connaissance de soi
Publié le 26/10/2013
Extrait du document
«
identité dans son essence propre, c'est à dire sa spécificité, ce qui fait que je suis moi et pas un autre.
Descartes nous indique les outils additionnels nécessaires à cette connaissance dans son arbre de la
connaissance (Discours de la méthode II) : « les racines font la métaphysique, le tronc est la physique et les
branches (.) sont toutes les autres sciences qui se réduisent à trois principales, à savoir la médecine, la
mécanique, et la morale » Si l'on adhère à la pensée cartésienne, les sciences, la vraie philosophie peuvent
nous amener à une connaissance de nous même, de nos âmes.
Même si contrairement à la dimension
physique, le « fruit »de la connaissance de soi, être sensible et pensant, semble plus difficile à « cueillir »,
Socrate montra comment cela est possible en prenant conscience de son savoir, et donc de son ignorance, « le
sage seul se connaitra lui-même et sera seul capable de juger ce qu' il sait et ce qu il ne sait pas »(Platon,
Charmide, 164d-168a) La véritable connaissance existe donc même si on ne la connait pas ou si on ne l'a pas
encore atteinte, mais que l'on est conscient qu'elle existe.
Mais il vaut mieux savoir que l'on ne sait pas que
d'ignorer que l'on ne sait pas, car ceci est plus grave : « non seulement tu ignores les choses les plus
importantes, mais tu crois les savoir »disait encore Socrate.
L'homme est le seul être vivant qui a juste assez
de conscience pour éprouver, désirer, vouloir se rendre compte que « tout ce qu'il sait, c est qu'il ne sait rien ».
Si l'on voit que l'atteinte de la connaissance de soi, de son état intérieur, semble possible en cultivant
méthodiquement son arbre de la connaissance, tout en restant « sage », il nous semble important aussi de
souligner que pour arriver a une connaissance de soi, l homme doit faire un détour par le monde extérieur, car
il a besoin d'autrui pour se connaître soi même N étant pas objectif soi même par nature, le monde extérieur
joue un rôle d arbitre et de critique : chaque point de vue est, par définition, subjectif : autrui soupèse nos
idées, les approuve ou les désapprouve et ainsi nous aide a évoluer dans notre démarche de notre
connaissance de nous-mêmes.
Il arrive que l'on soit un mystère pour soi et que les interrogations d'un
observateur, d'un journaliste par exemple, puissent contribuer a nous éclairer et nous amener a parfaire notre
découverte de nous-mêmes. L'exemple de l'enfant est à ce sujet révélateur : c'est en observant les autres, ses
parents puis son entourage social, que l'enfant va apprendre, par mimétisme, à faire des gestes quotidiens, à
se développer en tant qu'individu, à apprendre à penser, à être « sage ».
Autrui (en nous renvoyant notre propre.
»
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