Commentaire, le théétète.
Publié le 20/05/2013
Extrait du document
«
pensées, vérités aux individus et donc par eux mêmes trouvent des réponses à leur propres
interrogations.
Il n'a donc besoin de aucun savoir sur les sujet qu'il évoque.
C'est alors qu'une
explication est essentielle.
Comment aider si lui même n'a aucun savoir ? Comment aider les
autres à trouver la vérité ?
Socrate ne se définit en aucun cas comme un savant.
Lui même dit que le reproche évoqué
précédemment est bien fondé.
Il est conscient qu'il exerce un art sans maîtriser aucun savoir et
sans apprendre rien à personne.
Les lignes 17 à 21 témoigne de cela.
Il raconte qu'en lui il n'y
a eu aucune découverte.
C'est à dire que tout était déjà en lui, il n'a fait que faire sortir tout ce
qui était en lui.
Aucun savoir n'est imposé de façon extérieur.
On ne peut enseigner la vérité
tel que l'on ferait pour les mathématiques ou tout autres chose.
La vérité est présente en
chacun.
Il dit aussi au début de cette deuxième partie que '' le Dieu me force à pratiquer
l'accouchement '', il parle là de l'accouchement de l'esprit qui est son art.
La maïeutique
socratique est donc là évoqué directement.
Comme il le dit dans les lignes suivantes, les
personnes qui le fréquentent sont parfois à première vue ignorante.
Mais cela ne sont que des
aprioris.
'' Avec les progrès de cette fréquentation '', c'est à dire avec l'avancement des
discutions et avec les questions que pose Socrate, l'individu se développe seul.
Mais il évoque
aussi la permission du Dieu qui selon lui est essentielle.
'' C'est merveille tout ce qu'ils
gagnent '', '' ils '' reprenant les personnes que Socrate aide.
'' C'est merveille '' qu'il évoque sont
la vérité, les pensées qui surgissent dans l'esprit de l'interlocuteur au fur et a mesure des
progrès.
Ensuite il reprend encore une fois le fait que de lui ils n'ont rien appris '' ce qui est en
outre clair comme le jour, c'est que de moi ils n'ont jamais rien appris ''.
On peut alors encore
y comprendre que c'est de eux même qu'ils ont fait toutes les découvertes qui ont permis les
progrès évoqué précédemment et donc l'épanouissement de leur esprit.
L'expression '' par eux-
mêmes enfantées '' fais référence à un enfant qu'une mère porte et qui lorsqu'elle accouche
nait et s'épanouit dans le monde.
Les idées sont alors portés par les hommes et lorsqu'ils
accouchent de ces idées, permettent la découverte de la vérité et l'épanouissement de l'esprit.
La dernière phrase résume tout l'art de Socrate '' Leur accouchement, à la vérité, il est l'œuvre
du Dieu, et la mienne '', il reprend l'idée de la maïeutique et conclu par le fait qu'il aide les
individus à accoucher de la vérité.
Ainsi Socrate compare donc son art à celui des sages-femmes, tout en gardant à l'idée que
certaines ressemblance sont présentes.
Tout deux font accoucher mais Socrate permet aux
hommes l'épanouissement de leur esprit et leur permet de découvrir la vérité.
Néanmoins il ne
leur apprend rien mais ne fait qu'utiliser la maïeutique qui consiste à interroger des individu
pour leur faire exprimer les esprits de leurs connaissance et donc de connaître la vérité qui
jusque là était enfouit au fond d'eux.
Par conséquent pour arriver à l'épanouissement de l'esprit
il faudrait donc seulement quelqu'un pour nous poser les bonnes questions car tout est déjà en
nous.
Mais alors n'y a t-il pas de limites à cette pratique ? Est ce que tout être possède en lui quelque
chose dont il a besoin d'accoucher ? L'épanouissement de l'esprit peut-il être complet ?.
»
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