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COUR DE SOCIOLOGIE

Publié le 14/11/2016

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sociologie
2012 Sociologie du Travail Licence 3 Administration Economique et Sociale Semestre 1 AmphithéâtreSociologie du Travail Cours 1 : 20 sept.12 Voir Epi plan du cours, bibliographie, conseil ... Voir les résumés du chapitre Christelle Avril, Marie Cartier et Delphine Serre : Méthodes, Récits Revues sociologiques : Sociologie du travail, Travail et emploi (disponible en ligne Travail.gouv.fr) Site internet : Centre d’Etude pour l’emploi, DARES Plan du Cours CHAPITRE 3 : LA DIVISION SEXUEE DU TRAVAIL. CHAPITRE 4 : LE MONDE DU TRAVAIL AU PRISME DE L’IMMIGRATION. CHAPITRE 1 : AUTONOMIE ET ALIENATION AU TRAVAIL. Aliénation : Latin Aliénus qui signifie autre, étranger, cela renvoi à une dépossession de l’individu qui perd le contrôle de son existence, il ne s’appartient plus. Thème fondamentale après la 2GM, en France question de l’ouvrier. Le travail en lui-même est moins remis en cause. Aujourd’hui on va moins parler d’aliénation que d’économie au travail. Parler d’Aliénation va nous permettre de parler des premières enquêtes axées sur les ouvriers, avec 2 axes : Une critique du Taylorisme Une façon d’attirer l’attention sur 2 dimensions essentielles du travail (Technique et Sociale). L’EVOLUTION DU TRAVAIL OUVRIER FACE AU CHANGEMENT TECHNIQUE Ce ne sont pas les sociologues qui s’intéressent en premier au travail, ce sont en réalité les inventeurs de nouvelle sciences (OST = Organisation scientifique du Travail). Taylorisme : Ensemble de principe de la gestion du travail, c’est aussi une doctrine sociale. Frederick Taylor (1856 – 1915), les principes de directions scientifique. Il voulait lutter contre « la flânerie systématique des touriers » Selon lui ils flânent car ils sont rationnel, ils n’ont aucun intérêt à aller vite sinon on va augmenter leur normes, on va leur demander de faire plus. Il va alors inventer l’Organisation scientifique du Travail qui a pour principes : La séparation du travail d’exécution et de conception : L’ouvrier exécute mas ce n’est pas a lui de décider comment faire, ce sont les ingénieurs des méthodes qui fixe ça dans un bureau des méthodes. Ces ingénieurs vont avoir une opération de décomposition des taches et de chronométrage, on divise le travail des ouvriers en tache élémentaires, on repère tous les mouvements inutile et on les élimine, on décompose chaque geste en lui attribuant un temps (en le chronométrant). LA SCIENCES DES INGEGNIEUR VA REMPLACER LA SCIENCES DES OUVRIERS, LE SAVOIR REMPLACE LE SAVOIR-FAIRE. Partialisassions extrême des taches entre ouvriers. Chaque ouvrier va faire un geste pour arriver à un geste automatique qui fait gagner du temps, supprime les temps mort Le Salaire au rendement, on doit payer les ouvriers plus, Taylor veux qu’on considère les ouvriers comme des machines plus on les paye plus ils seront efficace, mais les patrons vont être enthousiasme au deux premiers principe, mais vont bouder le derniers principe. Le Taylorisme ne conduit pas forcement au travail à la chaine. C’est Ford en 1913 qui va instaurer ce principe, sur le modèle des abattoirs de Chicago. Le Taylorisme a été suivi par le Fordisme, Ford a une idée de politique plus généreuse qui partage les gais de productivité, c’était le fameux 5 dollars par jour, l’Idée était de leur donner le moyen d’acheter une voiture, développer la consommation. Historiquement cela se développe au USA dans les années 20, les premières chaine sont les abattoirs de Chicago, en France c’est Renault avant la 1er GM, mais cela c’est généraliser dans les années 50 – 60. En France cela se traduit par une forte concentration de OS (Ouvrier spécialisé, mais il n’a pas de qualification spécialisé que dans un domaine) On passe de 1,8 à 3 millions entre 1954 à 1975. C’est un métier qui suppose une formation de quelques jours, quelques semaines. Extension quantitative qui s’accompagne d’une dévalorisation de la qualification du monde ouvrier, le poids des ouvriers qualifiés diminue. En 1954  les OS et Manœuvre représentent 42 % et en 1975 ils représentent  57%. Il y a deux sens du taylorisme un système de mode de travail, mais aussi une époque historique, CAD c’est l’âge d’or des OS (1920 – 1970). Cela suscite de nombreuses études comme l’école des relations Humaines (Elton Mayo), Son Objectif était d’améliorer la productivité des OUVRIERES !!! Il a pensé avec son équipe qu’il fallait améliorer l’éclairage, la production à augmenter pour être sure ils ont baissé l’éclairage mais surprise la productivité a encore plus augmenté. POURQUOI ?? : Les femmes étaient contentes car on s’occupaient d’elle ils ont mis en place une relation de confiance, amicales ... En France après la 2GM, on va refonder la sociologie, la sociologie du travail qui se forme autour de Georges Friedmann (1902 – 1977), sociologue du travail qui a organiser beaucoup d’enquête empirique sur le travail, des enquêtes collectives car il était directeur du Centre d’étude sociologique en 1959, il a fond2 LA revu sociologie du travail et a écrit un ouvrage avec Pierre Naville, « Traité de sociologie du travail » : Il s’agit d’une sociologie du travail ouvrier, les ouvriers étaient beaucoup plus visible, à la fois en nombre mais aussi du fait de leur place dans la société. Depuis le 19e à 1970 on a une augmentation des ouvriers, vers 1970 on commence à voir un déclin. En 1850 ils représentent 19% de la population, en 1970, c’est 37% (Plus de 8 millions). Des communistes étaient le premier parti de France avec 25%, parti très ouvriers dans son nombre et son implantation, poids dans la politique. Beaucoup d’intellectuel Marxiste, on se pose la question des ouvriers, on n’avait l’idée qu’il allait faire bouger la société française. Beaucoup de sociologue voulais s’engager parmi les ouvriers, pour améliorer leur sort. Sociologie empirique soucieuse d’être convaincu par des faits, la sociologie en France a beaucoup été faite par des philosophes (Emile Durkheim). Sociologie qui place a centre la question de la technique, le progrès technique. Friedmann c’est intéressé à l’aventure technique qu’il considérait comme un fait de civilisation. L’industrialisions, 1946, « Problème humain du machinisme industriel », à partir de 1948, Friedmann impulse des travaux qui avait pour objectifs de rechercher d’observer « les répercutions des transformations technologique sur la nature et la répartition des catégories des fonctions professionnel », en quoi le changement technique change les rapports de travail, est ce que le Progrès technique est bénéfique pour l’ouvrier ? LE TRAVAIL EN MIETTE, 1956 Les matériaux de cette ouvrages, sont des carnets de Friedmann, 20 ans de visite des chantiers, mines, bureaux, centre d’apprentissage, il veut décrire la vie de travail dans les sociétés capitalistes, sont but est de faire varier les lieux, des usines textiles à Lyon, SNCF, marché de tissus (Endroits variés), Comment ce travail est –il vécu par ceux qui l’effectue ? Quesque que le Travail en miette L’opposé serait l’artisan, il fait toutes les tâches, polyvalence des tache depuis la réunion des matériaux, jusqu’à l’achèvement des produits fini. Le travail en miette = éclatement et simplification des taches (Taylorisme) l’activité de production est éclaté en tache élémentaires, simplifié à l’extrême et qui s’effectue de manœuvre répétitive à une cadence très rapide. On constate une dégradation de l’apprentissage, CAD avec une diminution des savoir et des savoir faire requis par l’ouvrier. En 15 jours les ouvrières à Lyon étaient formé pour le textile, donc gagnant pour l’employé, mais dégradant pour les ouvriers, les postes de travail sont pauvre en tache et en savoir faire. Pour lui il faut prendre en compte le Progrès Technique, diminution des tache manuel au profit des techniciens, on peut le remplacer les hommes par les machines sur des mouvements répétitifs. On ne demande plus au ouvriers d’être intelligent, les machines sont la pour ça. Nouvelle organisation du travail, avec un système Taylorien qui va diminuer le travail des ouvriers, pour accentuer celui des techniciens. L’effet sur les ouvriers Travail standardisé, dépersonnalisé, ils se sentent interchangeable. Les ouvriers sont aliénés, dépossédé de leur travail. Marx a montré que le capitalisme était l’aliénation du travail (4 dimensions) le travailleurs et dépossédé du produit de son travail. Il est dépossédé de son activité de travail Il est dépossédé du travail, or que pour Marx il est nécessaire pour soi même, au besoin fondamentaux de l’homme ... L’isolement social, lié a la mise en concurrence générale des ouvriers les uns avec les autres. Les rapports de production, sont important pour Marx, Pour Friedmann ce n’est pas le rapport de production le problème c’est pour lui le contenu même du travail, la spécialisation extrême. Pour Marx l’aliénation est liée au rapport de production. SITUATION TECHNIQUE DIFFERENCIE ET AUTONOMIE Alain Touraine, Enquête sur les usines Renault Claude Durand, Enquête (A COMPLETER) sur bassin de Longwy, 1959, OBJECTIF : Distinguer différent changement technique ceux qui sont lié à l’automation et la mécanisation. Rendre le système de plus en plus continu, de plus en lus indépendant de l’action humaine. Ce processus peux être dissocié en deux phases Mécanisation : Machine qui permettent de relier differente étapes de la production entre elle de façon mécanique sans intervention humaine, elle permette les opérations, mais ne font pas les opérations. Automation : Machines qui fonctionnent seules une fois programmé grâce a une commande numérique, on par le d’autoréglage (différent de la mécanisation) on a réussit à créer des machines reflexes. Laminage : Moment ou le métal en fusion et transformé en lame mince, grâce au laminoir. Les auteurs on regarder 3 industries différentes : (A COMPLETER) Le train mécanisé Le train de laminage manuel Installation immense, mise en série, commandé à distance par des hommes dans les cabines. Le travail est nettement moins violent, ils ont une liberté par rapport à la production et ce son des ouvriers qui on des nouvelles qualifications, la productivité est 164 fois plus élevé que quand c’est manuel Les différent progrès techniques ont des effets variables sur l’autonomie, dans la première situation, les ouvriers sont autonomes. Le degré d’autonomie diffère ainsi que la qualification. Claude Durand constate la rationalisation croissante du travail, ainsi que la condition d’amélioration du travail, il montre qu’on ne peut pas conclure à une tendance générale à la déqualification. Dans certain secteur de l’industrie l’implantation des machines automatiques va renforcer des nouveaux métiers, notamment le réglage, l’entretien, ce sont des taches pas uniquement manuel, il y en a des documentaires, symbolique qui incarne une nouvelle qualification ouvrier pour manipuler ces machines complexes, avec une cadence élevé. DISTINCTION ENTR MECANIISATION ET AUTOMATION. Conclusion de l’enquête Ce sont des enquêtes empiriques qui s’intéressent au travail ouvrier, mais également ce qu’ils ont à en dire. On a une perception suggestive très négative de soi. Cette analyse est une critique du Taylorisme. Ce qui va différer c’est la contrainte technique. Le taylorisme et la forte standardisation n’ont pas totalement disparu aujourd’hui. LES NOUVELLES FORMES DE DOMINATION AU TRAVAIL LE SALARIAT ET L’EXECUTION AUJOURD’HUI. On parle de classe populaire plutôt que de classe ouvrière, on va voir comment les questions posées aux ouvriers dans les années 50 se posent aujourd’hui. Les transformations du travail ouvrier : les limites de l’automation. Ce travail dématérialisé ça concerne 25% des ouvriers. Une grande parti de l’activité des ouvriers qui travail sur des machines semi – automatique (faire ce que l’installation ne fait pas, surveiller et