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Doit-on encore croire aux révolutions ?

Publié le 07/03/2004

Extrait du document

«Qu'est-ce qui conteste (...) moins le pouvoir de l'État moderne qu’une conception religieuse de la politique doublée d'une conception politique de la religion?«
 
«Sous couleur de savoir, les maîtres penseurs ont agencé l'appareil mental indispensable au lancement des grandes solutions finales du XXe siècle.«
 
André Glucksmann


« La révolution n'es t pas révolutionnaire La révolution remplace un système de domination par un autre.

Selon Glucksmann, depuis 1789, on est toujours passé d'une forme d'inhumanité à une autre.

Une vision pessi­miste des maîtres penseurs Les «maîtres penseurs» écrivent les lignes qui vont déterminer le destin du xx e siècle, ce siècle qui va connaître les pires exactions: les camps de concentration (nazisme), le goulag (sta­linisme) , les génocides, les guerres idéologiques et leurs atrocités (Viêt­nam, Cambodge), mais aussi la guerre froide et l'escalade de la menace nucléaire.

Les «maîtres penseurs» se vantent d'expliquer le monde et par là de le maîtriser.

En ce sens, ils programment au XIXe siècle ce qui se produira au XXe siècle en Occident , comme en URSS et en Chine.

Les révolutions aboutissent à une nouvelle forme d'oppression L a position de l'auteur est plutôt ambiguë.

Qu'auraient dû dire et penser Fichte, Hegel , Marx et Nietzsche? Des philosophes, aussi grands soient -ils, peuvent -ils être à ce point maîtres et donc responsables de l'histoire ? N'y a-t-il que la référence aux «maîtres penseurs>> pour expliquer pourquoi une révolution , en visant la libération de l 'homme , aboutit tou­jours à une nouvelle forme d'oppression? Les révolutions empêchent l'hom­ me de changer Les solutions ne sont pas doctrinales.

Pas de système philosophico-politique (Hegel et Marx), mais un éveil, un «cri» qui doit systématiquement s'élever contre tout ce qui empêche l'homme de changer, tout ce qui constitue une forme de répression, d'exclusion, de censure.

L'histoire montre que le révolutionnaire, au bout du compte, est le contraire de l'homme révolté, de celui qui, constamment, lutte contre ce qui en l'homme n'a plu s rien d'humain .. »

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