cosmopolitisme de kant

« sur l'échelle du temps se conçoit comme l' « horizon idéal » de la politique au bout duquel se réaliserait le rêve d'une justice sociale et d'une égalité des peuples.

Il existe donc  un cosmopolitisme de faits bien réel, et Kant cherche  Découvrir un «  dessein de la nature », une finalité cachée qui servirait de «  fil conducteur » pour redonner sens à l'aventure humaine.

 Pour cela, les humains devront conclure, au  niveau  des États, le pacte qu'ils ont passé entre eux.

Ce pacte sera contracté entre des États de droit, de gouvernement républicain, où prévalent la séparation des pouvoirs et le respect des personnes.

Les contractants conviendront de régler leurs différends devant un tribunal international et institueront une société civile planétaire : Kant nommera Société des nations cet idéal de la raison.B.

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UtopisteDu point de vue kantien, le cosmopolitisme n'est qu'un idéal destiné à pacifier les relations entre les nations et son domaine d'intervention se cantonne à la sphère publique des relations entre états.

La sphère privée n'intéresse pas le cosmopolitisme.

Pour beaucoup le cosmopolitisme n'est rien de Moins qu'une utopie qui ne tient pas compte de la réalité, d'autant plus que la réalité de la sphère internationale est caractérisée par l'existence d'États souverains qui sont, en théorie, pour la diversité culturelle.

Autrement dit, être militant pour le cosmopolitisme serai être  contre le multiculturalisme, Obliger chaque nation a abandonner sa culturel et son mode vie pour une seule et même culture serai en soit impossible.

Le monde est en tout cas resté violent et dangereux  et les démocraties, comme les monarchies, se sont avérées extraordinairement hostile (belliqueuse).

Mais ces États sont depuis toujours en  conflit les uns avec les autres : chacun  est le bourreau  potentiel de l'autre, chacun  doit sans répit se protéger de tous.

La guerre semble dès lors le terrible destin de l'humanité et l'objectif de Kant quant à une unification des états avec une paix perpétuelle semble bien loin, d'où le caractère utopiste du cosmopolitisme.

Aussi, Malgré ses déclarations gorgées de bonnes intentions, et aussi sincère que celles-ci puissent être, la logique des États ne suffit pas à satisfaire les enjeux cosmopolitiques.

Par exemple, des objectifs très nobles de développement à l'échelle de la planète ont été solennellement adoptés à l'ONU en l'an 2000 - le but était de diviser par deux les stigmates de l'extrême pauvreté d'ici 2015 dans les pays en voie de développement.

On ne peut que s'en réjouir du point de vue cosmopolitique car cela semble être un signe concret de l'émergence du sentiment d'appartenance à un « monde commun ».

Mais ces objectifs ne seront pas atteints.II.

les limites de la logique internationale du cosmopolitisme Une nécessité urgente d'un cosmopolitisme mais Peut-on vraiment imaginer. »