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CARACTÈRE ET LIBERTÉ

Publié le 16/03/2011

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   A) Qu'est-ce que le caractère?    La psychanalyse s'intéresse à l'histoire individuelle de l'homme.    La caractérologie adopte un point de vue de structure, un point de vue statique.    La psychanalyse évolutive et dynamique, où tout résulte de l'histoire s'oppose à la caractérologie, comme l'Histoire à la sociologie.   

« Le caractère offre des éléments discordants; mais plurivalents : il y a liberté dès qu'il y a pluralité puisqu'il y a desissues multiples.

La psychodialectique ajoute aux aptitudes la considération des défauts et offre une libertéd'exploitation, de compensation.

Il y a des contradictions possibles comme pour les tendances.

On peut surmonterou exploiter les discordances.

Le caractère ne forme qu'un cercle de conditions qui situent le moi.

Leur exploitationpossible, leur composition, leur harmonisation font que l'homme n'est plus un instrument passif et irresponsable; ildoit comprendre, apprécier les invitations de sa réalité. Ce mélange de déterminisme et de liberté a moins d'allure théâtrale que le déterminisme absolu d'un Spinoza ou d'unNietzsche et que la liberté absolue de Sartre.

Mais c'est une vue plus vraie et qui n'enlève rien au drame del'existence.

Nous ne savons pas quel est, en nous, le dosage du mélange.

Quelle est la part du déterminisme etquelle est la part de la liberté? Même pour soi-même il est impossible de le savoir, cela reste un mystère pourchacun de nous.

Nous ne pouvons pas nous juger parce que nous ne pouvons pas nous connaître. A cette question fondamentale — à laquelle nous ne pouvons pas répondre nous-mêmes — il y a deux réponses : 1° Ce n'est pas un de nos égaux qui est capable de nous connaître. 2° Si quelqu'un nous connaît, il est supérieur à nous. Nous ne pouvons nous connaître; aucun individu, aucune collection d'individus ne peut nous connaître; nousdemeurons donc inconnus à nous et à nos égaux : il n'y a pas de vérité de l'homme car le dosage liberté-déterminisme reste inconnu.

S'il y a une vérité de l'homme, elle ne peut être connue que par un être surhumain :Dieu. C'est une alternative : 1° ou bien nous restons mystère pour nous et pour les autres; 2° ou bien, à l'instant de la mort, un regard surhumain voit la vérité, voit le dosage de liberté et de fatalité (c'est-à-dire de ce qui constitue nos excuses).

C'est Dieu. La seconde réponse pose des problèmes, en particulier celui de la prescience divine et de la liberté humaine. La première réponse débouche, d'une part sur la position de Sartre qui connaît l'angoisse, mais refuse l'absurde, carl'homme, entièrement libre peut se créer des valeurs ; d'autre part sur la position de Camus qui croit à « l'absurde »de la vie.

Ni chez l'un, ni chez l'autre, il n'y a à proprement parler de vérité de l'homme.La personnalité sera la synthèse que nous essaierons d'établir à partir de notre caractère avec nos acquisitions envue d'une certaine valeur : ce n'est pas un état mais une action, dont le principe est la liberté.. »

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