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commentaire la bete humaine

Publié le 13/12/2012

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Questions PREMIeRE PARTIE : LES POINTS COMMUNS 1. La nature : elle est présente, pour protéger l'homme, l'accompagner dans ses moments de bonheur comme de tristesse. Elle est personnifiée (il convenait de relever les nombreuses métaphores). Verlaine : "l'échelonnement des haies moutonne". Colette : "s' y épanouisse au soleil toute une chevelure". Proust : "une brise légère faisait trembler les bouquets rougissants". Proust : "ce grand pays sous le soleil [...] S'abandonnait aux charrues". 2. Les animaux (sous forme réelle ou métaphorique) : Verlaine : "moutonne, les poulains, grandes brebis". Colette: "les papillons". Proust :"des mésanges bleues". Proust : "les chevaux las". 3. La perception : les sens évoqués par les quatre poètes Verlaine : "claire dans le brouillard clair, le vert tendre, ce vague d'un Dimanche, laine blanche, le ciel comme du lait". Colette : "une chevelure embaumée de forêts, un vert délicieux, le parfum des bois, un fruit insaisissable qu'on aspire en ouvrant les narines, un jardin noir de verdure, bleuir". Proust : "en pleine floraison, les pieds dans la boue, le plus merveilleux satin rose qu'on eût jamais vu, bleu rasséréné, presque violent, cet azur, mésanges bleues". Roud : "le soleil sec, longues blessures roses, épaule nue et dorée, pomme si rouge, bleu trop doux, couleurs posées côte à côte sans une bavure, air mûri comme un vin d'or". DEUXIeME PARTIE : LES DIFFERENCES ? Les quatre textes sont d'époques différentes : XIXe pour Verlaine, XXe pour Colette, Proust et Roud. ? Les textes de Colette, Proust et Roud sont rédigés en prose poétique alors que celui de Verlaine "rime". Il se présente plus exactement sous la forme de quatre quatrains aux rimes embrassées (abba), structure simple. Les trois autres témoignent du dépassement opéré à la fin du XIXe siècle à propos du clivage poésie/prose. ? Les textes de Colette et Proust sont écrits à la première personne du singulier alors que les autres ne le sont pas. La première s'efforce de donner à voir au lecteur, tout comme Verlaine, un lieu. Mais il est investi d'une charge affective forte, liée à l'enfance qu'elle voudrait partager avec le lecteur qu'elle interpelle directement par le recours à la deuxième personne du singulier. Le second essaie de retrouver le temps perdu. Cela justifie l'emploi des temps du passé dans ces deux extraits. De même, la description de la beauté et de l'émotion qu'elle fait naître est renforcée par l'emploi de phrases exclamatives : "pour n'en plus bouger jusqu'au terme de ta vie ! qu'il est donc rapide, le glissement d'une saison vers la saison future !" Le texte de Roud quant à lui se fonde essentiellement sur le recours à de nombreuses métaphores. DEUXIEME QUESTION Vous deviez reformuler trois des idées essentielles du texte de Charles Dantzig. PREMIERE IDEE : la poésie nait du regard de l'homme sur le monde Dantzig explique que la poésie est une invention de l'homme. Elle consiste à transformer certains éléments de la nature, du monde, que d'autres ne perçoivent pas. Pour reprendre la formule de Victor Hugo : "le poète est un voyant". DEUXIEME IDEE : LA POESIE EST LA FORME SUPERIEURE DE L'IMAGINATION. La poésie est un travail et non pas le fruit d'une inspiration "pure". Dantzig considère comme un contresens d'assimiler la poésie à la divination, comme on le faisait dans l'Antiquité. "Le poète marche sur une corde. Elle est posée par terre". TROISIEME IDEE : la poésie est le résultat de toute activité humaine menée à bien. La poésie est le résultat d'un travail bien fait, on peut donc étendre la notion de poésie à tout résultat mené à bien, dans tous les domaines de l'activité humaine : un tableau, un geste, un vêtement... III - LES FAUSSES PISTES Il ne fallait surtout pas : ? mélanger les étapes du texte de Dantzig : l'origine de la pensée, sa définition, ses perspectives. Commentaire littéraire : Texte de Verlaine PremiEre question : la question contient deux consignes ? Observer le recours aux sensations : il faudra donc chercher le champ lexical des sensations. ? Analyser comment ces sensations construisent le paysage : essayer de comprendre comment, à partir de ce qu'il ressent, le poète décrit un paysage. On peut donc répondre à la question en suivant successivement les deux consignes : 1. Enumérer d'abord les sensations ? Soit dans l'ordre où elles apparaissent dans le texte. ? Soit pour ceux d'entre vous qui sont plus méthodiques, en fonction des sens sollicités : vue, ouïe, etc. Mais cela revient presque au même. 2. Etudier comment ces sensations créent un paysage On peut aussi répondre en associant à chaque sensation relevée un élément du paysage. Nous avons choisi la première solution. Mais les deux sont possibles. DeuxiEme question : la question contient, lA aussi, implicitement deux consignes ? Définir l'atmosphère du texte (elle est liée aux sensations relevées plus haut : attention à ne pas vous répéter). ? Etudier le rapport avec le titre Sagesse : il faut donc analyser le sens et les connotations du mot. On peut répondre à la question en suivant successivement ces deux consignes. Mais le risque est peut-être de se répéter par rapport à la première question. On peut aussi partir du mot Sagesse et repérer dans le texte ce qui y renvoie : c'est le plan que nous avons choisi. III - LES PISTES DE REPONSES PREMIERE QUESTION 1. Les sensations repérées dans le texte Presque tous les sens sont présents dans le poème : ? La vue (en particulier dans les deux premiers quatrains : vous pouvez donc suivre l'ordre du texte). La vue est surtout sollicitée à travers des notations de lumière ou de couleur : "claire dans le brouillard clair", "légers sur le vert tendre", "laine blanche" des brebis. ? L'odeur est, après la vue, le deuxième sens sollicité : "qui sent bon les jeunes baies". ? vient ensuite le toucher aux vers 11-12 : "De grandes brebis aussi/Douces que leur laine blanche". Le toucher est aussi perceptible au vers 6 : "légers". Cette légèreté renvoie peut-être au souffle de l'air. ? Au dernier quatrain apparaît l'ouïe : "l'onde [...] de cloches comme des flûtes". On peut remarquer que le mot "onde" a deux significations : il peut désigner la mer (dans ce cas, le poète métaphorise le son des cloches en une mer) ; il peut aussi désigner l'onde sonore. ? Enfin, la dernière expression du poème "le ciel comme du lait" peut éveiller le goût puisque le lait se savoure. Ainsi, les cinq se...

« Pour reprendre la formule de Victor Hugo : "le poète est un voyant". DEUXIEME IDEE : LA POESIE EST LA FORME SUPERIEURE DE L'IMAGINATION. La poésie est un travail et non pas le fruit d'une inspiration "pure".

Dantzig considère comme un contresens d'assimiler la poésie à la divination, comme on le faisait dans l'Antiquité. "Le poète marche sur une corde.

Elle est posée par terre". TROISIEME IDEE : la poésie est le résultat de toute activité humaine menée à bien. La poésie est le résultat d'un travail bien fait, on peut donc étendre la notion de poésie à tout résultat mené à bien, dans tous les domaines de l'activité humaine : un tableau, un geste, un vêtement... III - LES FAUSSES PISTES Il ne fallait surtout pas : ● mélanger les étapes du texte de Dantzig : l'origine de la pensée, sa définition, ses perspectives. Commentaire littéraire : Texte de Verlaine PremiEre question : la question contient deux consignes ● Observer le recours aux sensations : il faudra donc chercher le champ lexical des sensations. ● Analyser comment ces sensations construisent le paysage : essayer de comprendre comment, à partir de ce qu'il ressent, le poète décrit un paysage. On peut donc répondre à la question en suivant successivement les deux consignes : 1.

Enumérer d'abord les sensations ● Soit dans l'ordre où elles apparaissent dans le texte. ● Soit pour ceux d'entre vous qui sont plus méthodiques, en fonction des sens sollicités : vue, ouïe, etc.

Mais cela revient presque au même. 2.

Etudier comment ces sensations créent un paysage On peut aussi répondre en associant à chaque sensation relevée un élément du paysage. Nous avons choisi la première solution.

Mais les deux sont possibles. DeuxiEme question : la question contient, lA aussi, implicitement deux consignes ● Définir l'atmosphère du texte (elle est liée aux sensations relevées plus haut : attention à ne pas vous répéter). ● Etudier le rapport avec le titre Sagesse : il faut donc analyser le sens et les connotations du mot. On peut répondre à la question en suivant successivement ces deux consignes.

Mais le risque est peut-être de se répéter par rapport à la première question. On peut aussi partir du mot Sagesse et repérer dans le texte ce qui y renvoie : c'est le plan que nous avons choisi. III - LES PISTES DE REPONSES PREMIERE QUESTION. »

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