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cours sur la morale

Publié le 05/01/2014

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morale
La Morale Introduction : La morale désigne la connaissance du bien et du mal, elle renferme l'ensemble des valeurs qui doivent orienter nos actions. Agir moralement c'est donc agir de façon juste. L'Homme de part sa conscience et sa raison apparaît comme un être capable de moralité, qui différencient l'Homme de l'animal (c'est un animal rationnel). Si tout les hommes possèdent la raison les grands codes moraux sont-ils universels ou alors faut-il considérer que la morale est un ensemble de préceptes valables seulement pour une communauté ? En occident l'une des idées morales les plus anciennes et les plus partagées ce sont : Les grands interdits bibliques : Tu ne tuera point ; tu ne feras pas de faux témoignages. En occident les grands repères de la moralité s'adressent à tous et la morale trouve son fondement dans son universalité. On la retrouve en effet dans les Droit De l'Homme, dans la bioéthique qui considère l'égale dignité de chacun mais aussi dans l'anthropologie qui élabore la loi universelle de l'interdiction d'inceste. «Être moral c'est se conduire de telle sorte que je puisse vouloir que la maxime de mon action devienne une loi universelle - Kant» Au contraire se conduire de manière immorale c'est adopter une attitude (ex : mensonge) dont je ne peux vouloir qu'elle devienne la maxime de l'humanité. Dans le monde occidental nous continuons à associer l'idée de la morale à celle d'une loi universelle. Cela pose problème car dans d'autres civilisations considèrent que les grands principes moraux ne sont pas des lois universelles et qu'il n'y a pas de commandement général du type tu ne tuera point. On ne peut donc pas imposer à autrui une loi morale puisque les préceptes sont personnels, particuliers et attachés à la nature. En occident le rapport intérieur de chacun avec sa propre conscience et les règles qu'il a intériorisé permet aux individus de nouer des liens avec les autres. En Chine l'éducation moral est perçu dans l'autre sens : les rapports extérieurs priment sur le rapport intime avec la loi morale. L'idée d'une loi morale transcendante provient de l'idée d'un Dieu créateur qui légifère et qui organise le monde, Dieu est donc conçu comme un maître absolu.Une loi absolu et supérieure qui provient d'une loi divine soumise à Dieu. La loi morale dérive donc en occident d'une tradition religieuse, dans tout les grands monothéisme la moralité est perçu de manière universelle et transcendante. C'est pourquoi l'occident à tendance à vouloir imposer ses valeurs au reste du monde cependant cette référence à l'universalité est insuffisante pour fonder le bien et le mal ou le juste et l'injuste. I. La Liberté 1/ Illusion ou réalité Le mot liberté se rapporte à des situations diverses. Les privations de liberté sont multiples et ce sont elles qui nous font prendre conscience de ce sentiment. Valéry écrit : « L'idée de liberté est une réponse à quelque sensation de gêne, d'empêchement, de résistance qui s'opposent soit à une impulsion de notre être, à un désir de sens, à un besoin soit aussi à l'exercice de notre volonté réfléchie.» Il rajoute que la liberté ne peut être conçu que sous l'effet d'une contrainte et tout les obstacles que nous rencontrons réveillent en nous le désir de liberté. Selon Valéry la problématique de la notion s'énonce ainsi « Les uns, ayant rêver que l'homme était libre sans pouvoir dire au juste ce qu'ils entendaient par ces mots, les autres imaginèrent qu'ils ne l'étaient pas. Ils parlèrent de fatalité*, de nécessite* et de déterminisme*. Cependant aux sources de la culture occidentale la liberté a d'abord été définie comme un statut social et politique, les droits et les devoirs et les modes de vie ont été élaborés en opposition à l'esclavage. L'esclave est considéré comme un outil, un animal domestique. Il est privé de droit et il ne s'appartient pas. Par opposition le fait de disposer librement de sa personne et d'avoir des droits apparaît comme la définition élémentaire de la liberté. Dans ces conditions la liberté réelle est celle du citoyen. *Fatalité : Puissance supérieure qui fixe de façon irrévocable le cours de événements. *Nécessité : Est ainsi et ne peut être autrement (les lois de la nature auxquelles l'homme est soumis) *Déterminisme : Système philosophique selon lequel les événements déterminés par des précédents, suivent une loi de cause à effets. 2/ Liberté intérieure et vie publique Si l'on définit la liberté par rapport à l'esclavage la liberté est caractérisée par une capacité d'initiative et d'autonomie. Les Stoïciens ont pensé la liberté en dehors de tout statut politique. Ce sont les premiers philosophes de l'antiquité à vouloir définir cette liberté intérieure. Ils insistent sur les caractères moraux qui conviennent à l'homme libre. Qu'ils soient esclaves ou empereur ils se disent « citoyens du monde et fils de Zeus ». La liberté pour les stoïciens est un idéal qui suppose un effort héroïque et le mépris total de toute souffrance ainsi qu'une confiance dans l'ordre de l'univers. Epictète et les stoïciens considèrent qu'il y a des choses qui dépendent de nous et d'autres qui n'en dépendent pas. Je suis libre de ce qui dépend de moi et de ma volonté et je ne suis pas libre de ce qui ne dépend pas de moi et de ma volonté (cf. Manuel d'...
morale

