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Crainte et tremblement de Soren Kierkegaard

Publié le 23/03/2015

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kierkegaard

Notes et commentaires

Abraham

Patriarche biblique. Son histoire est racontée dans la Genèse. Il est l'an‑

cêtre des Arabes par son fils Ismaël (les musulmans l'appellent Ibrahirn), et celui des juifs par son fils Isaac.

Pour Kierkegaard, une morale simplement humaine ne suffit pas à calmer l'angoisse existentielle. Seule la foi, entendue comme un rapport personnel et intense de l'individu avec Dieu, peut nous consoler de la mort.

«Si les penseurs d'aujourd'hui faisaient de même, la pratique de la pensée pure aurait conduit de suicide en suicide; car le suicide est la seule conséquence existentielle de l'exercice de la pensée pure.«

Soren Kierkegaard,

Post-scriptum aux miettes philosophiques

kierkegaard

« La morale ne nous console pas de la mort •~M~• Pour Kierkegaard, une morale simplement humaine ne suffit pas à calmer l'angoisse existentielle.

Seule la foi, entendue comme un rapport personnel et intense de l'individu avec Dieu, peut nous consoler de la mort.

La morale nous épargne l'angoisse P our Kierkegaard , la m oral e n'es t pas suf­ fisan te pour donner un sens à la vie e t consoler d e la mort.

L'homm e du «Stade éthiqu e», ce lui qui •Quand je me mets à réfl6- chir sur Abraham, Je suis comme anéanti.• Seren Kierkegaard , Crainte et tremblement épro uv e la sat isfac tion du devoir accompli , a trop bonne co nscien ce.

Il ne ressent pas d'an­ goisse existentielle .

En fin de co mpt e, en faisant l e bien , il ne fait que se so um e ttr e à la loi gén é­ ral e, à ce que Bergson appelle la moral e sta­ tiqu e.

C 'est obtenir à bon co mpt e la tranquillité d 'âme.

Seule la foi console P our expliquer ce qu'est la foi, Kier­ kegaard do nn e l' exe mpl e d'Abraham.

Celui -ci obéit à Di eu qui lui de mand e de sacrifier son fil s Isaa c.

S'il le fait , ce n'est p as par soumi ss ion aveugle à la vo lont é divine , mais par ce qu 'il fait confianc e à Di e u , qui lui a aussi promis que son fil s régnera s ur les na tio n s.

C'est cela la foi: la confiance en Dieu , au­ d elà de ce qui est rationnel, de l'indi- vidu seul dans sa détresse .

Le croyant est supérieur au moraliste A braham es t ainsi , pour Kierkegaard , l e «cheva lie r de la foi», le modèle de l 'homm e du «St ad e reli gieux».

Il est seul dev ant l'épre u ve qu e lui imp ose Dieu.

Il c roit en Di eu au moment où «l'es pé ran ce devien t absurde».

Sa foi est irré ­ ductible aux concepts de la raison, de la morale et même aux pr éce pt es de l'Église.

Elle relève de la sub ­ je ctivité, de l' expé ­ rience personnelle, de l'in communicable .

La morale ne répond pas aux angoisses existentielles de l'individu.

Seule la foi, la confiance fervente en Dieu, peut nous sauver du désespoir.. »

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