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COMMENTAIRE SUR LOCKE: Second Traité du Gouvernement Civil : . Quelle est l’origine et la nécessité de la propriété ?

Publié le 02/01/2012

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locke

« il est clair que si le fait, qui vient le premier, de les avoir cueillies ne les a pas rendus siennes, rien d’autre ne le pourrait. «

Issu d'une famille de tradition puritaine, Locke devient en 1667 le conseiller privé du comte de Shaftesbury, personnage influent de la cours de Charles II d'Angleterre. Mais l'absolutisme de celui ci entraine Shaftesbury dans la voie de l'opposition. Cela incite Locke à développer sa propre conception de la politique, qui remet en question l'absolutisme. En effet, il s'interroge sur la légitimité de l'autorité politique, sur ses fondements et sur les limites de l'obéissance que nous lui devons. Ses écrits supposent un droit de résistance aux abus de l'autorité lorsque celle ci met en péril la liberté et la propriété qu'elle a normalement à charge de sauvegarder. Ce libéralisme politique, s'accompagnant d'un libéralisme économique, a fortement influencé la Constitution américaine. Ainsi dans son œuvre, le Second Traité du Gouvernement Civil, Locke s'interroge sur l'origine de la propriété privée. Il met en valeur le fait que cette dernière est un droit naturel inaliénable fondé sur le travail et le droit de jouir de ses fruits. Quelle est l’origine et la nécessité de la propriété ? Dans un premier temps, Locke met en valeur le fait que la propriété est issue de l’action du corps sur l’objet, et donc du travail. Elle n’est pas une convention entre hommes mais permet de définir la limite entre les biens communs et les biens individuels. Dans un deuxième temps, Locke explique que la  propriété, est un droit naturel dépassant toute nécessité d’approbation de la société. 

locke

« permet de défini r la limite entre les biens communs et les biens individuels.

Dans un deuxième temps, Locke explique que la propriété, est un droit naturel dépassant toute nécessité d’approbation de la société .

D’une part, Locke s’interroge sur l’origine du droit à la propriété.

Selon lui l’acquisition d’un objet découle de l’action du corps sur l’objet.

D’autre part, il met en valeur la nécessité de la propriété individuelle, qui permet à d’assurer la pérennité de chacun.

A partir d’un exemple, Locke s’interroge sur la manière dont les hommes acquièrent leurs propriétés.

Le personnage de son exemple devient il propriétaires des fruits simplement pour les avoir amassé ? Son droit de propriété sur cette nourriture commence-t-elle lorsqu’il prépare pour les manger ? En r éponse à ces interrogations, Locke développe l’idée que le droit à la propriété se définit par l’action du corps sur l’objet.

Si en effet je suis propriétaire de mon corps et de ses actions, lorsque j’applique les actions de mon corps à un objet naturel, c elui-ci subit une transformation et la résultante de cette transformation est un mélange entre ce qui relève de la matière de l’objet et ce qui relève de la modification que je lui apporte.

En ce sens, la plus petite modification possible que je puisse app orter à un objet, fait nécessairement de moi son propriétaire et, la plus petite modification possible consiste déjà simplement le ramasser, ce qui équivaut à une modification de l’ordre naturel.

En effet selon le philosophe, le seul moyen d’appropriation d’un objet semble bien être le travail ou du moins l’action qu’exerce l’individu sur celui-ci.

Il est bien nécessaire de définir le travail comme Locke l’entend, ce dernier peut donc être la simple action de cueillir la pomme du pommier.

Cependant, c’est c ette simple action qui suffirait à l’individu pour qu’il s’approprie cette pomme, « il est clair que si le fait, qui vient le premier, de les avoir cueillies ne les a pas rendus siennes, rien d’autre ne le pourrait.

».

Ainsi, c'est pour Locke le travail. »

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