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Dans quelle mesure la science nous donne-t-elle un pouvoir sur l'avenir ?

Publié le 27/02/2008

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« La science nous a donné un pouvoir sur l’avenir : celui de la mort de la mort.

D’où le rêve du transhumanisme, de l’homme augmenté.

Le rêve d’un homme éternel. Deuxième : Le pouvoir de la science a rendu l’avenir de l’homme incertain. Si l'on persévère dans une logique de toute puissance scientifique, le progrès ne sera pas partagé et les inégalités se creuseront toujours d'avantages entre les puissances et les pays les moins développés.

Cela car la recherche destinée au progrès technique coûte cher et que seuls les pays riches peuvent se le permettre, mais aussi, en profiter pour exploiter les pays les moins développés en délocalisant pour obtenir une main d' œuvre moins cher par exemple.

Enfin, les guerres, à cause du progrès technico-scientifique provoquent des massacres inimaginables.

Cela avec l'invention de l'arme nucléaire qui permet de détruire une superficie et une population immense en quelques instants.

Dans le passé, la science était associée au bien être, de nos jours, elle peut aussi être destinée à la destruction.

Ainsi le progrès des sciences est lui-même associé à la guerre, à l'élimination, à l'idée de mort; il peut alors être un danger pour l'Homme comme la bombe atomique. Cette même idée de danger pour l'Homme à travers le pouvoir de la science se retrouve dans la médecine.

En effet, depuis peu, certaines manipulations génétiques telles que le clonage sont apparues.

Si ces clonages se développés dans l'optique de reproduire un idéal, une partie de l'être humain disparaîtrait alors (eugénisme). Dans la préface qu'il a écrite pour le « Meilleur des Mondes », Aldous Huxley prévoit l'exaltation que l'homme de la fin du XXe siècle va éprouver devant ses prouesses.

Il prévoit aussi tout ce qui accompagnera inéluctablement ces progrès : les bébés en flacon, la séparation de la sexualité et de la reproduction, la dégradation des moeurs, la consommation de drogue, le consumérisme sexuel, le matérialisme, l'engourdissement spirituel, la perte de liberté qui en résulte.

Ne prenons pas ces vues sinistres pour des prophéties, mais lisons-les comme un avertissement, pire comme notre présent. Notre avenir à cause de la science s’obscurcit. On peut appeler technocratique cette organisation instrumentale des sociétés dans laquelle l'homme n'est devenu lui-même qu'un simple moyen, paradoxalement subordonné à l'intensification infinie de ses moyens d'action.

Les « impératifs technoscientifiques » comme l'on dit (et le culte de la vitesse et de la « performance », de la “rentabilité” qu'ils nourrissent), devenant les fins suprêmes auxquelles l'homme doit se soumettre.

C'est pourquoi, la mise en oeuvre d'un « principe de précaution » à l'égard des risques et des « effets pervers » auxquels peut exposer l'expansion de la science, est devenue aujourd'hui indispensable. Troisième partie : Nécessité d’un principe de précaution pour assurer l’avenir de l’homme Ce principe a été adopté pour la première fois lors du Sommet de Rio en 1992 dans la « Déclaration de Rio » sur l'environnement et le développement. Faut-il toujours selon vous s’en remettre au « principe de précaution » en science? L’expérience apportée par un problème contemporain tel que la prise en charge de la crise de la grippe A (h1n1) en France (2009) est riche d’enseignement et illustre bien les contradictions que révèle le principe de précaution. En effet, ce principe peut être définit comme les mesures prises par l’Homme pour prévoir les conséquences les plus dramatiques d’un événement dont le déroulement est inconnu, c’est la politique du « au cas où ».. »

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