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Comment peut-on définir conceptuellement l'être humain ?

Publié le 09/11/2016

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Dans la recherche laborieuse d’une définition conceptuelle de l’être humain, la philosophie s’est intéressée à la faculté de raisonner dont il est doté. Elle convient que la capacité de l’humain de penser par lui-même constitue une force majestueuse dont il faut bien user. Inévitablement, l’établissement des règles du raisonnement se présente comme une étape primordiale pour orienter tout échange intellectuel dans une voie rationnelle menant à la vérité, l’ultime but de l’humanité. Dans un bras de fer des pensées, la philosophie tient pour vrai et qualifie de meilleure la thèse, rationnellement, la mieux justifiée. Cela implique qu’on ne peut prétendre que notre opinion en vaut mieux une autre si on est incapable de la justifier à l’aide d’arguments qui respectent les critères de la rationalité. Pour pouvoir admettre la vérité d’une conclusion, il faut s’assurer, d’abord, de l’acceptabilité des prémisses qui la justifient. Ce critère permet au vigilant de détecter et d’éliminer toutes sortes d’absurdités implicites qui peuvent s’infiltrer dans une discussion rationnelle. ...

« Quand nos propositions ne portent pas sur l’existence ou l’inexistence d’un fait, il faut prendre garde aux liens qu’elles entretiennent ensemble, qu’une ne contredise l’autre.

Pour illustrer l’importance du critère de la cohérence dans l’argumentation, Socrate amenait ses adversaires, qui sont des experts dans leur domaine, à soutenir des thèses contradictoires sur des sujets immanents à leur champ d’expertise pour ensuite leur montrer que leurs opinions ne valent pas plus que les siens, malgré son ignorance de ce qu’ils savent.

Cela dit qu’il est nécessaire de ne pas se contredire pour pouvoir prétendre être dans le vrai mais cela ne constitue pas l’unique condition pour trancher définitivement sur la question à notre faveur.

Un raisonnement fondé sur des prémisses acceptables mais non pertinentes n’a aucune valeur dans le cadre d’une argumentation rationnelle.

Il est, en effet, plus illogique d’utiliser des propositions authentiques qui ne servent pas la thèse défendue que de formuler des absurdités pertinentes.

Évidemment, aucune personne raisonnable ne justifiera les ouragans aux états unis par l’élection présidentielle de Barack Obama, mais les impertinences ne manquent pas de s’immiscer dans nos discours et qui, généralement, prennent la forme d’un sophisme.

Par exemple, quand on n’aime pas manger quelque chose en particulier, on entend souvent ceci : il y a des gens qui meurent de faim et qui seraient bien heureux de manger ce que tu méprises! Le fait qu’il y a des personnes affamées dans ce monde ne justifie en rien la nécessité de manger ce plat, il faut dans ce cas expliquer, par exemple, les bénéfices nutritionnels de ce dernier.

Sans cela, cet argument n’est qu’une pression émotionnelle impertinente et ne vaut pas plus que celui de l’enfant qui refuse de manger son repas.

2. »

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