Devoir de Philosophie

commentaire de texte: « Pensées pour soi », Marc-Aurèle

Publié le 04/01/2024

Extrait du document

« L’auteur de cet extrait de « Pensées pour soi », est l'empereur romain et philosophe Marc-Aurèle qui s'inspire de la philosophie stoïcienne d'Épictète pour aborder le thème de la tranquillité de l'âme.

Selon cette philosophie, ce n'est pas tant les situations extérieures qui nous perturbent, mais plutôt notre jugement sur ces situations.

Ainsi, Marc-Aurèle affirme que la paix intérieure ne peut être trouvée en se focalisant sur les éléments externes, mais plutôt en cultivant notre propre sagesse intérieure.

Pour y parvenir, il propose de se détacher des passions et des désirs qui échappent à notre contrôle et de se concentrer sur ce que nous pouvons réellement maîtriser et notamment notre propre esprit et nos pensées.

En mettant en pratique cette approche, il estime qu'il est possible de maintenir une âme paisible tout en dépassant les opinions et les jugements superficiels pour atteindre une véritable tranquillité intérieure. Dès lors, selon Aurèle, il est judicieux de se demander de quelle manière peut-on atteindre le bonheur et la sérénité ? Dans un premier temps, avec l'idée générale d'une retraite de la ligne 1 à 6, l'auteur propose sa vision personnelle d'une retraite tranquille.

Par la suite, de la ligne 6 à 9, il met en œuvre la théorie du bonheur dans sa propre pratique.

Enfin, des lignes 9 à 14, il dévoile sa méthode personnelle pour préserver une âme sereine. Dès l’entame du texte , Marc-Aurèle se réfère à « les gens » (L.1) pour décrire la conception habituelle de la retraite comme un lieu géographique permettant de se reposer, tel que la campagne, la mer ou la montagne.

Il fait référence à cette opinion qui est celle de tout le monde en utilisant l'expression « Toi-même », comme pour exprimer le fait qu’il ne se situe pas dans cette catégorie.

En 2 Modèle de copie Word employant des termes qui peuvent être perçus de manière négative, comme "ce genre de retraite" (l.2), il exprime clairement un jugement critique sur cette attitude.

Puis, il affirme de manière claire son point de vue en s'opposant avec la conjonction de coordination "Mais", introduisant immédiatement un jugement de valeur très négatif : "c'est la chose la plus stupide qui soit".

Il se critique ainsi luimême.

De même, en utilisant la conjonction de subordination "alors que », MarcAurèle oppose à nouveau l'idée répandue d'une retraite extérieure à celle d'une retraite intérieure plus personnelle et accessible à tout moment, affirmant qu'elle se trouve "au moment que tu veux" (l.3).

Il soutient cette opinion de manière totale en précisant que cette retraite ne se trouve "nulle part" ailleurs qu'en soi-même, soulignant que la tranquillité ne se trouve que dans la maîtrise de notre âme et que véritablement la paix se trouve dans nos pensées.

Selon Marc-Aurèle, la méditation reste la clé du bonheur. La généralité des gens est alors remplacée par "un homme", mettant ainsi en avant l'aspect plus individuel et personnel.

Le travail sur soi et la recherche intérieure peuvent alors être considérés comme un voyage personnel.

En prenant conscience et en méditant, l'homme peut accéder à ses "trésors intérieurs", c'est-à-dire à ses pensées réfléchies qui l'aideront à organiser son esprit, trouver un équilibre interne et prendre du recul par rapport aux événements pour les vivre sereinement, dans un "ordre parfait » (L.6). Dans la seconde partie de cet extrait, Il préconise ainsi qu’il faut mettre en pratique de manière régulière cette théorie à savoir la recherche du bonheur, en recommandant même qu’elle doit être un mode de vie et une habitude car elle est la clé de notre mental et de notre force. Pour ce faire, il fait une comparaison entre son âme et un modeste terrain, évoquant ainsi le concept de retraite en le reliant à un lieu concret (L.7) « ce petit lopin » tout comme au début du texte.

Cette métaphore évoque un endroit que l'on possède, qui nous appartient, où l'on se sent en harmonie et que l'on peut cultiver et faire prospérer, à l'opposé des endroits impersonnels et lointains.

Il décrit ce lieu comme un coin de nature qui incarne notre véritable essence, notre véritable moi et notre nature profonde.

Il qualifie ce terrain de « petit », car pour lui, l'âme humaine est minuscule face à l'immensité de la nature.

Afin de bénéficier de cet abri intérieur, Aurèle nous encourage à contempler sereinement la "réalité" malgré qu’elle soit difficile à comprendre. Pour l’auteur, il faut trouver sa place dans l’ensemble des choses qui nous entourent aussi bien la nature que la société ou encore de la morale.

Il faut se conformer aux lois de la nature sans vouloir tout contrôler, accepter notre destin et même la mort, à.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles