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Conscient, Inconscient, sujet

Publié le 09/01/2014

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LA CONSCIENCE, L'INCONSCIENT, LE SUJET o Sujet = actif (? Objet = passif) ; lié à la conscience parce que seuls ceux qui ont une conscience ont la capacité de mettre en place une action alors que les objets ne peuvent que subir, source de l'action o Absolu = qui ne dépend que de lui-même (sujet qui agit/a une conscience par lui-même) ? Relatif = qui dépend d'autre chose que lui-même, qui agit seulement dans telle ou telle circonstance (sujet qui peut se retrouver objet, objet qui peut devenir sujet) o Etre soi-même = agir par des critères personnels sans dépendre des autres -> le sujet est toujours agissant donc c'est nous qui choisissons que ce soit par rapport aux autres ou non, on est soi-même parce que c'est agissons (même en agissant par rapport à l'Autre) Toute perception du monde est subjective puisqu'on ne peut pas être objectif et que l'on perçoit (= mettre un intermédiaire) l'objet ; il faut d'abord connaître le ''donné immédiat'' de la conscience (= point de départ de toute connaissance rigoureuse), il faut percevoir les choses autour de nous sans les interpréter (prendre les choses d'essence sans les théoriser ; contenu purement sensible encore non interprété). I - La conscience comme phénomènes ? DAVID HUME (Traité de la nature humaine, 1739) : Chaque sensation est indépendante d'une autre, Hume considère que le Moi représente chaque différentes perceptions. Il n'y aurait aucune continuité entre les différents sentiments et sensations ; on pourrait essayer de les rapprocher mais en réalité les perceptions se succèdent sans lien et très rapidement. Il n'y a pas d'entité du Moi mais seulement une succession de perceptions. -> ''pour ma part'' = domaine du subjectif ; c'est à chacun d'entre nous de chercher ce que l'on ressent, chacun est maître d'affirmer ou nier -> il n'existe que perceptions singulières puisque s'il n'y en a pas, il n'y a plus rien (sommeil) donc notre esprit se réduit à des perceptions singulières -> contradiction de l'idée de vie après la mort puisque l'âme ne peut rien être d'autre que les perceptions (qui disparaitraient après la mort) = attitude sceptique -> si qqun a une idée différente (après réflexion sérieuse) sur la conscience, Hume ne peut pas fournir de preuve que la conscience serait autre que l'ensemble de perceptions qu'il décrit (pas de point commun initial donc pas de réflexion commune possible) ; ''peut-être'' = sceptique, Hume veut rester ouvert aux autres, ils peuvent avoir tort ou raison (science qui laisse une possibilité) -> les perceptions changent à chaque instant (chaque mouvement oculaire, changement de lumière = perception changée) donc pas de perception fixe ; à chaque instant il y a plusieurs perceptions parce que plusieurs degrés de conscience (réflexion + vision + perceptions sensibles...) -> ''pouvoir de l'âme'' = imagination, réflexion, désir (qui se porte sans cesse sur un nouvel objet) donc quelque soit le domaine qu'on imagine dans la vie de l'esprit, il y a un changement perpétuel (âme = principe de mouvement, source de vie ; domaine de la pensée alors que le corps est du domaine matériel ; théorie pour expliquer la vie, ce qui est en mouvement de par lui-même a une âme c'est-à-dire un principe interne du mouvement, ce qui fait que les êtres sont animés -> d'après Aristote il y a plusieurs âmes : âme végétative = croissance du corps, nutrition ; âme motrice, animale = permet de se déplacer, sensation et déplacement ; âme humaine = pensée, raison) -> métaphore de l'esprit comme un théâtre = idée philosophique trop abstraite rendue plus accessible à travers une image (habitudes des philosophes), la comparaison arrive dans un 2nd temps pour rendre plus clair mais a un effet pervers qui déforme toujours un peu l'idée d'origine (Hume dit ensuite qu'on ne doit pas prendre la comparaison trop au sérieux et qu'elle a des limites) ; les acteurs seraient l'équivalent des perceptions dans leur comportement (''passent, repassent, glissent sans arrêt'') : histoire qui évolue sans arrêt, action ininterrompue par plusieurs actions successives, changement permanent ; ''infinité variét&eacut...

« pour rendre plus clair mais a un effet pervers qui déforme toujours un peu l’idée d’origine (Hume dit ensuite qu’on ne doit pas prendre la comparaison trop au sérieux et qu’elle a des limites) ; les acteurs seraient l’équivalent des perceptions dans leur comportement (‘’passent, repassent, glissent sans arrêt’’) : histoire qui évolue sans arrêt, action ininterrompue par plusieurs actions successives, changement permanent ; ‘’infinité variété de conditions et de situations’’ = avec peu d’éléments on aura toujours des infinités de résultats possibles (action toujours différente) → ‘’ni simplicité en un moment, ni identité dans les différents moments’’ = pas d’unité → pas de simplicité dans l’esprit = pas une unique perception mais plusieurs en un seul moment ; pas d’identité = pas d’unité entre les ≠ts moments puisque les perceptions changent d’un moment à l’autres (pas identiques) ; mots en italique = importants, thèse du texte : pas d’unité dans l’esprit puisque ni simplicité ni identité des perceptions = nous ne sommes qu’une suite de perceptions → Hume nous dit que nous avons une ‘’tendance naturelle’’ à croire en l’unité du Moi ; Nietzsche explique que cette impression d’unité viendrait en partie du langage puisqu’il fixe les éléments (‘’je’’ = même terme d’un instant à l’autre donc impression que c’est la même personne qui parle sauf que nous n’avons rien de commun entre la 1 ère fois où l’on a dit ‘’je’’ et la personne que nous sommes aujourd’hui), ce serait donc une illusion produite par notre socialisation → la comparaison avec le théâtre pourrait nous faire croire que comme il y a une scène où jouent les acteurs qui donne une unité à la pièce de théâtre, il y aurait aussi une scène (unité) pour les perceptions dans notre esprit alors que c’est justement ce à quoi s’oppose Hume (donc danger de pousser trop loin les comparaisons) → si cette scène existe dans l’esprit, on a aucune idée de ce qu’elle peut être, donc en parler revient à ne rien dire (esprit sceptique de Hume) ○ ARISTOTE (philosophe grec antique, extrait de Métaphysique = grec méta : après, physique : la nature, donc étude de l’au-delà de la nature) : le sujet est perçu comme un ensemble de qualités qui évolue au cours du temps (non pas uniques mais communes à beaucoup de personnes pourtant le sujet est unique puisque personne n’a exactement les mêmes caractéristiques), il n’y aurait pas d’unité immédiate dans la définition du sujet, mais il y aurait une unité derrière tous ces changements : la substance (substrat = ce sur quoi sont les qualités) ; effectivement les qualités changent mais elles restent sur un substrat unique, le sujet.

≠ Hume qui renie l’unité → mais on peut en construire une grâce aux liens logiques entre les perceptions : la mémoire (= fil conducteur des perceptions puisqu’on intègre tout ce que l’on vit), donc le Moi serait l’ensemble des perceptions eues (Aristote disait qu’on ne pouvait pas définir la nature d’une personne avant sa mort) substance = ce qui n’est dit de rien↘ → on attribue des qualités au sujet (Socrate est petit) mais on n’attribue le sujet à rien ; ça veut dire qu’on ne peut pas parler de la substance directement (≠ Hume dit donc que puisqu’on ne peut rien en dire, ça n’existe pas, c’est un non-sens, le Moi est une illusion) substance = être (reste toujours la même) ≠ qualités = avoir (domaine du matériel ↘ qui ne nous qualifie pas réellement tel que nous sommes) ○ BLAISE PASCAL (mathématicien français du XVIIe, extrait des Pensées ) : on n’aime jamais une personne, on aime toujours des qualités (physiques, intellectuels…) ; l’amour peut donc disparaître à tout moment puisqu’on peut perdre la qualité (même substance en théorie mais personne ≠te) → Moi = ensemble de nos perceptions, nous sommes juste un ensemble de phénomènes. »

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