intervenir en cas de dysfonctionnement). Le principal bénéfice c’est l’hygiène. Automatisation (Travail nucléaire) : travail a la fois dangereux et très pénible. Travail à la chaine (Agro alimentaire) : travail à la chaine qui se développe beaucoup, entre 1984 et 2005 on est passé de 9,6% des salariés qui travaillent à la chaine à 14%. En termes de délai les contraintes se sont beaucoup plus resserrer, les ouvriers se disent travailler sous pression avec des délais beaucoup plus serré. Flux tendu : Les ouvriers ne sont pas seulement soumis à la machine, à la hiérarchie, ils sont également soumis à la demande. Aucun stock, la quantité produite peut changer au jour le jour à effectif constant. La taylorisation des services 73% des emplois 23% Industrie 4% Agriculture Services, Marketing, Recherche, GRH secteur tertiaires avec des cadres, des employés, mais ce n’est pas que ces emploi qualifié, il y a d’autre groupe dans le tertiaire qui ont d’autre condition de travail. Dans le secteur tertiaires il n’y a pas mal de point comment entre les ouvriers et les salariés, ils ont des tache prescrite, peu de lien avec les collègues, un travail répétitif, des salaires bas. Le salaire médian des employés est le même que les ouvriers voir plus bas. Avoir un salariat d’exécution répétitif et prescrit : 70% des ouvriers non qualifiés et 49% des employés non qualifiés. 53% de la population : 299% actif employé, 24 % actif ouvrier, sur ces 15 Millions 1/3 1/5 actif est un travailleur qualifié (A COMPLETER) !!!!!! On parle d’OS du tertiaire : sens propre : il y a des ouvriers dans le tertiaire sens figuré : Certains employés sont proche des OS de l’industrie du fait de la taylorisation du service du monde de travail. (Call Center, la restauration) Au sein du tertiaire il y a des univers très rationnel (caisserie, centre d’appel, nettoyeur, les caisses de sécurité et d’assurance). On retrouve dans ces métiers les 3 principes de la gestion du travail séparation exécution – conception. Partialisassions extrême contrôle des temps, avec surveillance, chronométrage, et minutage. Le seul principe est le salaire en rendement, potentiellement motivant ? Comment les prime motive ou démotive ? Le problème est que le salaire est tellement bas, que les primes deviennent un simple salaire de survie. La relation de service est elle-même standardisé (SBAM) = Sourire, Bonjour, Au revoir, Merci. LES EFFETS DES NOUVELLES TECHNOLOGIES 1er Phase : 40’ – 50’s Année de mécanisation au niveau des montages _ Friedmann 2e phase : 60’- 70’ Automation et développement de l’informatique lourde 3e phase : 80’ apparition de la micro informatique, le traitement de texte. 4e phase : 90’ NTIC, internet la rencontre de l’informatique et des télécommunications, électronique, audiovisuel. Cours 2 : 27 sept.-12 En 2010 : 64% des salarié travail dur un écran, le taux augmente régulièrement car en 1987, c’était 24% en 1998 c’était 51 %. Les 2/3 sont devant leur ordinateur pendant plus de 3h/jours. Il y a une diffusion massive mais derrière se cache des inégalités. L’ordinateur ne limite pas les inégalités au travail, il creuse l’écart. L’usage de l’ordinateur va de pair avec les diplômes. 1/10 ouvrier utilise un ordinateur tandis que c’est le cas de 95% des cadres. Il s’ait d’un outil qui différent selon les activités, les CSP. Les non utilisateur travaillent essentiellement dans 3 secteurs d’activités : L’agriculture Le Bâtiment en Travaux Publics Les Services de particuliers A l’opposé des secteurs ou on utilise le plus l’informatique Banque Assurance Aujourd'hui il est valorisant de travailler sur un ordinateur avant ce n’était pas le cas dans les années 80 c’était considéré comme un travail de dactylo, on préférait les écrits manuscrits. Intensification ou autonomie Une enquête européenne a montré que l’organisation va de pair avec les changements d’organisation du travail, ces changement on tendance à faire augmenter la pression sur le travail. Cela intensifie le travail. Ces technologies renforcent le contrôle du travail. En 2005 plus d’ 1/4 salariés déclare être contraint par un suivi informatisé de son travail. Le contrôle est continu, et les paramètres pris en compte sont multipliés. Il n’y a pas seulement la productivité du travail, il y aussi le comportement. Par exemple : les caissières où on contrôle tout, les erreurs, temps mort ... a la fin il y a un classement de la meilleure caissière ... Il y a un partage beaucoup plus clair entre ce qui est travail et hors travail. Par exemple : deux caissières discutent entres elles on va comptabiliser ça comme un temps mort, une pause. Même si on aide un collègue. Donc individualisation du travail RESULTAT : Mise sous pression plus forte. Les TIC accentuent les contraintes marchandes, les salariés sont beaucoup plus soumis à la dépendance de la demande et des délais. Les TIC favorisent la main d’œuvre en fonction de la demande. Les cadres sont aussi touchés par une intensification Le télétravail Il s’agit du travail à domicile, enquête en 2004 de Jean-Luc Metzger, qui a écrit un article sur le télétravail des cadres. Enquête par questionnaire. L’enquête montre que le télétravail n’est pas un avantage, mais surtout le moyen de travailler en urgence. Les cadres doivent travailler encore plus, car ils sont chez eux ils n’ont pas d’excuse. Le temps privé et le temps professionnel sont mêlés, il y a plus de réel temps libre. On est toujours avec ces problèmes. Mais on constate quelques avantages, il s’agit d’une forme d’autonomie, Thomas Amossé à fait une enquête sur qu’est ce qu’un cadre aujourd'hui ? Il montre qu’il y a une différence entre les cadres et les non cadres (utilisation de l’informatique et télétravail). 25% des cadres, 10% Professions intermédiaire, 1% des ouvriers ont un travail à domicile contraint par la hiérarchie. Cette intensification va avec une liberté plus grande. Notamment ce qui concerne les horaires, 52% des cadres, 10% des employés et 5% des ouvriers sont libres dans leurs horaires. 87% des cadres ne travaillent pas sous contrôle hiérarchique. BILAN : La façon dont sont utilisées les technologies contribue à accroitre les contraintes qui pèsent sur le travail. ECART ENTRE TRAVAIL PRESCRIT ET TRAVAIL REEL Pour Friedman il y a deux causes d’aliénation : Le changement technique L’apparition d’une nouvelle division du travail : Exécution et Conception. Le travail prescrit : travail tel qu’il est défini officiellement, par les règlements, la hiérarchie, c’est le travail tel qui doit se réaliser. Travail réel : travail réellement réalisé. On s’aperçoit qu’il n’y a jamais une adéquation parfaite entre le travail réel et le travail prescrit, quelque soit le type de travail, le type de secteurs ... tous les sociologues du travail essaye d’expliquer cet écart. LES FORMES ET LES SIGNIFICATIONS DES ECART : ENTRE TRAVAIL PRESCRIT ET TRAVAIL REEL. Ecart et résistance Enquête sur les ouvriers de Peugeot, même dans les lieux les plus emblématiques de l’aliénation (avec des prescriptions les plus fortes), des enquêtes montrent qu’il y a toujours une marque de liberté des exécutants. Stéphane Beaud, et Michel Pialoux ils ont travaillé sur les OS de l’atelier carrosserie pour voir leur manière de travailler. Il existe de nombreux rituels dans la transgression la carrosserie est en effet le bastion de la Resistance avec des pratiques d’entraide, des combines et une alliance des ouvriers contre la hiérarchie qui visait à calmer les chefs. Les OP (Ouvriers professionnel) avaient une liberté par rapport aux autres. Ils constituaient une aristocratie ouvrière. Du coup les professionnels ne se laissaient pas marché sur les pieds. Ces écart sont collectifs et suppose une certaines structuration du groupe. Ecart et professionnalisme déviant Georges Benguigui, A. Chauvrenet, F. Onlic « Les monde des surveillant de prison » 1994, Comprendre la situation de travail des gardiens de prison, ils ont donc une démarche fonctionnalistes : quel est la fonction d’un gardien de prison ? Ces auteurs vont s’intéresser à la définition formelle du travail des gardiens de prison. RESULTAT 1 : les règles formel sont très nombreuses, diverses et elles codifient des aspects très différents. Le travail des gardiens de prison est saturé de règles, en effet, les gardiens de prison sont soumis à des règles légale car ce sont des agents de l’Etat ils doivent veiller au respect de décision de justice. Règles institutionnelles : ce ne sont pas des règles légales, elles explicitent le contenu des missions. RESULTAT 2 : les règles formelles sont de plus en plus nombreuses ; Cela est liée a un processus de bureaucratisation ainsi qu’au niveau droit accordé au détenu et leur famille. Les détenues ont des droits qui on été défini pas l’ONU en 1955, et la prison doit garantir ces droits. Plus les détenues ont des droits plus les gardiens de prison on du travail. Le volume de travail est accru, le droit à la correspondance, les surveillant doivent donc créer, classer le courrier. Droit d’information des détenues, donc distribution de journaux. Un surveillant mal vue par les détenues risque d’être muté à un poste ou ils n’ont aucun contact RESULTAT 3 : Les écarts au règlement sont permanent, les gardiens ne respectent pas souvent toutes les règles. En n’appliquant pas le règlement le gardien fait régner la paix dans la prison si trop de règles ils risquent de se révolter RESULTAT 4 : Ces écarts ne sont pas laisser à la libre initiative des surveillants, qui établissent les règles informelles à respecter, c’est pour ça qu’on parle de professionnalisme déviant. Les gardiens doivent apprendre qu’il faut savoir négocier avec les détenues. Guillaume Malochet, a refait la même enquête en 2000. Il compare les anciens et les nouveaux gardiens. Les nouveaux eux suivent tous à la règle et les anciens leurs montrent qu’il faut un peu se laisser aller, négocier. Ces écarts reposent sur d’autre règle informelle transmise entre pairs qui interprète le règlement d’une certaines façon. BILAN : Les prescriptions peuvent porter sur des choses diverses (missions, tache à faire ...), les règles peuvent être formalisées à l’écrit ou orale, légales ou institutionnelle. Ce qui est important sur les écarts c’est qu’ils ne sont pas individuels. Les écarts à la norme, pratique informelle peuvent avoir soit un sens intégrationniste, soit un sens conflictualiste. Pourquoi ces écarts ?? Cours 3 : 4 oct. 12 UNE CONCORDANCE ILLUSOIRE Des règles difficiles à appliquer. Les règles peuvent être difficiles à appliquer, car le réel n’est pas toujours standardisable. On ne peut pas prévoir ce qu’il va arriver : imprévisibilité du réel, plus ou moins marqué selon les métiers. C’est une enquête qui a été faite par Dominique Monjardet : « mais que fait la police ? » il a observé les policiers et s’est aperçu que eux même ne respectait pas toujours le règlement mais pas seulement parce qu’ils sont des ripoux mais même en essayant de faire au mieux les policiers doivent quelque fois choisir eux même comment interpréter la règle et quel règle appliquer. Il y a deux règles pour un policier : On n’abandonne jamais un véhicule police sans surveillance sur la voie publique. Toujours porté secours à un collègue en danger. Relai prescriptif, des collègues des supérieurs nous disent comment faire avec les règles, et comment on fait avec. Chez les policiers par exemple c’est de porter secours. Des règles sont inapplicables Marianne Dujarier, Enquête entre 2000 et 2004 dans deux organisations de service qu’elle appelle service de masse, d’une part un restaurant mais qui appartient à une grande chaine, et d’autre part gériatrique dans un hôpital public, elle a assisté à des réunions de travail. Il y a du privé (restaurant) et hôpital (public) donc cela se ressemble, les agents du service public ont des exigences de rationalisation du travail qui ressemble au privé 1er RESULTAT : Les serveurs ou les infirmiers, aide soignant sont soumis a des injonctions contradictoire, et donc impossible à réaliser. On leur demande pour les serveurs d’être à l’écoute de leur clients et de leur besoin*, de bien traiter les clients, être poli, s’adapter a chaque client (la personnalisation du service) et en même temps d’en servir le plus possible par heures. Il faut prendre du temps avec chaque client et aller très vite. Même chose pour l’hôpital les infirmiers doivent traiter chaque client avec respect ... tout en allant très vite (exigences de rentabilité) ; Ils soufrent dans leur travail ils ont le sentiment de ne pas être à la hauteur. Soit ils sont trop lent (sont trop à l’écoute) soit ils sont rapide (et n’écoute pas les clients). C’est pour le petits personnel que cela est difficile les premières lignes, les salarié du bas de l’échelle. La direction leur a délégué plus d’initiative et responsabilité mais cela signifie plus de stress, puisque c’est eux qui doivent prendre la décision sur la règle à appliquer. 2e RESULTAT : Ces injonctions contradictoires ont un effet d’autant plus pesant, que« la norme fixé par le management est un idéale au travail qui est devenue une véritable norme sociale » _ Dujardinier, CAD que aujourd'hui le fait de personnifier le rapport avec les personne âgé ... c’est un idéal de travail que respecte les salariés ils adhèrent à cette norme du service parfait, car ces des normes qui concerne les relations humaine. Même si ils ne sont pas d’accord avec cette norme ils sont obligé de faire comme si il croyait en cette norme «  le client est roi ; Il y a ce qu’on appelle un autocontrôle c’est le salarié lui même qui s’autocontrôle ce qui favorise l’individualisation des situations de travail. Ici le non respect des règles n’est pas un choix collectif et ce n’est pas assumé collectivement du coup c’est aussi mal vécu. Décalage source de souffrance pour le salarié source d’aliénation. Ces types d’injonction contradictoire on peut les voir dans des univers de travail très différent, mais il faut à la fois être productif, rentable et faire attention aux gens. BILAN : Le travail réel ce n’est pas le travail prescrit, mais en même temps on ne peut comprendre le salaire réel que par rapport au salaire prescrit. Il faut savoir quels sont ces restrictions voir si elles sont transgresser ... la définition du travail reste donc incontournable d’autant plus qu’on est dans un contexte ou on a une multiplication des règles, on a de plus en plus de règles, norme à respecter (sanitaires, qualités, droits des usagers), On va parler de pratique informel : qui s’écarte des définitions officielle de l’activité, des prescriptions. Cela permet de montrer qu’il y a à la fois une dépendance par rapport au travail officielle, les pratiques informelles sont dépendant du travail officiel mais elle s’en écarte. A la fois on regarde les pratique conforme au droit du travail et celle informelle qui diffère selon les métiers et qui regroupe les transgressions de la règles, les habitudes ... CHAPITRE 2 : LES DIFFERENTES FORMES D’INTEGRATION AU TRAVAIL. Intégration : Processus par lequel un individu ou un groupe appartient à une collectivité, une communauté. Etat de fait ou sentiment ? Est ont vraiment exclu ou croit-on être exclu Connotation politique, les immigrés. Domaine flou car renvoi à beaucoup de termes différent (intégration professionnel, familiale). L’intégration c’est compliqué la définition donné est très large. La question est de savoir si l’intégration considéré comme un processus, sur quoi repose le fait qu’on appartient et qu’on se sent appartenir à un groupe. En quoi le travail participe t-il à ce processus. DIVISION DU TRAVAIL, SOLIDARITE APPARTENANCE SOCIALES Cette fameuse division du travail est analyser par d’autre auteurs comme une source d’intégration et ça c’est l’affiliation de Durkheim. Le premier auteur qui donne une conception positive de la division du travail c’est Adam Smith, recherche sur la nature des causes de la richesse des nations, 1776, pour lui il a une vision économique et si il exalte la division du travail c’est parce que pour lui c’est plus productif cela permet d’accroitre la production. LE DIVISION DU TRAVAIL SELON EMILE DURKHEIM Pour le sociologue, cette division du travail comporte aussi une dimension sociale que l’on va essayer d’expliciter. Emile Durkheim (1854-1917) « de la division du travail sociale », 1893 « les règles de la méthode sociologique », 1895, «Le suicide», 1897 « Les formes élémentaires de la c'est à dire religieuse »,1912 Dans tous ces ouvrages ont trouve deux choses, deux idées fortes : L’objectif de fonder une discipline nouvelle Rendre compte des mécanismes de ce qu’il appelait la cohésion sociale Comment faire pour renforcer les liens d’une même société, comment faire pour que les hommes se sentent solidaires dans une société ? Pour lui un conflit c’est pathologique, une société en bonne santé est une société ou tous le monde est unis. Période de crise politique, mais c’est une république fragile, la toute première élection a la chambre est remporté par les royalistes. Mouvement ouvrier très violent la 3e république s’installe sur un massacre de la Commune de Paris. La France est divisée en deux Affaire Dreyfus, la guerre entre l’Eglise et l’Etat. Durkheim avait pour obsession d’établir un sentiment d’unité national. Tous ce qui était conflit était l’’ordre d’une maladie. Ce sont les concepts Durkheimien qui vont être utilisé pour les dimensions sociales du travail. Pour lu il existe un lien entre 3 dimensions : La division du travail La solidarité Les règles de droit Emile Durkheim « De la division du travail sociale », 1893 Ouvrage très dense, contenant l’accent sur la dimension sociale de la division du travail, l’importance du collectisme, des liens qui se créent à l’occasion du travail, la reconnaissance sociale. Cours 4 : 18 oct. 12 Il Analyse le Travail comme un acte social, on ne peut pas réduire le travail à sa technique. Durkheim parle assez peu de la production technique du Travail, c’est ce qui se passe entre les hommes au moment du Travail. L’interdépendance et la Coopération, pour Emile Durkheim, quand il parle de division du travail il n’a pas dans l’esprit le taylorisme. Pour lui la Division du Travail est le faite qu’il y a une spécialisation des fonctions dans nos sociétés. C'est-à dire que ce ne sont pas le même personne qui s’occupe de la Justice, art ... qui s’oppose aux sociétés pré industrielles ou il y avait très souvent une confusion de fonction, tous le monde fessait les mêmes fonctions (Exemple : Religieux, à la fois médecin et politicien). Désormais spécialisation qui s’accompagne de la montée de l’individualisme. Pour Durkheim il y a une évolution historique longue (Loi de l’histoire) qui est celle d’une forme de transformation des solidarité dans la société (Solidarité mécanique qui passe à une société organique). La Solidarité mécanique : Solidarité par similitude qui serait pour lui, contenu dans les sociétés archaïques. Dans ces sociétés les individus se ressemblent, ils ont les mêmes acticités (Les hommes chassent, pêchent) ils ont les même sentiments, adhèrent aux mêmes valeurs, ont les mêmes croyances. Ce sont des sociétés ou la « Conscience collectives » est très développée. Société rurale où tous le monde produit ses biens de consommation ... En effet au fur et à mesure de l’évolution des sociétés il y a une autre solidarité qui émerge : La solidarité Organique : Société qui repose sur la différenciation des fonctions qui lui sont propre mais tous participent au mêmes ensemble, il y a une autre forme de ressemblance, les individus sont différent les uns les autres mais se sentent solidaires car ils dépendent des uns des autres, pour Durkheim c’est comme des organes dans un corps, différent mais coopère au bon organisme du corps, ce qui prime c’est la façon dont le Travail semble utile. Cela donne le sentiment de participer à une œuvre collective et utile, cela permet d’être reconnu. Deux formes d’intégrations : Celle avant la division du travail, société mécanique et celle des sociétés développées, société organique. Il y a plusieurs formes de droit, dans la société à solidarité mécanique le droit qui prédomine c‘est un droit pénal, un droit répressif, beaucoup de lois qui unissent, celui qui ne respecte pas les valeurs communes est un meurtrier. Le crime pour Durkheim est un acte qui enfreint la loi, ainsi que les sentiments fort d’une société Dans les sociétés ou il y a beaucoup de sentiments communs, dont moins d’acte considérer comme criminel il ne reste que l’atteinte à la dignité humaine. Solidarité organique, Droit du contrat, restitutifs qui suscite moins de sentiment affectif mais qui vise à établir le bon fonctionnement de la division du travail. Appartenance des groupes secondaires Corporations, associations, groupements professionnels qui sont intermédiaires entre la société dans son ensemble et l’individu. Pour Durkheim elles sont extrêmement importantes, car ceux sont ce que va intégrer les individus. L’individu à besoin d’être intégré dans des groupes secondaires et ne peut rester isolé comme membre de la société. Le Travail n’est pas toujours intégrateur, il existe en effet des formes anomique de la division du travail (Absence de règles). Il a plusieurs situations ou on peut parler de pathologie de la forme du travail c’est l’anomie, il y en a qui ne se sentent pas intégré à leur travail, également quand il y a trop d’éloignement entre les patrons et les travailleurs, les situations de conflit selon Durkheim sont pathologiques. Ce qui nous intéresse c’est l’action sur ce que produit la coopération pour les individus. Une des causes du suicide est le manque d’intégration, démonstration est un ouvrage théorique, les concepts des mécanismes qu’il analyse vont nous être utile pour étudier l’intégration professionnel. TRAVAIL ET SOLIDARITE AUJOURD'HUI On a deux pistes pour penser le rôle du travail dans l’intégration sociale, d’une part la division du travail est source de coopération, donc le sentiment de l’utilité sociale ... et la deuxième source est le fondement de l’appartenance à un groupe. Durkheim incite à explorer la vérité subjective du Travail, au sens des effets sur l’individu. Pour atteindre cette subjectivité du travail on a mené tout un tas d’enquêtes quantitatives et qualitatives. Le bonheur au travail Baudelot et Gollac : « Travailler pour être heureux ? », Fayard, 2003 : Enquête menée en 1997 auprès de 6000 personnes (questionnaires) pour la façon dont les individus perçoivent leur travail. Chapitre : Les sources du plaisir au Travail Au Travail avez-vous l’occasion de faire des choses qui vous plaise et que vous ne pourriez pas faire ailleurs ? Si oui, lequel ? Il fallait que les enquêteurs se sentent libre de répondre comme ils voulaient, certains répondent en mentionnant la définition de leur travail. Les 2/3 des répondant ne trouvent pas de plaisir au travail. Pour les 1/3 c’est l’aspect relationnel, humain, psychologique contact avec les collègues, clients, publics ... avoir du lien social. L’intégration est au cœur de la relation de travail. La deuxième cause est le sentiment d’être utile, grande source de satisfaction au travail et la on a deux registre de travail : aide et dons de soi, être à l’écoute des autres. La troisième est liée à l’activité en elle même et la dernière cause et ceux qui aime l’aspect découverte ou voyage dans leur travail. Conclusion : Dans le plaisir liée au travail les dimensions sociales sont primordiales, ce sont bien celle qui domine dans la perception des travailleurs, ces mécanismes d’intégration au travail ne jouent pas de la même façon pour tous. Ces sources de plaisir sont distribuées socialement, elle varient selon des catégories sociaux, le genre (Femme : Plus ceux qui est liée au contact ou à l’aide ... les Hommes : coté du faire, fabrication, découverte ...), il y a une différence selon les métiers tous les registre liée au contact on les trouve beaucoup plus chez les employés et professions intermédiaires (souvent féminin), plus on monte dans la hiérarchie sociale, plus on monte chez les cadres, plus ils ont des sources diversifié de plaisir (Découverte, faire, contact). C’est aussi une source d’inégalités sociale. BILAN : Le Travail intègre dans la théorie de Durkheim parce qu’il procure un sentiment d’utilité ainsi qu’une interaction, elle est confirmé par les enquêtes empirique 100 ans plus tard. Qu’en est-il du sentiment d’appartenance ? Les approches qualitatives d’intégration Etre attaché à différente chose, il n’y a pas mal d’étude sur la sociabilité l’entraide ouvrière et dont la manière dont se construise cette solidarité. Enquête de F. Gauthier : Recueilli 150 plaisanteries, ensuite elle essaye de les comprendre avec le contexte de travail. On rit de la pénibilité du travail, des chefs, le rire est révélateur des échanges et des relations. Intégration interprofessionnel, intégration entre collègue, intégration interprofessionnel au niveau de l’organisme, de l’entreprise. II y a certaines entreprises qui suscite des attachements, Sociologue Serge Paugam, il a écrit un ouvrage : « le salarié de la précarité », 2000 extrait dans la brochure, enquête statistique à la fin des années 90 auprès de plus de 1000 salarié de 5 bassin d’emploi, 8 entreprises et il a fait avec son équipe des entretiens avec 80 salariés des même entreprises. Deux entreprises qui suscitaient une bonne image (satisfaction d’emploi, de travail et de leurs conditions de travail) une société d’informatique et EDF. Image qui positive aux employeurs, on appelle ça « un esprit maison », ce sont des entreprises qui créent un environnement culturel qui donne au salarié un ensemble de représentations communes de valeur, de symbole auquel il s’identifie. Par exemple EDF image positif à l’extérieur, idée d’une performance de l’entreprise. C’est enfin la notion de service public qui est mis en avant de la fierté de l’entreprise. Cet attachement à l’entreprise (Interprofessionnel) quelque soit sa position et son métier ce qui peut exister pour d’autre raison mais cela peut être liée à un fonctionnement Familiale d’une entreprise : enquête de Mouliné sur le Rôle de relation de parenté dans une entreprise de parqueterie du sud ouest, elle montre que beaucoup d’employé sont lié par des liens familiaux. Il y ceux qui sont les cousins proche, lointain ... l’usine joue avec les parentés et les encourages l’objectif de l’usine est détenir à distance les syndicats. Conclusion : Durkheim à été le 1er à mettre l’accent sur ce que l’activité rapporte à l’individu et les enquêtes qualitatives mette en valeur l’importance des liens informels une dimension symbolique qui renvoi à la croyance, à la fierté mais aussi sur le lien travail, en filagramme ce qu’on trouve sur ces enquêtes c’est l’importance du statut d’emploi dans l’attachement à l’entreprise, un travail est emploi qui procure un statut, des droits. Cours 5 : 25 oct. 12 EMPLOI ET STATUT SALARIAL Salariat : Support de droit de garanti et de statut social Travail : ce que l’on fait concrètement, emploi : c’est le statut CDI, CDD, fonctionnaire. On confond les deux. LA MONTEE DU SALARIAT Salariat « Indigne » Robert CASTEL : « les métamorphoses de la question sociale », 1995 Dans cette ouvrage, il fait une analyse sociologique historique du salariat, son objectif est de comprendre comment le travail du salarié occupe des places dans nos sociétés, comment le travail est passé d’u statut très minoritaire et dévalorisé, or aujourd'hui 9/10 actifs sont salarié. Il va dégager 3 moments dans l’histoire du salariat : Le salariat indigne : 10 à 18e siècles Dans la société féodale, c'est-à dire du moyen âge, entre le 10e et le 15e siècle, travail pas valorisant, la société était divisé en ordre, ces ordres n’était pas des classes sociales, mais leur situation juridiques, il y avait trois ordre : (Noblesse, Clergé et Tiers Etat). Le T-E le plus pauvre, aucun droit, le travail n’était pas du tout associé à la richesse. Beaucoup de travail forcé, donc on le travaillait que si on était obligé, pour tous les autres c’était légitime, Duby _ L’Eglise avait dressé une liste de métier interdit : métier avec le sang, boucher, pécher, médecin, saleté teinturier, ceux avec la luxure, il ne restait pas grand-chose à part prêtre. Cela va changer entre le 15e et le 18e siècle, le servage disparait en France mais on a toujours une société d’ordre. Le T-E lui se diversifie avec des métiers au sein des corporations, les ouvriers sont liée à un maitre artisan qui assurent leur formation, les ouvriers n’ont pas le choix de travailler ou ils veulent il doit suivre leur maitre, mais ils sont protégés par leur maitre. A coté de ça les vagabonds n’ont toujours pas de droit, les travailleurs artisans, paysans sont au bas de la hiérarchie. Avec l’industrialisation le statut du salariait va progressivement changer. Marx Weber, fondateur de la sociologie en Allemagne, 1905, il s’interroge sur les origines du capitalisme, c'est-à dire pourquoi le capitalisme c’est développé en occident et pas ailleurs ? La plupart des auteurs Karl Marx par exemple utilise le capitalisme, par les conditions économiques grâce au capitalisme commercial, au Progrès technique. Pour Weber ses conditions sont importante mais ne suffisent pas il faut un Etat d’esprit particulier ce qu’il appelle l’esprit du capitalisme. Considérer le travail comme une valeur, s’enrichir peut avoir une valeur morale. Une religion qui va apparaitre aux 16e siècles, le protestantisme qui pour Weber va permettre l’émergence du Capital, Martin Luther, Jean Calvin en sont les fondatrices scissions avec le catholicisme qui refuse le pouvoir de l’Eglise catholique, plu d’austérité dans la pratique religieuse, et qui va considérer le travail comme : Une activité éthique, morale qui plait à Die...
sociologie

« Cours 1 : 20 sept.12 - Voir Epi plan du cours, bibliographie, conseil ... - Voir les résumés du chapitre - Christelle Avril, Marie Cartier et Delphine Serre : Méthodes, Récits - Revues sociologiques : Sociologie du travail, Travail et emploi (disponible en ligne Travail.gouv.fr) - Site internet : Centre d’Etude pour l’emploi, DARES Plan du Cours CHAPITRE 3 : LA DIVISION SEXUEE DU TRAVAIL. CHAPITRE 4 : LE MONDE DU TRAVAIL AU PRISME DE L’IMMIGRATION. CHAPITRE 1 : AUTONOMIE ET ALIENATION AU TRAVAIL. Aliénation : Latin Aliénus qui signifie autre, étranger, cela renvoi à une dépossession de l’individu qui perd le contrôle de son existence, il ne s’appartient plus.

Thème fondamentale après la 2GM, en France question de l’ouvrier.

Le travail en lui-même est moins remis en cause.

Aujourd’hui on va moins parler d’aliénation que d’économie au travail.

Parler d’Aliénation va nous permettre de parler des premières enquêtes axées sur les ouvriers, avec 2 axes : - Une critique du Taylorisme - Une façon d’attirer l’attention sur 2 dimensions essentielles du travail (Technique et Sociale). I.

L’EVOLUTION DU TRAVAIL OUVRIER FACE AU CHANGEMENT TECHNIQUE Ce ne sont pas les sociologues qui s’intéressent en premier au travail, ce sont en réalité les inventeurs de nouvelle sciences (OST = Organisation scientifique du Travail). Taylorisme : Ensemble de principe de la gestion du travail, c’est aussi une doctrine sociale.

Frederick Taylor (1856 – 1915), les principes de directions scientifique.

Il voulait lutter contre « la flânerie systématique des touriers » Selon lui ils flânent car ils sont rationnel, ils n’ont aucun intérêt à aller vite sinon on va augmenter leur normes, on va leur demander de faire plus.

Il va alors inventer l’Organisation scientifique du Travail qui a pour principes : - La séparation du travail d’exécution et de conception : L’ouvrier exécute mas ce n’est pas a lui de décider comment faire, ce sont les ingénieurs des méthodes qui fixe ça dans un bureau des méthodes.

Ces ingénieurs vont avoir une opération de décomposition des taches et de chronométrage, on divise le travail des ouvriers en tache élémentaires, on repère tous les mouvements inutile et on les élimine, on décompose chaque geste en lui attribuant un temps (en le chronométrant).

LA SCIENCES DES INGEGNIEUR VA REMPLACER LA SCIENCES DES OUVRIERS, LE SAVOIR REMPLACE LE SAVOIR-FAIRE.

- Partialisassions extrême des taches entre ouvriers.

Chaque ouvrier va faire un geste pour arriver à un geste automatique qui fait gagner du temps, supprime les temps mort - Le Salaire au rendement, on doit payer les ouvriers plus, Taylor veux qu’on considère les ouvriers comme des machines plus on les paye plus ils seront efficace, mais les patrons vont. »

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