commentaire philosophie Cournot
Publié le 17/11/2013
Extrait du document


«
religion du progrès » il n’y a plus de dissociation entre ces deux définitions
puisqu’il parle de religion du progrès.
Qu’est ce qui permet à Cournot de dire
que le progrès est « au fond l’idée du divin ?
I explication du texte
Nous allons commencer par expliquer la première partie du texte.
Le premier
terme important évoqué par l’auteur est l’idée, elle est produite par la raison ,
c’elle est un principe d'unification du réel sup érieur au concept, produit par
l' entendement . Les idées religieuses pour Augustin Cournot ce sont des idées
relatives à la religion: elles présentent des rapports entre l'homme et le divin.
Dans l'idée de progrès il y a l'idée d'un appel du divin.
Le principe renvoie au
commencement, à l'origine.
La foi, c’est la croyance par laquelle on se met à la
suite de.
Ici à la suite de l'idée de progrès qui sert de régulateur à ce que nous
pensons et à nos actions.
Dans la deuxième partie du texte, Augustin Cournot souligne les ressemblances
entre la foi au progrès et la foi religieuse: la foi au progrès ne serait qu'une
transposition de la foi religieuse.
Le mot « relever » implique le fait que l'on soit
tombé, faire retrouver un idéal à ceux qui ont perdu la foi religieuse et, ainsi,
leur donner l'enthousiasme nécessaire.
Mais relever quoi ? Tout d’abord « les
âmes », qui représentent l'inspiration, le souffle qui est en chacun, mais aussi
« les caractères » : les manières habituelles de sentir et de réagir propre à
chacun.
Cournot insiste et répète très souvent le terme « idée ».
Si c'est une idée,
alors c'est un idéal et non pas une réalité ou un concept.
Pour lui, « l’idée du
progrès indéfini » signifie qu’il y a des limites que l’on ne peut pas fixer.
La
loi ici, c’est la main divine qui appelle et les lois particulières sont celles de la
nature.
Ce « but éminent » est fixé par la perfection divine.
Enfin, le terme
« doivent » nous montre que cela devient un devoir de participer à l'élan du
progrès car on épouse le projet divin.
Dans la troisième et dernière partie du texte, l'idée de divin est l'idée de ce qui
relève d'un Dieu.
Pour Cournot, seul celui qui ne réfléchit pas peut s'étonner.
En
réalité, il n'y a pas de raison de s'étonner, c'était prévisible, déductible en
fonction de l'idée de progrès qu'on finisse par justifier les moyens les plus
épouvantables, la sélection par exemple, en invoquant l'idée de progrès.
On leur
fait croire qu'il s'agit de défendre une cause juste, la cause de l'humanité.
Le
fanatisme prétend détenir la vérité, toutes les lois particulières sont dominées par
la loi divine.
L’aliment du fanatisme est ce qui le nourrit, ce qui lui permet de
justifier les bombes: cela sert le progrès de l'humanité.
En fin de compte, ce qui importe c'est le progrès, la volonté de Dieu.
Ce qui
compte c'est de concourir au progrès quoiqu'il en coûte.
Tous les sacrifices
concourent à la réalisation d'un projet divin.
Même le sacrifice de la vie ou le
sacrifice humain..
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