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Publié le 31/10/2014

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Hella BEN AMMAR TS4 Devoir maison de philosophie n°1 : « Le sujet peut-il se connaître lui-même ? » Cette question présente un aspect paradoxal. En effet, se connaître soi-même c'est prendre conscience de son existence et donc se prendre pour objet de connaissance: on parle de la conscience de soi. Pour Descartes, il est possible de se connaître totalement « je pense donc j'existe » en tant que chose pensante : il s'agit là, de la conscience réfléchie. L'homme s'identifie totalement à sa conscience et sa pensée lui est pleinement accessible cela revient donc à se connaître de façon complète. « Par le mot de penser, j'entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement par nous-mêmes » Principes de ma philosophie, Descartes. Or, l'image qu'on a de soi, fabriquée par la conscience, ne prend pas en compte la totalité de notre être. De plus, se pose la question de la subjectivité : en effet, le sujet est parfois condamné à une connaissance illusoire de lui entravée par sa subjectivité. Aussi, certaines situations peuvent échapper au contrôle de soi (ivresse, amour, rêves). L'homme ne s'identifie donc pas seulement à sa conscience mais également à l'inconscient. Nous sommes en grande partie étrangers à nous-même. De manière générale, la conscience est la connaissance intuitive et immédiate que l'être humain possède de son existence, de ses facultés et de ses actes. Descarte :« Par le mot de penser, j'entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons par nous-mêmes, c'est pourquoi non seulement entendre, vouloir, imaginer, sentir aussi est la même chose ici que penser. ». Il existe 3 types de consciences Tout d'abord, la conscience immédiate, il s'agit de nos perceptions du monde extérieur : par exemple, avoir conscience d'un bruit, d'un objet. Aussi, existe la conscience réfléchie, qui elle est la capacité de retour critique sur nous-même (expérience, action : regrets) : celle-ci prend en compte l'état de conscience, c'est-à-dire, l'ensemble de pensée, d'émotions, de sentiments, de l'image qui se succèdent en nous et constituent notre vie mentale. Enfin, la conscience morale, la capacité de répondre de soi, porter des jugements de valeurs sur les comportements. Ainsi regroupant perception, sentiments et volonté : toute pensée est donc conscience : « il n'y a pas de pensée sans conscience de soi » - Descartes.: a) L'intelligence se connaît-elle elle-même ? b) Pourquoi l'âme doit-elle se libérer du corps afin de se connaître ? c) Religion et conscience sont-elles liées selon le domaine scientifique ? Le sujet peut-il se connaitre lui-même ? c'est-à-dire, en réalité : Nous connaissons-nous parfaitement ? complétement ? ou uniquement de manière partielle ? 5) Le « je » est à la fois moi et autrui. Tout d'abord, afin de nous connaître entièrement nous avons besoin d'autrui (que se soit notre alter ego ou quelqu'un extérieur à nous) qui joue le rôle de miroir : Sartre a dit « Autrui comme médiateur entre moi et moi-même » : c'est-à-dire qu'il me permet de passer de la conscience immédiate (moi qui perçoit) à la conscience réfléchie (l'image de moi qu'il me renvoie). Aussi, cela implique les troubles de personnalité : lorsque par exemple, on ne se reconnaît plus ou encore lorsqu'on parle de nous-même à la troisième personne afin de nourrir notre alter égo ou encore par schizophrénie. Cela peut également impliquer notre enfance : nous avons évolu&eacut...

« Aussi, cela implique les troubles de personnalité : lorsque par exemple, on ne se reconnaît plus ou encore lorsqu’on parle de nous-même à la troisième personne afin de nourrir notre alter égo ou encore par schizophrénie.

Cela peut également impliquer notre enfance : nous avons évolué donc nous ne sommes plus la même personne.

Lorsque nous avons dit « je » pour la première fois nous nous sommes détaché du monde perçu, nous appartenant au monde désormais : « l’enfant ne faisait que se sentir mais maintenant il se pense » -Kant. Enfin, une dernière approche peut être faite par rapport à cette thèse : « je » implique une identité qui est unique, mais aussi chaque être humain, il est donc universel.

6) « La conscience du sujet peut-elle se passer de l’autre ? » mais la question serait plutôt « Peut- on prendre conscience de nous-même sans prendre conscience de l’autre ? » .

En effet, rappelons que la conscience est la connaissance intuitive et immédiate que l’être humain possède de son existence, de ses facultés et de ses actes.

Comme dirait donc Descartes « je pense donc je suis » .

La conscience réalise donc une unité .

L’homme d’après Descartes, n’a besoin de personne si ce n’est que de lui-même, de sa pensée.

Le sujet est apte à se connaître lui-même par lui-même (l’introspection) : il est autoréflexif .

En effet, l’essence même du sujet est la liberté.

Cependant, le sujet vit en société contrairement aux animaux/objets il est donc influencé par la pensée collective et cela même de manière inconsciente.

Nous avons toujours tendance à être ce que la société veut qu’on soit mais nous nous proclamons « pseudo-libre ».

On est en réalité jamais libre du jugement d’autrui, de la société : nous cherchons à plaire à la société en prenant conscience de l’autre, de ses valeurs… De plus, n’oublions pas que sans autrui nous ne pouvons nous connaître de manière complète.

7) « Peut-on penser séparément le corps du sujet pensant? » Une thématique centrale se dégage de cette question : la distinction possible entre le corps (entité matérielle) et le sujet pensant caractérisé par le fait de penser, la pensée étant immatérielle.

Ce sont deux substances totalement différentes.

Le corps est considéré comme un obstacle à la connaissance .

Par ailleurs, deux thématiques secondaires s’en dégagent également : Un être humain est complexe : il est à la fois matière et pensée .

Si je ne pense pas, je n’existe pas d’après Descartes mais je peux cependant concevoir que mon corps n’est qu’une illusion : il s’agit la de la thèse dualiste selon laquelle l’existence de mon moi corporel est moins évidente que celle de mon moi pensant mais qui sont tout de même unies.

Cependant, si l’on pense que le corps et la pensée sont deux substances distinctes comment peut-il y avoir une communication entres elles (neurologiques) ? Corps et conscience sont donc un tout.

La dichotomie nous pousse à nous demander si une substance prime sur l’autre ? 8) « La subjectivité de la pensée, est-ce la première certitude ? » La subjectivité est l’originalité d’une pensée qui doit être propre à un sujet.

Or on sait que le sujet se définit par sa conscience, et n’existe que dans la mesure où il est conscient de son existence en tant qu’être pensant.

Ainsi, l’essence de l’homme, c’est la conscience, synonyme de pensée chez Descartes qui est le savoir immédiat de soi-même.

On peut alors affirmer que la pensée est à l’origine de la subjectivité.

Cette certitude que je suis est la certitude de la pensée elle-même sans laquelle aucune 2. »

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