Commentaire texte de Nietzsche

« Il nous explique ensuite que ces envies-là trouvent leur origine dans la pensée de Jean-Jacques Rousseau.

Rousseau est un philosophe du siècle précédent qui croit en « une bonté de l’humaine nature » dès l’origine.

Avec le groupe de mots « miraculeusement originelle » placé aussitôt après, l'auteur tourne en ridicule cette pensée car selon lui, cela n'aurait pas de sens.

Il appuie donc sur le mot « miraculeusement » pour sous-entendre sa critique.

Selon Rousseau, cette bonté originelle est maintenant « enterrée » par la faute des institutions de civilisation dans la société, de l'état ainsi que de l'éducation.

Donc selon lui, sans ces outils de contrôle de l'homme, l'humanité serait meilleure.

Avec cette deuxième phrase, Nietzsche nous a exposé l'origine de la pensée des rêveurs.

Il va ensuite exprimer son avis sur la question. L'auteur fait la transition entre l'idée première et la sienne avec le mot « malheureusement ».

Cela donne une touche d'ironie et exprime le fait qu'il prend ses opposants de haut.

F.N.

va ensuite, en s'appuyant sur l'histoire, nous expliquer que « tous les bouleversements de ce genre » renvoie l'homme à ses instincts primitifs, « énergies les plus sauvages », « caractères les plus effroyables ». Ici l'auteur fait une généralité en utilisant le mot « tout » à la ligne 8.

En effet, cela souligne le fait qu'il pense que le contraire ne pourra jamais arriver.

Un des exemples historiques auquel l'auteur peut faire référence est la Révolution Française qui a eu lieu en 1789, soit environ un siècle avant l'écriture de ce texte.

Assurément, cette révolution voulait l'abolition d'un système, et après y être parvenue, une énorme phase de violence s'est déroulée.

Cet exemple appuie effectivement l'idée de l'auteur. Après avoir exprimé son idée, l'auteur va développer sa conclusion sur la question. Pour faire sa transition, F.N.

utilise le groupe de mots « que par conséquent » c'est à dire que sa conclusion résultera de l'idée précédente. Il débute sa conclusion en concédant qu'un bouleversement de tous les ordres « peut être une source de force pour une humanité devenue inerte ».

Par contre, il ne dit absolument pas que cela aboutirait à une évolution.

En effet FN dit ensuite que jamais quelque chose de tel ne peut faire parvenir à une amélioration de l'humanité.

Pour qualifier l'amélioration de l'humanité, Nietzsche utilise à deux reprises le vocabulaire du domaine artistique « architecte, artiste ».

Selon lui, l'art est donc sûrement un reflet de l'Homme. L'auteur a donc réfuté la thèse des penseurs en s'appuyant sur des faits historiques.. »