DESCARTES: Peut-on douter des connaissances sensibles ?

Il n’existe donc pas de critères certains, ni « d’indices concluants « permettant de distinguer la veille du sommeil. Par conséquent, nous ne pouvons faire confiance aux connaissances sensibles, et la réalité devient douteuse. Or dans la quête de cette certitude 1ère, le doute cartésien est hyperbolique. En effet il est excessif car on prend comme principe de considérer tout ce qui est douteux comme faux. Ainsi la réalité extérieure est fausse. Pourquoi Descartes s’en retrouve t-il tout étonné ? (du lat. attonare « frapper du tonnerre «) Si la réalité est fausse, le monde extérieure n’existe pas, les corps , les objets ainsi que mon propre corps n’existent pas. Je me retrouve donc dans la capacité de dire « tu «, « nous « « ils « etc.. Je ne peux plus que « je «. Or le « je « n’est pas seul au monde puisqu’il n’y a plus de miracle, donc plus d’univers. Cette position s’appelle le solipsisme (du lat. solus « seul « & ipse « soi même « )