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Publié le 01/11/2014

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DM1 en Philosophie 1- Peux-tu dégager l'aspect paradoxal dans cette question ? Le sujet peut-il se connaitre lui-même ? La problématique du Sujet est traitée essentiellement dans un cadre philosophique. En effet, le sujet pourrait se définir par tout ce qui attrait à la personne, à savoir ses sens, ces caractéristiques physiologiques et cognitifs, mais également par la partie raisonnable, logique : l'Intellect, et son opposé l'Affect qui lui est illogique et ne peut être contrôlé. De plus, pour connaitre quelque chose, il faut en prendre conscience, c'est-à-dire percevoir quelque chose à l'aide de ces sens pour la passer au crible de notre raison. Notons que si l'on considère qu'il existe une conscience, alors l'inconscience existe également. Donc pour que le sujet se connaisse soi-même, faut-il qu'il prenne conscience de son inconscience ? 2- Argumenter sur cette thèse en fournissant des exemples : Par définition, toute pensée est conscience (Descartes) Si je pense à un cheval, je sais ce qu'est un cheval, ou au moins j'en ai une idée. Mais si je sais ce qu'est un cheval, c'est parce que l'on m'a appris ce qu'était ce concept « cheval » et je l'ai associé à l'animal. Or si je sais ce qu'est ce concept, c'est donc que j'en ai pris conscience. Donc je ne peux penser qu'aux choses dont j'ai pris conscience. Un autre exemple : Un homme marche dans la rue en écoutant de la musique. En traversant la route, il manque de se faire renverser par un camion, qu'il n'avait pas entendu à cause de la musique. Juste après coup, il se remémore ce qui vient de se passer et se rend compte qu'il a failli mourir. Il a donc pris conscience du danger de l'acte qu'il a commis en pensant à cet épisode. 3- Peux-tu transformer les thèses suivantes en questions philosophiques : a- Il serait absurde que l'intelligence ne se connaisse pas elle-même (Plotin) Un Sujet peut-il se connaitre lui-même ? b- Le corps est obstacle à la connaissance, l'âme doit s'en libérer (Platon). Le sujet peut-il avoir accès à la Connaissance ? c- la science se fait une idée religieuse de la conscience (Lacan). L'existence de la conscience peut-elle être prouvée ? 4-Reformuler correctement le contenu de cette question: Le sujet peut-il se connaitre lui-même ? Le sujet peut-il prendre conscience de ce qu'il est ? 5- Réponds à cette question en variant les approches : Le « je » est-il un autre ? Dans le sens grammatical, le « je » implique que l'on parle de soi dans les prépositions suivantes, mais seulement à propos d'une action. De ce point de vue, le « je » ne peut être que moi-même, il ne peut être quelqu'un d'autre puisque c'est moi qui fait l'action. Dans le sens philosophique, le « je » est ce que l'on pourrait appeler le sujet, c'est-à-dire toutes les caractéristiques physiologiques d'une personne, mais également de tout ce qui est immatériel et qui nous compose, à savoir les sentiments, l'inconscient, la conscience. Or, chaque personne est différente physiologiquement et moralement, donc de ce point de vue, le « je » ne peut que se référer à moi, et non pas à une autre personne que moi 6-La conscience du sujet peut-elle se passer de l'autre? Confronter les opinions en vue de les dépasser. Pour se forger une personnalité, il faut bien sur prendre exemple sur les gens qui nous entourent. On prend conscience de nos défauts et de nos qualités, pour les compa...

« Ben Moussa Mehdi Ts5 Dans le sens grammatical, le « je » implique que l’on parle de soi dans les prépositions suivantes, mais seulement à propos d’une action.

De ce point de vue, le « je » ne peut être que moi-même, il ne peut être quelqu’un d’autre puisque c’est moi qui fait l’action. Dans le sens philosophique, le « je » est ce que l’on pourrait appeler le sujet, c’est-à-dire toutes les caractéristiques physiologiques d’une personne, mais également de tout ce qui est immatériel et qui nous compose, à savoir les sentiments, l’inconscient, la conscience.

Or, chaque personne est différente physiologiquement et moralement, donc de ce point de vue, le « je » ne peut que se référer à moi, et non pas à une autre personne que moi 6-La conscience du sujet peut-elle se passer de l'autre? Confronter les opinions en vue de les dépasser. Pour se forger une personnalité, il faut bien sur prendre exemple sur les gens qui nous entourent.

On prend conscience de nos défauts et de nos qualités, pour les comparer avec ceux des autres.

Puis, en fonction de l’appréciation que nous avons de la personne en face, nous allons (ou non) procéder à un mimétisme, c’est-à-dire que nous allons en quelque sorte copier les traits de sa personnalité pour en faire un trait de notre personnalité.

Grâce a cela, nous pouvons affirmer que la conscience du sujet ne peut se passer d’autrui. 7- Distinguer au sein de la question suivante entre la thématique centrale et la (les) thématique(s)secondaires.

Peut-on penser séparément le corps du sujet pensant? (Aide-toi du manuel de philosophie : les différentes notions du programme de philosophie figurant dans la table des matières : de la page 4 à la page 13) Les thématiques principales sont : Le Sujet, La Conscience Les thématiques subsidiaires sont : L’Inconscient, Le Désir, La Liberté, Le Bonheur 8- Quel contenu est enveloppé dans la question suivante : La subjectivité de la pensée, est-ce la première certitude ? Justifie ta réponse.

Les contenus présents dans cette question sont : La subjectivité/ L’objectivité, Croire/Savoir.

En effet, pour le premier contenu, on peut peux utiliser l’objectivité pour définir la subjectivité, de plus, le fait de prendre le contraire du terme nous permet de voir le problème sous des angles nouveaux.

Le contenu Croire/Savoir y est intégré car le terme « certitude » y renvoie.

Lorsqu’on a une pensée, on peut croire qu’elle est vraie, ou savoir qu’elle est vraie.

La nuance entre ces deux termes est très importante : le terme croire apporte une certaine nuance dans notre point de vue, nous sommes convaincus de notre pensée, mais celle-ci n’engage que moi.

Souvent, le fait de croire quelque chose tient d’une intuition et aucune preuve raisonnable n’est apportée.

Par contre le terme Savoir, lui est différent dans le sens où si l’on sait que quelque chose est vraie, nous l’affirmons comme étant quelque chose de vrai.

On est alors à même de convaincre notre interlocuteur, et si celle-ci est fausse, nous en prendrons la responsabilité.

Cependant, il est plus aisé de défendre un savoir qu’une croyance, puisque le savoir est très souvent appuyé d’arguments scientifiques, ce qui rend l’infirmation de cette idée assez difficile. 9- Quelle est la problématique générale de cette question : Suis-je le sujet de mes pensées et de mes actions ? Justifie ta réponse . Etre le sujet de ces pensée, c’est être maitre ce que l’on pense, penser ce que l’on veut, où l’on veut, quand on veut, et être le sujet de ces actions c’est faire ce que l’on veut.

Or, nous savons qu’il existe à. »

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