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Devenons-nous homme en accédant à la citoyenneté?

Publié le 29/12/2014

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PHILOSOPHIE Devenons-nous hommes en accédant à la citoyenneté ? Devenir Homme présuppose acquérir un comportement ne serait-ce que humain, il n'est donc pas inné car nous ne naissons pas Homme, de plus ce comportement se développe et évolue avec l'âge et au fur et à mesure de nos expériences. Le sujet dans son intitulé mentionne « devenir » ce qui signifie passé d'un état à un autre par un processus. De ce fait, on peut exclure le sens biologique d'homme dans ce sujet. Alors qu'entend-t-on par « Homme » ? Dans ce sens, être homme ne signifie donc pas appartenir à une espèce mais cela caractérise la capacité à faire preuve d'humanité et l'être moral présent chez chaque individu. Cette humanité est à acquérir, on deviendrait de ce fait homme. Néanmoins, on peut se demander quand est-ce que nous l'acquérons ? L'humanité serait-elle un comportement à intégrer ? Par exemple, lorsque nous demandons à un tiers de faire preuve d'humanité, cela renvoie souvent au sentiment de compassion. Par définition, la compassion est une prédisposition à la perception et la reconnaissance de la douleur d'autrui. Cela signifierait que l'humanité s'acquiert en tenant compte d'autrui. Et cela induirait aussi que si cette tierce personne ne fait pas preuve d'humanité, elle serait inhumaine? Prenons le terme inhumain, formé du préfixe -in et du radical -humain ; au sens littérale cela caractérise quelque chose de pas humain, donc, ici, cela caractériserait ne pas être humain (toujours dans le sens moral). Pourtant est-ce la même chose que le non-humain ? Et bien, nous pouvons dire que l'inhumanité est un terme relatif et subjectif car c'est, en réalité, le jugement que nous portons sur un acte. Prenons l'exemple des tortionnaires nazis, ils ont commis des actes inqualifiables comme des génocides, des déportations, des attentats, des bombardements et bien d'autres actes abominables. Pour nous, ce sont des actes et des personnes inhumaines car NOUS jugeons qu'ils sont incapables d'avoir de l'empathie, fait d'éprouver ce que l'autre éprouve, ou de ressentir un quelconque sentiment qui intégrerait autrui. On peut ajouter que ces tortionnaires ont été jugés pour crime contre l'humanité, qui est apparu pour la première fois en 1945 au procès de Nuremberg, ce qui signifie que nous pouvons gagné ou perdre l'humanité et ainsi devenir inhumain aux yeux de la loi (...) Néanmoins, avant le procès de Nuremberg, ces tortionnaires avaient les mêmes droits que n'importe quel autre individu même plus parfois que certains (SDF...). Alors est-ce qu'être homme, donc faire preuve d'humanité, se caractérise par la capacité de ressentir des sentiments nobles ? Dans ce cas-là, une personne égoïste serait inhumaine ? Cela induirait que nos qualités comme nos défauts pourrait altérer ou non notre humanité ? Ainsi on peut se demander si l'homme a des limites&nb...

« homme,   donc   faire   preuve   d’humanité,   se   caract érise   par   la   capacit é  de   ressentir   des   sentiments   nobles   ?   Dans   ce   cas­l à,   une   personne   égo ïste   serait   inhumaine   ?   Cela   induirait   que nos qualit és comme nos d éfauts pourrait alt érer ou non notre humanit é   ? Ainsi   on   peut   se   demander   si   l’homme   a   des   limites   ?   Si   nos   limites   se   caract érisent   par   l’inhumanit é   ? Et donc que nos limites se r ésumeraient  à la capacit é d’ être en  état d’ éprouver   ? N éanmoins, nous pouvons consid érer que le fait d’ être homme induit le fait d’agir moralement,   en tenant compte des autres, d’agir raisonnablement, c’est­ à­dire ne pas se laisser guider par   nos   pulsion   mais   ainsi   user   de   la   raison,   et   d’agir   de   fa çon   raisonn é,   r éfléchir   aux   cons équences de nos actes. Or, la conception contractuelle de l’Etat est le produit d’une culture qui  d éfinit l   » être humain   comme un  être rationnel et raisonnable. Ces   deux   d éfinitions   convergent,   alors   est­ce   le   rapport   aux   autres   qui   d éfinit   l’homme   ?   ou   est­ce contrat social   ? Pourtant si la vie en soci été est n écessaire pour devenir homme alors il est n écessaire d’ ériger   un pacte qui, comme dans sa d éfinition, fait d’un homme,  à la base guid é par ses impulsions,   un homme qui contr ôle ses pulsions, tiens comptes d’autrui et agit ainsi raisonnablement. Mais avant cela, il fait encore que la soci été existe, on peut   donc s’interroger sur son origine   ou encore se demander si elle est naturelle. Nous pouvons affirmer que, dans une r éflexion r éaliste, et non fictive, la soci été n’est ni un fait   de   nature,   ni   cr ée   par   Dieu,   c’est   le   produit   d’une   volont é  générale   :   (dans   ce   sens)   d’une   convention humaine. Donc par le contrat social, les hommes sont cens és se regrouper pour vivre ensemble et se   mettre   d’accord   sur   le   type   d’organisation   qu’ils   doivent   adopter   pour   leur   bien.

  D’apr ès   Hobbes, si tous les hommes vivaient sans lois pour les maintenir en respect, reconnaissance   de la dignit é, les hommes, qu’il qualifie d’envieux et violents, s’entretueraient. Le  contrat  social  est  donc  bas é sur  le  volontariat  de  chacun,  puisqu’il   s’agit  d’un  pacte  sell é   entre deux parties en accord. L’instinct de survie domine comme l’explique Rousseau dans son   œuvre   Du   contrat   social.

  D’apr ès   lui,   la   soci été  a   quelques   contraintes   mais   surtout   des   avantages. En effet, l’homme  à l’état civil, se voit d époss édé de sa libert é élémentaire, cette d épossession   est un obstacle  à la r éalisation de nos d ésirs et parfois m ême  à notre spontan éité, elle exige,   de m ême, des comportements pas toujours agr éables. Mais pourquoi ces concessions   ? Pour   Rousseau,   la   solitude   est   une   faiblesse,   il   est   difficile   de   se   d éfendre   des   dangers   ext érieurs. Alors que pour Hobbes, l’individu se retrouve sous la menace de l’autre. 2. »

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