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INTRO Une opinion est un avis, une représentation abstraite, élaborée par la pensée, d’un être, d’un rapport, d’un objet.

Publié le 15/10/2016

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INTRO Une opinion est un avis, une représentation abstraite, élaborée par la pensée, d’un être, d’un rapport, d’un objet. Cela peut être également un concept. Cela peut être aussi un jugement personnel que l’on s’est forgé sur une question ou un sujet en discussion qui ne relève pas de la connaissance rationnelle et qui, par conséquent n’est pas forcément juste et donc discutable. Elle peut s’opposer à la vérité, à ce qui est réel, ce qui existe en fait. Elle peut s’opposer à ce qui est imaginé, rêvé, fictif. La réalité dépasse la fiction ou s’accorde avec le sentiment de ce que quelqu’un a de la réalité est une idée, une proposition qui emporte l’assentiment général. Définissons ensuite la démonstration. On parle de l’action de démontrer, de rendre évidente la vérité d’une loi scientifique, d’un raisonnement ou encore d’une donnée objective. L’association d’idée est souvent faite entre preuve et démonstration. Il est important de souligner que la démonstration est un type de preuve mais que ce n’est pas le seul. Au sens fort du terme philosophique, démontrer c'est prouver qu'une conclusion découle nécessairement d'un ensemble de prémisses déjà admises comme vraies, appelées axiomes. Nous chercherons à savoir s’il est probant de démontrer ses opinions compte tenu de leur versatilité que ce soit sur le plan individuel ou collectif. Pour ce faire, nous présenterons un raisonnement suivant les deux axes suivants. Nous tenterons dans une première partie de chercher à démontrer qu’il est souhaitable d’argumenter pour permettre la validation de ses opinions.

« Nous allons, dans cette première partie élucider la pertinence de la démarche visant à la démonstration de ses opinions.

Nous commencerons ici par citer Descartes, grand philosophe français du XVIIe siècle, qui s’est interrogé sur la pertinence et le bien fondé de ses opinions.

« Il y a déjà quelque temps que je me suis aperçu, que dès mes premières années j'avais reçu quantité de fausses opinions pour véritables, et que ce que j'ai depuis fondé sur des principes si mal assurés, ne pouvait être que fort douteux et incertain; de façon qu'il me fallait entreprendre sérieusement une fois en ma vie, de me défaire de toutes les opinions que j'avais reçues jusques alors en ma créance, et commencer tout de nouveau dès les fondements, si je voulais établir quelque chose de ferme, et de constant dans les sciences » Aujourd’hui, cette question de la perception de l’opinion est toujours d’actualité et soulève toujours le même questionnement pour celle ou celui qui veut approfondir sa vérité, par extension, ce questionnement devrait être le fondement de toute activité publique. Dans un premier temps, nous pouvons chercher à expliquer la source de motivation qui conduit un individu à démontrer ses opinions.

Selon moi, un individu qui cherche à démontrer ses opinions doit être lui-même convaincu de ce qu’il cherche à prouver.

Cela nécessite une quête personnelle à la manière de Descartes.

Cependant, si ce même individu porte un opinion, il est par définition convaincu que ce qu’il pense est vrai, et ne doit logiquement pas éprouver le besoin personnel de démontrer ce qu’il pense.

Ce chemin de réflexion peut nous conduire à nous demander s’il ne le fait donc pas pour pousser l’approbation d’un aura, d’un public à ses opinions afin de tenter de convaincre une possible opinion publique, qui est très souvent manipulée et ne fait l’objet d’aucun contrôle quelque soit l’organe de contrôle mis en place. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 déclare que tout individu à droit à la liberté d’opinion et d’expression ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre sans considération de frontières les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.

Dès lors, il semble logique conformément à l’extrait de l’enquête sur l’entendement humain de David Hume, de fonder son opinion sur d’une part la vérité amenée par la démonstration mathématique.

David Hume illustre dans son ouvrage avec : « Le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés, cette proposition exprime une. »

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