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Cours sur la morale Kantienne

Publié le 17/10/2021

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morale

Cadrage sur Kant

Version kantienne de la morale = réflexion plus large pouvons-nous être libre et échapper à

l’ensemble des déterminations de notre nature sensible qui nous pousse à agir en vue de ce que nous

jugeons être le bien réduit par la tension du désir, réduit à être eudémoniste

Nous pouvons attester de l’expérience intime d’une conscience morale qui formule en nous un

impératif non hypothétique, inconditionnel

Il y a un fait de la raison le « tu dois » que j’entends en moi et qui m’impose d’agir selon un commandement

non relatif à une situation à mes propres fins à mes désirs mais proprement inconditionnel

« L’expérience » intime que l’on fait en soi de ce devoir absolu n’est fondé sur rien. Il n’y a pas de

connaissance préalable des valeurs et du bien. Le « tu dois » est non référé à un choix axiologique préalable,

il n’est pas configuré dans la perspective d’une fin mais n’est suspendu qu’à sa propre affirmation. C’est le

décret absolu de la raison pratique sans que rien ne vienne justifier que je doive. Le geste de

l’universalisation du devoir tient. A cette dimension d’une prescription pratique qui n’est que pure forme

sans prescription préalable

Capacité de la raison pratique à se faire législatrice

Nous pouvons nous soustraire à la loi de notre nature de nos désirs et faire l’expérience d’une autonomie,

d’une loi de l’hétéronomie

On peut échapper à la fin de notre nature à savoir la poursuite inlassable du bonheur, même si ça parait

absurde de se libérer de sa fin

Cette capacité à vouloir ce qui contrarie la recherche du bonheur atteste de notre dignité comme

personne cad comme membre d’une législation

Quand je m’impose un devoir contraignant nous attestons que nous relevons du règne moral et pas

seulement de notre existence naturelle voué à la recherche du bonheur

La maxime du devoir est une maxime qui ne vise aucune fin et qui ne s’élabore pas en en fonction des effets

qui seront des bienfaits pour notre action mais elle est uniquement adossée à l’exigence formelle de

l’universalité.

Il faut que la maxime soit universalisable sinon elle n’est pas valable

morale

« 1) Voix logique : prescription qui s’énonce dans l’exigence de type logique et n’admet pas de contradiction 2) Définition physique impératif catégorique a la forme d’une loi de la nature, il est aussi inviolable qu’une loi de la nature 3) Formulation anthropologique, le devoir n’est pas seulement qq chose qui ne supporte pas la contradiction, c’est aussi un impératif qui nous met en rapport avec autrui comme alter ego en personnalité.

Se rapporter à l’autre pas comme un moyen mais comme une fin en soi.

Rapport d’absolu à absolu.

Je respecte l’autre comme étant aussi capable de légiférer 4) Règne des fins : respecter la loi en moi et respecter la personne de l’autre pcq il est comme moi législateur c’est dire mon appartenance au travers du respect de cette loi au règne des fins.

En respectant scrupuleusement la loi on se rend digne d’être heureux et on peut espérer voir à l’issue des temps dans la fin des temps converger dignité et félicité Conflit des facultés Kant parle de la Révolution, qu’il désapprouve mais qd il a appris la nouvelle de la révolution d’un peuple qui se soulève pour sa liberté, l’enthousiasme s’est diffusé. Problèmes Si la raison pratique exige que le devoir soit fait et si nous pouvons agir par respect il n’est jamais assuré que notre action porte en elle la trace de cette liberté et de cette loi morale.

L’action prend place que dans l’expérience d’un monde et qui se conforme à la logique des déterminations naturelles Il n’y a pas la possibilité de faire attester la pureté de l’intention, la liberté est invisible. Si je ne peux jamais attester qu’une action est faite par devoir, elle peut au moins attester qu’elle est conforme à la morale. Montre-moi une action morale : je ne peux pas La loi morale est vécue intensément par celui qui s’y ordonne mais elle est invisible dans l’action qui en résulte. La liberté ne s’atteste jamais donc c’est gênant.

Si l’exigence de l’universalité est seulement une exigence formelle est ce que ça peut réellement nous déterminer à faire qq chose, nous orienter ds ce que nous avons à faire Est-ce que c’est possible d’universaliser sa maxime indépendamment de toute fin. Ex : roule à droite, maxime pas morale, difficulté à comprendre comment s’énonce un impératif catégorique Est-ce que l’énoncé d’un impératif catégorique n’est pas malgré tout conditionné par la condition dans laquelle se trouve le sujet ? Ex : le mensonge avec benjamin constant Impératif de ne pas mentir mais j’ai aussi 3 impératifs catégoriques qui s’imposent à moi et qui m’incite à mentir, ne pas trahir promesse, ne pas mettre qq’un en danger, protéger mon ami.

Entre les différentes façons de formuler un impératif catégorique il peut y avoir conflit  on ne peut pas rigoureusement savoir ce qu’on doit faire. Quand Kant examine ce que sont les impératifs catégoriques, qui ont pour seul forme l’universel, il considère qu’ils peuvent formuler une préférence des devoir envers soi contre les devoirs envers autrui Il distingue les devoirs qu’il appelle parfait des devoirs imparfaits qui laissent le sujet inventer comment son devoir prend forme et jusqu’où il s’applique. Il s’agit à l’inverse de considérer qu’une norme pour être efficacement prescriptive doit assumer d’être fondée sur des valeurs.

Position de Mill quand on cherche à bien agir on n’obéit pas à une prescription formelle de la raison pratique on cherche à promouvoir ce que l’on juge être un bien, et on doit assumer que. »

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