Changer est-ce devenir qqn d'autre?
Publié le 02/11/2012
Extrait du document
«
courageux peut s'avérer n'être qu'un lâche, etc. ; mais la pure conscience d'être, elle, est nécessairement vraie.
Ainsi, Descartes, au terme de la démarche du doute méthodique, découvre le caractère absolument certain de
l'existence du sujet pensant : « je pense, donc je suis ».
Quand bien même tout ce en quoi je crois n'aurait pas
plus de vérité que le contenu de mes songes, une certitude demeure, celle que j'existe, et aucun doute, aussi
exagéré soit-il, ne peut la remettre en cause.
• Descartes fait ainsi du phénomène de la conscience de soi le fondement inébranlable de lavérité, sur
lequel toute connaissance doit prendre modèle pour s'édifier.
3. Comment concevoir la conscience ?
• Que je sois certain que j'existe ne me dit pas encore qui je suis. Descartes répond que je
suis« une substance pensante »absolument distincte du corps.
Pourtant, en faisant ainsi de la conscience une
« chose » existant indépendamment du corps et repliée sur elle-même, Descartes ne manque-t-il pas la nature
même de la conscience, comme ouverture sur le monde et sur soi ?
• C'est ce que Husserl essaie de montrer : loin d'être une chose ou une substance, la conscience est une
activité de projection vers les choses.
Elle est toujours au-delà d'elle-même, qu'elle se projette vers le monde,
ses souvenirs ou l'avenir, à chaque fois dans une relation ou visée que Husserl nomme « intentionnelle ».
4. Qu'est-ce que l'intentionnalité de la conscience ?
• Que la conscience ne soit pas une substance, mais une relation, cela signifie que c'est par l'activité de la
conscience que le monde m'est présent. Husserl tente tout au long de son oeuvre de dégager les structures
fondamentales de cette relation, à commencer par la perception.
Il montre ainsi que celle-ci est toujours prise
dans un réseau de significations : je ne peux percevoir que ce qui pour moi a un sens.
• Quand on l'a retrouvé, Victor, l'enfant sauvage qui avait grandi élevé par les loups, ne sursautait pas
lorsqu'on tirait derrière lui un coup de feu, mais se retournait lorsqu'on décortiquait des noix : le coup de feu.
»
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