eu égard à la vérité.

Il ne dépend pas de moi d'être un être fini qui , pour cette rai­ son , a besoin de l'exis­ tence des autres pour vivre.

Ou bien j'ad­ mets cette vérité, ou bien je la refuse et par là même nie ma propre existence .

Nous n'avons de devoirs que par rapport à nous-mêmes et par rapport à autrui.

Il dépend de nous de découvrir la vérité .

Mais la vérité ne dépend pas de notre volonté.

Elle s'impose à l'esprit qui la conçoit.. »

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