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Commentaire ubu roi act 2 sc 3

Publié le 21/04/2014

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Introduction :  Alfred Jarry est l'auteur d'Ubu roi . En 1889 , la pièce , écrite par un lyçéen et une bande d'ami au sujet d'un professeur de physique nommé M.Hébert , est pour la première fois réprésentée par le biais de marionnettes . Ainsi on peut assimiler un côté mécanique à la pièce. Selon Henry Bergson ( auteur du livre Rire ) lorsque l'on a quelque chose de mécanique plaqué sur du vivant , cela provoque le rire . ( C'est le cas lorsqu'une personne tombe dans la rue) . Dans cette scène , Ubu a prit le pouvoir à Venceslas en l'assassinant et convoque les nobles dans l'objectif de s'enrichir . Ubu roi est cruel enversces derniers , et est représenté comme un caractère grossier . En représentant Ubu , entrain d'abuser de son pouvoir , Jarry cherche à dénoncer le pouvoir totalitaire et la condamnation à mort .  Ainsi quelle image Jarry cherche t'il à nous donner d'Ubu ? Dans une première partie nous étudierons l'expression de la tyranie d'Ubu puis dans une seconde partie nous analyserons cet extrait comme étant la parodie d'un procès.  Plan : I) L'expression de la tyranie d'Ubu . A) L'appat du gain →L'objectif d'Ubu est d'accumuler des biens , ce qui insiste sur son caractère Cupide .  Présence du champ lexical de l'argent et de la propriété.  B) Violencedu père Ubu  « A la trappe » →Violence dans la parole (qui vocifère) et dans les gestes.  insultes et menaces mise en scène qui montre cette violence spectaculaire  →néologismes : « pince porc » qui désigne un instrument de torture.  C) Aveuglement Le père Ubu n'écoute pas les mises en gardes de la mère Ubu : « modères toi » , « Quelle basse férocité » Ubu dans cette scène pratique l'épuration il se débarasse d'une catégorie d'individus ( nobles , financiers , magistrats) LES FORMES DU COMIQUE  Les quatre formes du comique s’articulent dans cette scène pour rendre le conflit caricatural. Le comique de gestes est le plus évident, forcément excessif. On peut le constaterà travers les didascalies, qui traduisent la violence. Mais elle tourne à la farce tant elle est excessive, par exemple dans le traitement infligé aux Nobles : « On pousse brutalement les Nobles » (l. 3), « Ils se débattent en vain. » (l. 62). A cela s’ajoute la gestuelle répétitive, à chaque Noble, marqué par la formule « Dans la trappe » : « Il le prend avec le crochet et le passe dans le trou. » (l. 14). Enfin le lexique hyperbolique réifie les victime : « On empile les Nobles dans la trappe. » (l. 46), « On enfourne lesfinanciers » (l. 78-79). Mais l’on peut aussi imaginer les gestes et les mimiques effrayés des victimes, notamment quand elles poussent des cris, à la ligne 7 ou des lignes 57 à 60. Le comique de langage soutient, lui, l’ensemble de la scène. Déjà le nom des objets dans l’énumération, « la caisse à Nobles et le crochet à Nobles et le couteau à Nobles et le bouquin à Nobles ! », est rendu ridicule par le complément, qui semble leur donner une forme particulière. , les particulariser. Les lieux mentionnés contribuent au comique, car un décalage est créé entre les noms qui visent à restituer le pittoresque géographique (les territoires des Nobles, réellement existant) et ceux qui sont complètement imaginaires, « les sous-sols du Pince-Porc et de la Chambre-à-Sous ». Les premiers, associés aux titres cités, avec leur reprise sous forme de liste aux lignes 40-41, s’opposent à la situation des Nobles, privés dans cette scène de toute dignité. Les seconds contrastent, eux, avec la solennité que l’on pourrait attendre d’un palais royal. Enfin le langage du Père Ubu forme un ultime décalage, avec son nouveau statut de roi. Son langage familier, « Vous vous fichez de moi », ses jurons, dont son favori, « merdre ! », lui ôtent toute dignité. Il multiplie les insultes, telles « stupide bougre ! » (l. 39), ou par déformation, « bouffre/sque », qui contraste plaisamment avec la tendre appellation finale : « ma douce enfant » (l. 83) Le comique de situation est fondé sur la répétition, puisque la scène présente trois fois une situation identique : l’élimination de ceux qui gênent le Père Ubu, d’abord les Nobles, puis les magistrats, enfin les financiers, tous entraînant la même formule, « À la trappe » ou « Dans la trappe ». Pour les Nobles, plus particulièrement, là aussi la structure est répétitive : pour chacun, il y a la question sur l’i...

« B) Violencedu père Ubu  « A la trappe » →Violence dans la parole (qui vocifère) et dans les gestes.  insultes et menaces mise en scène qui montre cette violence spectaculaire  →néologismes : « pince porc » qui désigne un instrument de torture.  C) Aveuglement Le père Ubu n'écoute pas les mises en gardes de la mère Ubu : « modères toi » , « Quelle basse férocité » Ubu dans cette scène pratique l'épuration il se débarasse d'une catégorie d'individus ( nobles , financiers , magistrats) LES FORMES DU COMIQUE  Les quatre formes du comique s'articulent dans cette scène pour rendre le conflit caricatural. Le comique de gestes est le plus évident, forcément excessif.

On peut le constaterà travers les didascalies, qui traduisent la violence.

Mais elle tourne à la farce tant elle est excessive, par exemple dans le traitement infligé aux Nobles : « On pousse brutalement les Nobles » (l.

3), « Ils se débattent en vain. » (l.

62).

A cela s'ajoute la gestuelle répétitive, à chaque Noble, marqué par la formule « Dans la trappe » : « Il le prend avec le crochet et le passe dans le trou. » (l.

14).

Enfin le lexique hyperbolique réifie les victime : « On empile les Nobles dans la trappe. » (l.

46), « On enfourne lesfinanciers » (l.

78-79).

Mais l'on peut aussi imaginer les gestes et les mimiques effrayés des victimes, notamment quand elles poussent des cris, à la ligne 7 ou des lignes 57 à 60. Le comique de langage soutient, lui, l'ensemble de la scène.

Déjà le nom des objets dans l'énumération, « la caisse à Nobles et le crochet à Nobles et le couteau à Nobles et le bouquin à Nobles ! », est rendu ridicule par le complément, qui semble leur donner une forme particulière.

, les particulariser.

Les lieux mentionnés contribuent au comique, car un décalage est créé entre les noms qui visent à restituer le pittoresque géographique (les territoires des Nobles, réellement existant) et ceux qui sont complètement imaginaires, « les sous-sols du Pince-Porc et de la Chambre-à-Sous ».

Les premiers, associés aux titres cités, avec leur reprise. »

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