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BAC PHILO 2007 TL

Publié le 27/09/2012

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BAC PHILO 2007 TL Sujet 1: Est-ce seulement pour connnaître que nous cherchons la vérité? A priori, il semble évident de vouloir chercher la vérité pour connaître. Mais alors quelle différence y aurait-il entre le savant et le philosophe? Longtemps, ces derniers furent mathématiciens; or, si les équations procèdent bien d'une quête de vérité, elles ne nous disent rien du réel. La question associe la recherche de la vérité à une finalité: « pour connaître «. Mais ne procède-t-elle pas aussi de causes premières? Nous pourrions ainsi vouloir la vérité parce que nous ne comprenons pas, ou parce qu'on nous mentait. A moins que nous ne cherchions la vérité pour rien, gratuitement, parce que cela ferait partie de notre essence. Alors, chercher la vérité, ne serai-ce pas rechercher la sagesse? Sujet 2: Peut-on ne pas vouloir être libre? Comment diable pourrait-on ne pas vouloir être libre? D'ailleurs, a-t-on seulement le choix? N'est-on pas libre par essence? A bien y réfléchir, pourtant, qui peut prétendre savoir qu'il est libre? Ne peut-on se croire libre sans l'être? Si la liberté ne consiste pas à suivre mes impulsions immédiates mais à faire oeuvre de volonté en dépassant les frustrations, ne sera-ce pas le cas? Se croire libre, ce serait ne pas le vouloir? D'ailleurs, les occasions ne manquent pas, où la société nous encourage à préférer à la liberté des notions comme la sécurité, le confort, voire la richesse et la célébrité. Mais si je veux « ce qu'on veut «, ne deviens-je pas une victime consentante? Sujet 3: Bergson L'Energie spirituelle. Dans ce texte, Bergson semble reprendre une thématique très cartésienne: la conscience procède de l'évidence et non du ra...

« BAC PHILO 2007 TS Sujet 1: Peut-on être injuste avec soi-même? D'emblée, la question semble très étrange, pour ne pas dire inepte.

Chacun accordera volontiers la triste tendance humaine à être injuste envers les autres.

Souvent d'ailleurs, nous nous proclamons victimes de l'injustice générée par autrui.

Mais la justice ne requiert-elle pas un recherche de proportion et d'équivalence qui perdrait son sens si elle ne sortait pas de moi- même? Pourtant, être juste, c'est aussi juger.

Or, suis-je le mieux placer pour me juger moi-même? Suis-je à même d'apprécier mes capacités, mes pensées et mes actes à leur juste mesure? Mais si j'ai besoin de la reconnaissance d'autrui pour ne pas me dévaloriser je ne suis pas à l'abri de la partialité des autres.

Le droit n'est-il pas alors la seule instance capable d'opposer à tous la même justice? Sujet 2: Pourquoi cherchons-nous à connaître le réel? D'emblée, la question présuppose que nous cherchons, au moins de temps à autre, à connaître le réel.

Mais qu'est-ce-que le réel? Si nous cherchons à le connaître, c'est que nous l'ignorons.

Or, ne va-t-il pas de soi? Le vrai problème est peut-être dansl'ambiguité du mot « pourquoi ».

Celui-ci renvoie à une ou plusieurs causes; nous chercherions à connaître le réel par curiosité, ou par nécessité pratique, afin de mieux le dominer. Mais « pour quoi » signifie aussi la finalité, l'objectif.

En ce sens, la connaissance du réel serait plutôt une quête.

Mais alors vers quoi? Vers la sagesse? A moins que nous ne cherchions pour rien, gratuitement, juste parce que telle serait notre condition.

Ce ne serait pas tant la connaissance du réel qui nous distinguerait des autres vivants, lesquels sont générallement très bien adaptés, mais plutôt la conscience de notre ignorance. Sujet 3 : Durkheim L'Etat et la société civile. Le texte d'Emile Durkheim est complexe.

En effet, dans son apologie du rôle libérateur de l'Etat, il ne se distingue guère du Hegel de la Phénoménologie de l'Esprit.

Dans sa critique des dérives autoritaristes des institutions étatiques, il rejoint une tradition qui culmine avec des anarchistes comme le Bakounine de l'Etat contre les libertés. Mais l'insistance portée sur les goupes sociaux est bien spécifique de celui qui a donné à la sociologie ses fondements méthodologiques.

Nous avons même affaire à un texte d'actualité, dans la mesure où Durkheim défend l'idée d'un rôle à jouer pour les forces issues de la société civile contre le pouvoir absolu.

Mais les goupes sociaux ne doivent pas devenir des groupes de pression et doivent à leur tour être régulés par l'Etat.

Mais dans quelle mesure?. »

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