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« Désirer, est-ce nécessairement souffrir ? »

Publié le 12/06/2012

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Enfin, tous les désirs ne sont pas exprimés à cause d’une situation de manque ou de souffrance. En effet, nous pouvons penser que les désirs sont liés à des manques qui ne peuvent pas tous être considérés comme des souffrances. Par exemple, un couple qui désire des enfants et en ressent le manque, ne souffre pas forcément de cette absence. De plus, quand nous désirons l’amélioration de notre situation, cela signifie-t-il que cette dernière soit invivable et malheureuse ? Non car l’être humain semble toujours désirer plus que ce qu’il a. Nous désirons toujours un peu plus d’argent pour vivre, ou plus de temps libre. D’après Lacan, le désir, lié à une demande toujours insatisfaite, est constitué d’un manque qui ne peut être comblé. En effet, les personnes heureuses désirent comme toutes les autres. Même si la situation que nous vivons n’est pas malheureuse, il ne nous est pas interdit de désirer. Par ailleurs, le désir sous-entend parfois une idée du bonheur, une certaine connaissance de celui-ci. Nous ne désirons pas des objets, des personnes ou des états qui pourraient nous rendre malheureux. Mais pour les désirer, il faut que nous en connaissions l’existence. Nous ne pouvons pas désirer quelque chose que nous ne connaissons pas. Nous pouvons donc affirmer que des désirs ont pour origine un bonheur qui a été connu et non une souffrance. Désirer ne signifie pas forcément que l’on souffre.   

« malheureuse ? Non car l’être humain semble toujours désirer plus que ce qu’il a.

Nous désirons toujours un peu plus d’argent pour vivre, ou plus de temps libre.D’après Lacan, le désir, lié à une demande toujours insatisfaite, est constitué d’un manque qui ne peut être comblé.

En effet, les personnes heureuses désirentcomme toutes les autres.

Même si la situation que nous vivons n’est pas malheureuse, il ne nous est pas interdit de désirer.

Par ailleurs, le désir sous-entendparfois une idée du bonheur, une certaine connaissance de celui-ci.

Nous ne désirons pas des objets, des personnes ou des états qui pourraient nous rendremalheureux.

Mais pour les désirer, il faut que nous en connaissions l’existence.

Nous ne pouvons pas désirer quelque chose que nous ne connaissons pas.

Nouspouvons donc affirmer que des désirs ont pour origine un bonheur qui a été connu et non une souffrance.

Désirer ne signifie pas forcément que l’on souffre.Le désir n’est pas toujours la suite ni la cause d’une souffrance.

Désirer et souffrir n’ont pas des liens automatiques. En conclusion, le désir peut apparaître à la suite d’une souffrance.

Il peut également en être la cause.

Cependant, le lien entre le désir et la souffrance n’est pasautomatique.

Nous pouvons désirer sans avoir souffert et nos désirs ne sont pas tous à l’origine de troubles.

Nous désirons toujours plus donc la souffrancen’est pas indispensable au désir.

Mais d’un point de vue pessimiste, le désir constitué d’un manque ne pouvant être comblé n’est-il pas l’expression de lasensation des hommes de ne pas connaître le bonheur ? Et dans son expression, n’est-il pas à l’origine de la convoitise de ce qu’a autrui et d’une forme desouffrance ? Même si cela n’apparaît pas toujours de manière évidente, désir et souffrance sont liés et indissociables.. »

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