Devoir de Philosophie

Commentaire Rousseau sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes.

Publié le 02/02/2012

Extrait du document

rousseau

Je ne vois dans tout animal qu'une machine ingénieuse, à qui la nature a donné des sens pour se remonter elle-même, et pour se garantir, jusqu'à un certain point, de tout ce qui tend à la détruire, ou à la déranger. J'aperçois précisément les mêmes choses dans la machine humaine, avec cette différence que la nature seule fait tout dans les opérations de la bête, au lieu que l'homme concourt aux siennes, en qualité d'agent libre. L'un choisit ou rejette par instinct, et l'autre par un acte de liberté ; ce qui fait que la bête ne peut s'écarter de la règle qui lui est prescrite, même quand il lui serait avantageux de le faire, et que l'homme s'en écarte souvent à son préjudice. C'est ainsi qu'un pigeon mourrait de faim près d'un bassin rempli des meilleures viandes, et un chat sur des tas de fruits, ou de grain, quoique l'un et l'autre pût très bien se nourrir de l'aliment qu'il dédaigne, s'il s'était avisé d'en essayer. C'est ainsi que les hommes dissolus se livrent à des excès, qui leur causent la fièvre et la mort ; parce que l'esprit déprave les sens, et que la volonté parle encore, quand la nature se tait.

Ce texte de Rousseau est un extrait du  Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. Le thème central du texte est la liberté humaine. Rousseau défend la thèse selon laquelle c’est le  principe de liberté qui définie l’homme et non pas la raison, et le rend perfectible, c'est-à-dire lui permet d'aller au-delà de ce que la nature lui dicte, à son avantage et à son préjudice dans la mesure où l'homme, non guidé par la nature, se laisse entrainer par des désirs illimités, source de mal pour lui. Pour établir cette thèse, Rousseau pose la question suivante : Qu’est ce qui différencie et définie l’homme de l’animal ? Pour répondre à cette question, il donne en premier lieu sa définition de l’animal en l’assimilant à une machine et comparaison lui permettant de définir l’homme par sa qualité d’agent libre,  dans un second temps,  il explique la dépendance de l’animal à la nature et l’indépendance de l’homme et enfin il relèvera les conséquences positive et négative de la liberté humaine  en introduisant la notion de perfectibilité  et en mettant en avant l’évolution de l’homme par rapport à celle de l’animal.

rousseau

« la liberté humaine.

Rousseau défend la thèse selon laquelle c’est le principe de liberté qui définie l’homme et non pas la raison, et le rend perfectible, c'est -à -dire lui permet d'aller au -delà de ce que la nature lui dicte , à son avantage et à son préjudice dans la mesure où l'homme, non guidé par la nature, se laisse entrainer par des désirs illimités, source de mal pour lui.

Pour établir cette thèse, Rousseau pose la question suivante : Qu’est ce qui différencie et définie l’homme de l’animal ? Pour répondr e à cette question, il donne en premier lieu sa définition de l’animal en l’assimilant à une machine et comparaison lui permettant de définir l’homme par sa qualité d’agent libre, dans un second temps, il explique la dépendance de l’animal à la nature et l’indépendance de l’homme et enfin il relèvera les conséquences positive et négative de la liberté humaine en introduisant la notion de perfectibilité et en mettant en avant l’évolution de l’homme par rapport à celle de l’animal.

C’est donc par une définition de l’animal ou il le compare avec une machine que Rousseau commence son explication.

Il s’attache à faire la distinction de cette machine ingénieuse des machines ordinaires.

Cette machine ingénieuse qu’est l’animal tient ses caractéristiques de la nature et ce qui fait son ingéniosité sont les moyens dont elle dispose pour accomplir ses fonctions.

Quels sont alors ces moyens ? L’animal est doté de sens lui permettant de ressentir son « état intérieur » et de percevoir son environnement et les élé ments qui lui permettront de rester en vie.

On comprend alors quelles sont les fonctions de la machine animal lorsqu’il dit : « pour se remonter elle même, et se garantir jusqu’à un certain point, de tout ce qui tend à la détruire ou à la déranger » Le s eul but de l’animal est de se préserver lui même.

Bien que Rousseau insiste sur ce seul but de l’animal, il affirme qu’il ne peut le faire que jusqu’à un « un certain point », il est donc condamné à disparaître.

Il définit donc l’animal comme un être vivan t mais mortel, s’efforçant de persévérer dans son être grâce à ses sens.

Dès la 2eme phrase, Rousseau compare de la même façon l’homme à l’animal : « j’aperçois précisément les mêmes choses dans la machine humaine » Au contraire de l’animal, les mouvemen ts de l’homme serait volontaire et n’ obéirait pas aux lois de la nature, l’homme agit de manière consciente .

Il explique ensuite qu’il y a quelque chose qui distingue quand même l’homme de la bête (et non pas de l’animal) En employant le mot bête et non pas le mot animal, Rousseau n’insisterait il pas sur les actes non réfléchies des animaux ? Car ce serait des dispositions innées permises grâce à la nature qui influencerait les actes des animaux : « la nature seule. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles