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Désirer nous rend-il misérables ?

Publié le 22/02/2012

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           Le désir est l'un des manques naturels de l'homme auquel s'ajoute le besoin qui lui se veut être  nécessaire.  Il est propre à lui-même. Cependant cela ne veut pas dire que tout désir soit louable puisqu'on peut fort bien désirer la souffrance de quelqu'un, où même sa mort. L'objet du désir reste flou car il s'avère être moins un « manque d'avoir » que d'un « manque d'être » selon Sartre. Or les philosophes comme Pascal dans ses pensées souligne la finitude de l'Homme, c'est-à-dire qu'il serait imparfait, on peut douter que satisfaire ces besoins lui suffise donc il désire. Dès lors, il y a paradoxe car l'Homme est nait de la « main de dieu », soit parfait et ne devrait connaître aucuns défauts. Alors toutes réflexions sur le désir implique un manque, désir-t-on ce qui nous manque, comme le pense Platon, ou au contraire une plénitude, au sens où un Homme désir au fond ce qu'il est et se satisfait de ce qu'il possède, puise Epicure nous montre que seuls les désirs naturels et nécessaires doivent être recherchés. L'homme désirent-ils réellement pour assouvir ses désirs ou ne veut-il que désirer ? Le désir est-il donc la marque de la misère de l'homme ?

« Dans cette seconde partie, nous parlerons des aspects positifs que peut développer le désir. Pour cause, ne peut-on pas dire que le désir est la cause du progrès humain ? En effet, parce que l'Homme ressentconstamment un manque à combler, il cherche une solution à son problème.

Pour ce faire, il se fixe des objectifs etessaye de se perfectionner.

Ainsi, c'est notamment grâce au désir que des progrès scientifiques aient eu lieu.

C'esten voulant aller plus vite qu'il a crée la voiture, c'est en voulant repousser les lois de la gravité qu'il est allé sur lalune.

L'art ou la pensée sont ainsi l'expression du désir humain de ne jamais se satisfaire à la réalité ; tout désir nese limite pas alors que le besoin cesse lorsqu'il est assouvi (après avoir bu, je n'ai plus soif). De plus, le désir ne peut-il pas rendre heureux ? Malgré le manque qu'il peut entrainer, Rousseau défend dans la nouvelle d'Héloïse que le désir n'est pas obtenir ce que l'on désir mais plutôt l'action de désirer et c'est en ca que l'Homme puise sont bonheur.

De plus, que serait la vie sans désir ? Ainsi, on montre ici que le désir n'est pas lamarque de la misère humaine mais plutôt une source à la satisfaction personnelle.

En effet, Pascal parle dans sespensées que l'Homme rechercher plus « la chasse plutôt que la prise ».

La jouissance est donc dans l'action de désirer. Pour finir, bien que l'on puisse penser que l'Homme n'est que l'esclave de ses désirs, il est bon de noter que ce-dernier possède une raison qui lui permet de distinguer ce qui est bon et mauvais.

Entre outre, cela lui empêche dene penser que par son appétit comme la loi de la nature le stipule.

Cependant, Platon dans la République nous explique que l'âme est composée de trois fonctions : la fonction désirante, l'impétuosité et la fonction raisonnante.Ainsi la raison dominerait le désir car à elle permet de juger ce qui est profitable.

C'est cette faculté qui permet al'Homme de désirer ce qui est bien et de ne pas tomber dans un état misérable.

Dans son ouvrage Gorgias , Socrate met en évidence qu'il faut être capable de ne pas vouloir réaliser tous ses désirs car tous ne sont pas bons et quecelui qui n'y arrive pas est « un insensé constamment tourmenté qui mènera une existence inassouvie et sansfrein ».

On peut donc en conclure que le désir n'est pas obligatoirement la marque de la misère humaine car elle peutamener au bonheur et permettre de nombreux progrès scientifiques, techniques… De plus, la raison est censéefonctionner comme une barrière qui nous protégerait de ce que l'on peut et de ce que l'on ne peut pas désirer. Ainsi, on peut en conclure que le désir permet à l'Homme de se fixer des objectifs et d'avancer dans lasociété.

Bien que les philosophes restent mitigés quand aux conséquences du désir (souffrance ou plaisir) il paraitconvenable de noter qu'une vie sans désir serait monotone et qu'ainsi désirer est préférable à l'ennuie car dans lecas contraire on se renverrait constamment à notre misérable condition.

Il fonctionnerait comme un échappatoire ànotre vie.. »

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