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Camille PISSARRO: LA BERGERE

Publié le 26/02/2010

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Camille PISSARRO 1830-1903  • La Bergère, ou Jeune Fille à la baguette  • Huile sur toile 81 cm x 65 cm  • Signé et daté en bas « C. Pissarro 1881«  • Peint en 1881  • Localisation : Paris, musée d'Orsay  • Expositions: Paris, 1882 1883,1900, 1910,1928,1930,1981 ; Londres, 1883, 1905; New York, 1886,1897    C'est Degas qui conseille à Pissarro de se lancer dans les personnages. Le peintre accepte et, en 1881, il présente ce chef-d'OEuvre : une simple paysanne. Il attendra un siècle et demi pour être enfin reconnu...  Au début des années 1 880, le mouvement impressionniste, qui fête sa septième exposition, semble s'essouffler. Seul Camille Pissarro ne change pas. Il continue de peindre les merveilleux paysages qui ont fait sa renommée.     

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« Seul Camille Pissarro ne change pas.

Il continue de peindre les merveilleux paysages qui ont fait sa renommée. L'OEUVRE En cette année 1881, pourtant, les habitués des expositions impressionnistes vont voir une évolution sensible chezle peintre.

Lui, le chantre du paysage, montre cette année-là près de trente tableaux dont beaucoup sont despersonnages et certains même des portraits ! Une gageure pour un artiste qu'on avait toujours cru incapable dereprésenter la figure humaine.

C'est Degas qui lui aurait conseillé de se lancer dans cette nouvelle voie, et la poseque prend cette jeune bergère ressemble curieusement à certains pastels du maître de la danse. LA COMPOSITION Oubliant la perspective qui donnait tant de profondeur à ses paysages, Pissarro traite tout son tableau en un aplat,le paysage ne servant que de toile de fond au personnage.

Celui-ci est traité en petites touches serrées decouleurs vives ou assourdies, et seul un habile jeu de lumière dessine les ombres et modèle l'ensemble de lapaysanne.

Il y a dans cette jeune fille les prémices de ce que les spécialistes appelleront le «néo-impressionnisme». LA CRITIQUE La critique, pourtant, continuait à voir en Pissarro un représentant de second plan du mouvement.

En 1904, CamilleMauclair, historien, le classait comme «peintre secondaire»: « Ses toiles témoignent de hautes qualitésd'observation sincère, elles sont 'un homme qui aime profondément la vie rustique...

Mais il ne faut pas chercher encette peinture séduisante, vivante et claire, des dons psychologiques et des sentiments profonds...

» Il faudraattendre le...

cent-cinquantième anniversaire de sa naissance, en 1981, pour qu'une grande rétrospective lui soitconsacrée. L'HISTOIRE En 1881, Pissarro mit cette toile en dépôt chez le marchand de tableaux Durand-Ruel.

Elle ne fut enfin venduequ'en...

1910 ! Achetée par le comte Isaac de Camondo, elle entrera dans les collections nationales, par legs, à lamort de ce dernier.

D'abord au musée du Jeu de paume, elle est aujourd'hui à Orsay. LA COTE L'offre est abondante, mais les prix sont nettement inférieurs à ceux des Renoir ou des Monet.

On a noté une pointeà plus de 32 millions de francs pour les Quatre Saisons, à New York en 1990.

Le prix des toiles s'échelonne de200000 F à 10 millions de francs.

Les dessins, nombreux également, sont cotés de 5 000 à 50000 F.. »

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