« soumis) *Déterminisme : Système philosophique selon lequel les événements déterminés par des précédents, suivent une loi de cause à effets. 2/ Liberté intérieure et vie publique Si l'on définit la liberté par rapport à l'esclavage la liberté est caractérisée par une capacité d'initiative et d'autonomie.

Les Stoïciens ont pensé la liberté en dehors de tout statut politique.

Ce sont les premiers philosophes de l'antiquité à vouloir définir cette liberté intérieure.

Ils insistent sur les caractères moraux qui conviennent à l'homme libre.

Qu'ils soient esclaves ou empereur ils se disent « citoyens du monde et fils de Zeus ».

La liberté pour les stoïciens est un idéal qui suppose un effort héroïque et le mépris total de toute souffrance ainsi qu'une confiance dans l'ordre de l'univers.

Epictète et les stoïciens considèrent qu'il y a des choses qui dépendent de nous et d'autres qui n'en dépendent pas.

Je suis libre de ce qui dépend de moi et de ma volonté et je ne suis pas libre de ce qui ne dépend pas de moi et de ma volonté (cf.

Manuel d’Epictète).

La liberté est un idéal de maîtrise absolue des choses.

Le sage stoïcien possède une totale maîtrise de lui-même, de ses émotions et de ses pensées, pour lui la liberté est essentiellement intérieure.

On a reproché aux stoïciens de ne pas laissé de place à une liberté politique et publique et de faire de la liberté un effort héroïque et pratiquement inatteignable. Cependant dans la réalité sociale il existe un conflit ente les libertés car si chacun fait ce qu'il lui plaît on fait souvent ce qui déplaît à d'autres.

Il faut donc des limites à l'indépendance mais dans l'histoire ces limites correspondent souvent avec des suppressions de liberté.

C'est pourquoi la DDH définit la liberté comme : « Tout ce qui ne nuit pas à autrui » .

C'est pourquoi également il n'y a pas de liberté sans loi (Rousseau).

Bien qu'elle soit ressentie comme une contrainte par l'individu puisqu'elle interdit certains actes, elle protège l'individu des autres.

La liberté par la loi convient à un être sociable, moral et raisonnable. Rousseau et Hobbes sont deux contractualistes, des théoriciens de l’État qui considèrent que le passage de l'état de nature (hypothèse) à l'état de société va permettre aux hommes de développer leurs facultés et de construire une société civile régie par les lois.

Pour ces deux théoriciens on substitue une liberté naturelle sans limite à une liberté sociale limitée par les lois. 3/ La liberté existentielle (Sartre) Sartre est un philosophe, un écrivain littéraire et de pièces de théâtre.

C'est un philosophe réaliste. Les principes de l'existentialisme : -L'existence précède l'essence.

Le terme existentialiste indique la reconnaissance chez l'homme d'une priorité de l'existence par rapport à l'essence.

En termes philosophiques, tout objet à une essence et une existence.

L'essence est un ensemble constant de propriétés et l'existence est une réalité, une présence dans le monde. On pense généralement que l'essence vient avant l'existence.

On a même considéré qu'il existait une essence commune à tous les hommes : la nature humaine.

Chez l'homme, si l'existence est avant l'essence cela signifie qu'il est d'abord et qu'ensuite il est ceci ou cela.

Cette formule rejette donc toute forme de déterminisme et reconnaît à l'homme une liberté totale donc l'homme choisit ce qu'il sera, il choisit son essence, Sartre dit : « l'essence de l'homme est dans sa liberté » .

Donc pour lui, nous nous créons nous-même, imposés par des limites en fonction de certaines situations (ex : classe social, physique, intelligence).

Je choisis l'attitude que je vais avoir par rapport à ses. »

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