Y a-t-il un danger à hiérarchiser la civilisation ?

« envers les diverses cultures et les différences individuelles que l’on peut promouvoir les mêmes valeurs pour tous, c’est-à-dire des valeurs universelles et partagées.

Cependant, le fait d’accepter de vivre ensemble dans la différence demeure une dangereuse tolérance. L’homme a toujours tendance à rabaisser, à inférioriser et à porter un jugement négatif sur ce qui est différent de sa propre culture, de ses propres valeurs l’incitant alors à ressentir haine, mépris, etc.

D’autre part, l’idée d’une unité culturelle (seule et unique culture pour tous) pour une meilleure acceptation de l’autre reste impossible et illusoire.

Néanmoins, l’idée de tirer profit des particularités et des connaissances de chaque culture pourrait nous amener à changer nos comportements et à remettre en question tous nos préjugés.

En effet, cela pourrait nous aider à progresser dans la reconnaissance de l’autre culture mais aussi des richesses qu’elle détient.

Par exemple, nous pouvons prendre le cas de l’Amérique du Nord avec la communauté des Amish.

Cette dernière a toujours souhaité vivre en marge des activités de la société américaine, refusant toute modernisation et souhaitant vivre de manière la plus simple et la plus naturelle possible.

La société américaine a toujours eu une image pessimiste sur cette civilisation éloignée de tout progrès, allant même jusqu’à les considérer inférieurs.

Pourtant, si nous nous intéressons de plus près à cette communauté, nous pouvons constater que cette dernière est riche de connaissances et de savoirs, ignorés par le monde moderne qui les entoure.

Pour conclure, on peut dire qu’il n’y a pas de culture « supérieure » ou « inférieure », ni « meilleure » ni « mauvaise ».

La culture d’un peuple est toujours la meilleure selon lui.

Cependant, il n’existe pas de culture idéale, mais toute culture reste intéressante.. »