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Commentaire de texte: Marcien Towa : Essai sur la problématique philosophique dans l’Afrique actuelle

Publié le 13/07/2018

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Corrigé proposé par MARDIE Aimé Adelphe – PLEG Philosophie Sujet : Dégagez l’intérêt philosophique du texte ci-après à partir de son étude ordonnée. « La philosophie est peut-être la seule discipline qui a le courage et la force de soumettre ouvertement l’Absolu à la discussion, de le prendre comme objet de débats publics, débats qui ne sont pas seulement formels puisqu’ils aboutissent souvent à le détrôner. Le philosophe n’est ni neutre, ni désintéressé, c’est peu de dire qu’il a opté pour un Absolu : il est le militant de son Absolu. Et en cela il diffère du simple savant qui affecte devant son objet d’étude une attitude neutre. Mais l’Absolu du philosophe n’est pas un mystère dont il détiendrait seule la révélation : il sait son Absolu et entend le démontrer par des arguments. Il fait appel à la raison, à la pensée critique et non à la peur ou à la confiance. L’ethnophilosophie au contraire, a pour effet, sinon pour but, d’éluder le débat sur l’Absolu. Elle se caractérise en effet par le fait qu’elle glisse subrepticement (avec cependant beaucoup moins de retenue que l’ethnologie pure) dans des exposés théoriquement descriptifs et objectifs, des opinions métaphysiques non critiquées, et les soustrait par là à la critique philosophique. Pour cette raison l’ethno-philosophie apparaît à la philosophie comme une théologie qui ne veut pas dire son nom. » Marcien Towa : Essai sur la problématique philosophique dans l’Afrique actuelle, Yaoundé, CLE, 1971, pp. 3132. PROPOSITION DE SOLUTION Analyse du texte : Thème : La philosophie et l’ethno-philosophie Problème : Le rapport entre la philosophie et l’ethnophilosophie. Thèse : pour l’auteur, la philosophie est une discipline qui soumet l’absolu à la discussion tandis que l’ethno-philosophie esquive le débat sur l’absolu. Problématique : La critique que la philosophie apporte à l’absolu, réussit-elle vraiment à le détrôner ? Pour ce qui est de l’ethno-philosophie, n’est-ce pas avec raison qu’elle évite le débat sur l’absolu ? Structure logique du texte : - « La philosophie est peut-être […] à la pensée critique et non à la peur ou à la confiance » La philosophie fait appel à la raison et à la pensée critique pour soumettre l’absolu à la discussion - « L’ethno-philosophie au contraire […] et les soustrait par là à la critique philosophique » L’ethno-philosophie &ea...

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« Corrigé proposé par MARDIE Aimé Adelphe – PLEG Philosophie 2 - Eviter le débat sur l’absolu comme le fait l’ethno -philosophie est normale. Emmanuel Kant : Dieu n’est pas un objet de connaissance, c’e st une idée de la raison. Réinterprétation - La valeur de ce texte réside au fait qu’elle nous invite à remettre la question de Dieu sur la table du débat public.

Peut -être que nous pourrions trouver la nature du vrai Dieu compte tenu de la pluralité des re ligions qui existent. - L’auteur nous invite également à mettre au -devant de toute connaissance la raison et la pensée critique - L’auteur nous révèle aussi les limites des opinions non critiquées à la lumière de l’ethno - philosophie. Rédaction de l’introducti on Introduction I Le texte qui fait l’objet de notre appréciation est un extrait de l’œuvre Essai sur la problématique philosophique dans l’Afrique actuelle du philosophe camerounais Marcien Towa.

Il nous parle de la philosophie et de l’ethno -philosophe et pose le problème de rapport entre les deux concepts.

Pour Towa, la philosophie est une discipline qui soumet l’absolu à la discussion tandis que l’ethno - philosophie esquive le débat sur l’absolu. Cette thèse nous incite à poser les interrogations suivante s.

La critique que la philosophie apporte à l’absolu, réussit -elle vraiment à le détrôner ? Pour ce qui est de l’ethno -philosophie, n’est -ce pas avec raison qu’elle évite le débat sur l’absolu ? Introduction II Towa, dans son œuvre Essai sur la problématiq ue philosophique dans l’Afrique actuelle voudrait clarifier la nature véritable de la philosophie.

C’est ainsi que dans cet extrait de l’œuvre en question, il nous parle de la philosophie et de l’ethno -philosophie.

Quel rapport existe -t-il entre ces deux n otions ? Pour l’auteur, la philosophie est une discipline qui soumet l’absolu à la discussion tandis que l’ethno - philosophie esquive le débat sur l’absolu.

La philosophie en critiquant l’absolu ne constitue -t-elle pas une menace à notre vie religieuse ? Es t-ce que réellement philosophie et ethno -philosophie ne s’entendent -elles pas sur la question de Dieu ? Rédaction de l’explication analytique Towa dans ce texte présente la philosophie comme une discipline qui a le courage de soumettre l’absolu à la discu ssion, à l’opposé de l’ethno -philosophie qui évite tout débat sur l’absolu.

Il développe à ce sujet trois idées pour soutenir cette thèse. Au tout début, l’auteur souligne que la philosophie est la seule discipline qui fait appel à la raison et à la pensée critique pour soumettre l’absolu à la discussion.

Il faut noter d’emblée que l’Absolu, c’est l’être qui ne dépend d’aucun autre, c’est Dieu.

Dieu est en effet pour les religieux l’être suprême et absolu à qui les hommes doivent soumission totale.

Aucune r eligion ne soumet les questions de foi à la discussion.

Les hommes doivent suivre à la lettre ce que les saintes écritures disent.

Mais, la philosophie se soustrait à cette attitude dogmatique en prenant la question de Dieu comme « objet de débats publics ».

Face à cette question, il n’adopte pas une attitude neutre, puisqu’à la différence du savant, il. »

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