Devoir de Philosophie

Dissertation sur l'ART

Publié le 30/12/2016

Extrait du document

CHARRETON Dissertation de Philosophie : T°S2 Jules L’Artiste nous ment-il ? Avant de parler d’artiste, il peut paraître important de définir l’art : généralement, on désigne par la notion d'art les "beaux-arts", c'est-à-dire l'ensemble des activités tournées vers la production d'œuvres qui ont pour fonction de susciter une émotion liée à la beauté et à la contemplation. Pourtant, parler de l'art en général peut sembler problématique : il existe plusieurs types d'arts comme la peinture, la sculpture, la danse, le théâtre, la littérature, le cinéma ou encore la musique. Si l’art est considéré au singulier on peut alors rendre compte qu'il serait possible de mettre en évidence quelque chose de commun à toutes les œuvres d'art. On peut donc s'interroger sur ce qui permet de parler d'art au singulier. Est-ce le génie propre de l'artiste ? La beauté de l'œuvre d'art ? Ou bien le sentiment éprouvé par le spectateur face à l’œuvre ? « L'Art est ce qui révèle à la conscience la vérité sous forme sensible ». C'est en s'interro...

« Selon la conception platonicienne, «   l’art n’est tolérable,  à d éfaut d’ être exclu  de la cit é id éale, que comme instrument d’une  éducation dont la philosophie d étermine le contenu et   le   projet   ».

  Selon   Alain   Badiou,   c élèbre   philosophe   fran çais,   dans   Petit   Manuel d'inesth étique   à  propos   de   Platon   :   «   La   th èse   est   que   l’art   est   incapable   de   v érit é  ou   que toute v érit é lui ext érieure […] Il en r ésulte que l’art doit  être condamn é ou trait é de fa çon instrumentale. L’art  étroitement surveill é, peut  être ce qui accorde  à une v érit é prescrite du dehors   la   force   transitoire   du   semblant,   ou   du   charme.

  L’art   acceptable   doit   être   sous   la surveillance philosophique des v érit és   ». En effet chez Platon, la connaissance de la v érit é est intelligible. Il y a pourtant une exception qui se trouve dans l’ épreuve du «   Beau   », qui immanent (quelque chose qui existe, qui agit  à l’int érieur d’un  être et ne r ésulte pas d’une action   ext érieure)   au   sensible,   r évèle   la   pr ésence   de   l’intelligible.

  Le   savoir,   du   c ôté  de l’ âme est une certaine activit é de l’ âme, qui proc ède non de la raison mais de l’impulsion de l’amour.

  Ainsi   Socrate,   notamment   dans   Ph èdre   pense   le   d élire,   en   particulier   le   d élire amoureux   qui   s’enflamme   à  la   vue   de   la   beaut é  et   r éveille   l’ âme   de   sa   torpeur   pour   lui rendre le souvenir de l’Id ée, parce qu’elle est de toutes les id ées la plus resplendissante. Le «   Beau   » est la seule id ée qui  éveille  à l’intelligible. Sans flatter  les sens, le plus lointain, assimilable  à l’intelligible devient le plus prochain. Comment comprendre cette esth étique presque   contradictoire   ?   La   v éritable   exp érience   esth étique   entraine   l’Homme   au   del à  des objets imm édiats car rien de sensible, d’imm édiat ne peut que tenter d’atteindre la beaut é, tentative souvent rat ée. Dans   L’Art et l’illusion , Ernst Gombrich utilise les r éalisations et les probl ématiques des   artistes   occidentaux,   depuis   les   Egyptiens   jusqu’ à  l’art   optique,   pour   étudier   les ph énom ènes de la perception visuelle et les aspects psychiques de la cr éation artistique, et en   contre   partie   de   porter   un   regard   neuf,   d ébarrass é  de   certaines   illusions,   au   sens   de na ïvet és sur l’histoire de l’art occidental, en l’envisageant du point de vue de la perception du   r éel   et   de   sa   transcription.

  Gombrich   met   lui­m ême   en   application   la   conception   de l’esprit   comme   «   projecteur   mobile   »   qu’il   doit   à  Karl   Popper,   un   esprit   qui   construit progressivement ses rep ères et ses «   v érit és   » par une s érie d’exp érimentations, conscientes ou   non,   d’hypoth èses   et   de   corrections,   progressant   prudemment   du   familier   à  l’inconnu. Ces  études tournent ainsi autour de la notion d’illusion   : illusion de v érit é que produisent les peintures   de   paysage,   illusion   de   ressemblance   pour   les   portraits,   illusions   optiques particuli ères   dues   aux   types   de   perspective   et   aux   proc édés   de   trompe­l’œil,   mais   aussi illusion   des   impressionnistes,   convaincus   de   ne   peindre   sur   leurs   toiles   que   leurs   pures «   images r étiniennes   ». . »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles