Doit-on hiérarchiser la civilisation ?
Publié le 18/01/2015
Extrait du document
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inattendus, différents.
De plus, on cherche à protéger sa culture et à en faire un modèle pour les autres : on
parle alors d'ethnocentrisme.
En effet, l'histoire du mot « barbare » illustre ce propos : à l'origine il désignait
tous ceux qui, pour les Grecs, n'appartenaient pas à leur civilisation.
Or ces deux termes renvoient au domaine
de la nature : le premier au langage inarticulé des oiseaux, le second signifie « de la forêt ».
Ainsi traiter l'autre
de barbare ou de sauvage c'est le ramener à l'état de nature et dénué de toute culture, devenant ainsi un simple
animal.
Par exemple, c'est la même peur que l'on retrouve dans le racisme, c'est-à-dire le rejet de l'autre au
travers de différences physiques (comme la couleur de peau), religieuses (comme la pratique du ramadan) et
culturelle (comme la langue parlée).
Pour tout autre exemple, les nazis considéraient la race aérienne (blond
aux yeux bleus) comme supérieure et rejetaient plus particulièrement les juifs en les exterminant comme de
simples rats, comme des êtres ne pouvant appartenir à l'humanité.
L'ethnocentrisme fait alors preuve d'une
grande intolérance, s'opposant ainsi au relativisme culturel.
Le relativisme culturel met en évidence que les normes, les modèles culturels, de même que les règles morales
changent d'une culture ou d'une société à l'autre.
Dans la communauté dans laquelle nous vivons, nous
pouvons constater que beaucoup de cultures se côtoient.
Par exemple, en prenant le cas de la France, nous
pouvons observer que notre pays accueille diverses cultures immigrées telles que les cultures musulmanes,
asiatiques, etc.
Le constat de cette pluralité culturelle et de leurs particularités souligne la dimension globale de
la civilisation. La notion de relativisme culturel reste toutefois positive si nous arrivons à reconnaître et à
tolérer les différences d'identité.
Ce processus passe aussi par le maintien et la juxtaposition des modes de vie
et des différences culturelles des communautés.
En effet, dans certains pays les pouvoirs tiennent compte du
caractère multi ethnique et multi culturel de la population.
On peut également dire que c'est en faisant preuve
de reconnaissance envers les diverses cultures et les différences individuelles que l'on peut promouvoir les
mêmes valeurs pour tous, c'est-à-dire des valeurs universelles et partagées.
Cependant, le fait d'accepter de
vivre ensemble dans la différence demeure une dangereuse tolérance.
L'homme a toujours tendance à rabaisser, à inférioriser et à porter un jugement négatif sur ce qui est différent
de sa propre culture, de ses propres valeurs l'incitant alors à ressentir haine, mépris, etc.
D'autre part, l'idée
d'une unité culturelle (seule et unique culture pour tous) pour une meilleure acceptation de l'autre reste.
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