Connaissez-vous KANT ?
Publié le 06/04/2009
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Professeur à l'université de Königsberg, ému par les idées de Hume et de Rousseau, il rédige toute sa vie une œuvre critique, déterminante pour le XIXe. Il explique les révolutions de la nouvelle philosophie, c'est la morale qui fonde la métaphysique, comme l'esprit constitue les lois de la réalité. La Raison, base et fondement, se fixe 3 problèmes : l'âme, l'univers et Dieu. Et, elle les analyse de façon rationnelle. Puis, une morale pratique, des maximes et des conseils (par exemple, la bonne volonté) s'achèvent en allégorie. Car le dogme chrétien est métamorphosé : « le ciel étoile au dessus de moi, la loi morale en moi «. J'obtiens un sentiment de paix et d'harmonie dans cette contemplation du monde fini et infini. Kant propose de créer une société des peuples pour une paix perpétuelle.
«
et le sublime, sur la nature en général et sur les êtres organisés de la nature.
Par de nombreux articles et essais, Kant, entre les Critiques, a étudié l'his
toire humaine à partir de l'idée de finalité.
En 1789 la
Révolution française révèle la tentative d'un
grand peuple pour se gouverner selon des lois ; Kant tire toutes les consé
quences du principe de liberté de conscience.
Depuis la mort de Frédéric Il, il
subit diverses intimidations qui ne
l'empêchent ni d'écrire La religion dans
les limites de
la simple mison ( 1793 ), ni de prendre parti dans tout ce qui met
en
danger la liberté de philosopher.
Il publie en 1795 l'essai Vers la paix per
pétuelle,
qui met au jour les conditions d'une politique en accord avec l'exi
gence raisonnable de la moralité.
La Métaphysique des mœurs (Doctrine du
droit
et Doctrine de la \'ertu) paraît en 1797-1798.
Cessant d'enseigner en
1797, Kant fait paraître Le conflit des .fàcultés et 1 'Anthropologie du poillt de
vue
pragmatique (1798).
Illustre dans l'Europe entière, honoré à Paris, il
meurt le 12 février 1804.
Sa vie ne fut qu ·étude et enseignement.
1 • LA CRITIQUE
DE LA MÉTAPHYSIQUE
Quel est le souci proprement humain ? Comprendre et agir selon une
orientation sensée ; tout
homme s'interroge en métaphysicien.
Il ne lui suffit
pas de vivre au
jour le jour, de satisfaire des besoins, il pose la question de
savoir à quoi tend tout cela: à quoi bon les peines qu'imposent le travail et la
civilisation, quel sens reconnaître au mal, présent dans le monde et dans
l'histoire ? Certes, les réponses ne manquent pas, trop nombreuses pour
s'accorder : celles des religions, celles des systèmes philosophiques.
Kant
n'ajoute pas une réponse supplémentaire : sa philosophie.
c'est la philoso
phie telle
que tout homme, même s'il n'a pas étudié, s'en soucie.
La philoso
phie, «au sens cosmopolitique», concerne tout habitant raisonnable et
sensible du monde.
Mais cette philosophie doit se défendre contre les contre
façons de la philosophie.
Et
jamais celles-ci ne font défaut : Socrate met en
garde contre les sophistes, Rousseau contre ceux qui s'intitulent «les
philosophes».
Celui que préoccupe l'interrogation philosophique doit donc.
»
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