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Comment comprenez-vous cette remarque : L'homme qui aurait l'impression de ne se tromper jamais se tromperait toujours. BACHELARD

Publié le 11/10/2011

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PLAN DÉTAILLÉ.

• Introduction (esquisse, avec les principaux points de la démarche).

- L'histoire des sciences est marquée de lenteurs internes et de troubles.

- Le difficile avènement du savoir confirme qu'il ne s'agit pas seulement de remplir un vide, mais d'abord d'élucider et de critiquer des préjugés quasi natifs.

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« - Le difficile avènement du savoir confirme qu'il ne s'agit pas seulement de remplir un vide, mais d'abord d'élucider et de criti­ quer des préjugés quasi natifs.

- Le savoir n'est donc pas une donnée, mais une conquête, passant par un affranchissement à l'égard des fausses évidences.

- Peut-on extrapoler cette constatation, et en tirer une maxime pour la vie de tous les jours ? - Quelle signification et quelle portée peut-on donner à l'affirmation de Bachelard: «L'homme qui aurait l'impression de ne se tromper jamais se tromperait toujours»? • Première partie: analyse du sujet (explication de la phrase proposée).

- Sens global de la phrase : aisément saisissable.

L'illusion de toujours savoir recouvre en fait le savoir non questionné, non conscient de lui-même en tant que faux-savoir (cf.

les dialogues de Platon où Socrate tend à mettre ses interlocuteurs, au départ pleins d'assurance et de suffisance, en présence de leur igno­ rance).

- Domaines d'application de la phrase: point de vue épisté­ mologique (dogmatisme des idées admises) .

- Implications et principaux aspects de la question .

• le savoir comme conquête (on ne peut en avoir conscience comme d'un donné, ou alors il s'agit d'une illusion); • le caractère premier de l'erreur; • l'exigence critique de la démarche scientifique .

• Deuxième partie.

En quoi l'erreur est-elle première ?· En quoi engendre-t-elle une illusion de savoir 1cimmédiate11? -Les «valorisations premières» issues de l'affectivité.

- L'illusion du «premier contact» avec l'objet (cf.

Bachelard, Psychanalyse du feu, début : «Toute objectivité, dûment vérifiée, dément le premier contact avec l'objet»).

[Cf.

notre corrigé précédent.] - Le rôle des «prénotions» dans la genèse de nos erreurs.

Cf.

Durkheim.

Les règles de la méthode sociologique, Édition des Presses Universitaires de France, pages 1 5-16 .) • Troisième partie: de la conscience de l'erreur (neutralisation des obstacles épistémologiques) au doute nécessaire.

-Reprise de l'adage socratique :« Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien.)) Une ignorance consciente d'elle-même. »

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